Le Mercredi 04 Janvier 2017 par Samuel Massilia
Le premier succès au Vélodrome de l'ère Garcia face à Caen, loin d'être suffisant, était le début d'une longue et belle série à domicile. Il fut également un succès indispensable pour espérer être en position de jouer l'Europe en 2017. En attendant d'entamer sa deuxième partie de saison et de se renforcer au mercato d'hiver, l'Europe reste encore malgré tout accessible.
Crédit photo : SW87
Le choix de Rudi Garcia s'explique aussi par son passé européen. Avec Lille, le coach olympien avait d'abord atteint la Ligue Europa en 2009, puis la Ligue des Champions en 2011 dans la foulée, avant de remettre ça, un cran au-dessus, avec la Roma, deux fois d'affilée à la seconde place de Série A pour deux qualifications en C1. Ainsi, lors de ses cinq dernières saisons en exercice, il s'est qualifié à quatre reprises pour l'Europe, dont trois pour la plus prestigieuse. Ce n'est certainement pas un hasard.
Dans une Ligue 1 au ventre très mou, une série de quelques victoires suffit à faire un bond au classement. Si l'OM avait par exemple mieux négocié ses terribles fins de matchs lorsque Passi était encore là (cinq points perdus dans les cinq dernières minutes), Garcia aurait pris en main une équipe très proche du podium. C'est donc moins une question d'aléas de matchs que de qualité. Lorsque la roue tournera dans le bon sens, cette même équipe, peut-être renforcée ce mois-ci, aura les moyens de revenir dans la course à l'Europe et d'y rester jusqu'au bout.
Très à l'aise en coupes, avec six finales lors des dix dernières années (trois victoires d'affilée en Coupe de la Ligue 2010, 2011, 2012, trois finales en Coupe de France 2006,2007 et 2016), l'OM va jouer à fond ces rattrapages européens qui lui réussissent une fois sur deux. Conscient de la difficulté de la tâche en championnat, Garcia va aborder ces matchs à éliminations directes comme de vraies rencontres de coupe d'Europe.
"Peu importe le niveau de l'adversaire, un match de coupe, quel qu'il soit, où qu'il se joue, n'a de sens que si on le gagne. On fera donc tout pour en gagner un maximum... et donc de nous rapprocher de l'Europe." Plus que six victoires en Coupe de France et plus aucune chance en Coupe de la Ligue...
C'est en atteignant la 4ème place, en 2014-2015, avec Marcelo Bielsa, que l'OM a accroché sa dernière qualification européenne, en atteignant la barre des 69 points avec 21 victoires... Mais la barre n'est pas tout le temps mis aussi haute. Ainsi, en 2011, il avait suffi de 60 points au PSG, soit 1,5 point par matchs, à peu de chose près la même moyenne de l'OM lors de la phase aller. Il en avait fallu 64 au TFC en 2009 et 63 à Nice l'an dernier.
Pour assurer le coup, il suffirait de faire monter la moyenne à 1,8 par match... soit 69 points, un score qui a suffit pour finir quatrième depuis dix ans. Alors bien évidemment, il y a des raisons pour ne pas y croire mais n'oubliez jamais : IMPOSSIBLE N'EST PAS MARSEILLAIS !
Crédit photo : SW87
Le choix de Rudi Garcia s'explique aussi par son passé européen. Avec Lille, le coach olympien avait d'abord atteint la Ligue Europa en 2009, puis la Ligue des Champions en 2011 dans la foulée, avant de remettre ça, un cran au-dessus, avec la Roma, deux fois d'affilée à la seconde place de Série A pour deux qualifications en C1. Ainsi, lors de ses cinq dernières saisons en exercice, il s'est qualifié à quatre reprises pour l'Europe, dont trois pour la plus prestigieuse. Ce n'est certainement pas un hasard.
Dans une Ligue 1 au ventre très mou, une série de quelques victoires suffit à faire un bond au classement. Si l'OM avait par exemple mieux négocié ses terribles fins de matchs lorsque Passi était encore là (cinq points perdus dans les cinq dernières minutes), Garcia aurait pris en main une équipe très proche du podium. C'est donc moins une question d'aléas de matchs que de qualité. Lorsque la roue tournera dans le bon sens, cette même équipe, peut-être renforcée ce mois-ci, aura les moyens de revenir dans la course à l'Europe et d'y rester jusqu'au bout.
Très à l'aise en coupes, avec six finales lors des dix dernières années (trois victoires d'affilée en Coupe de la Ligue 2010, 2011, 2012, trois finales en Coupe de France 2006,2007 et 2016), l'OM va jouer à fond ces rattrapages européens qui lui réussissent une fois sur deux. Conscient de la difficulté de la tâche en championnat, Garcia va aborder ces matchs à éliminations directes comme de vraies rencontres de coupe d'Europe.
"Peu importe le niveau de l'adversaire, un match de coupe, quel qu'il soit, où qu'il se joue, n'a de sens que si on le gagne. On fera donc tout pour en gagner un maximum... et donc de nous rapprocher de l'Europe." Plus que six victoires en Coupe de France et plus aucune chance en Coupe de la Ligue...
C'est en atteignant la 4ème place, en 2014-2015, avec Marcelo Bielsa, que l'OM a accroché sa dernière qualification européenne, en atteignant la barre des 69 points avec 21 victoires... Mais la barre n'est pas tout le temps mis aussi haute. Ainsi, en 2011, il avait suffi de 60 points au PSG, soit 1,5 point par matchs, à peu de chose près la même moyenne de l'OM lors de la phase aller. Il en avait fallu 64 au TFC en 2009 et 63 à Nice l'an dernier.
Pour assurer le coup, il suffirait de faire monter la moyenne à 1,8 par match... soit 69 points, un score qui a suffit pour finir quatrième depuis dix ans. Alors bien évidemment, il y a des raisons pour ne pas y croire mais n'oubliez jamais : IMPOSSIBLE N'EST PAS MARSEILLAIS !