Le Samedi 07 Janvier 2017 par pyrOMan
Demain, en début d'après-midi (14h15), l'OM a rendez-vous avec la coupe de France. Un trophée qui l'a souvent amené vers des sommets... mais qui le fuit depuis longtemps. Bien trop longtemps...
S'il fallait résumer la longue période de vache maigre que constitue l'ère Dreyfus, on pourrait démarrer par énoncer le nombre de victoires de l'OM en coupe de France lors de ce règne (1996-2016). Alors qu'il détient encore à ce jour le record de victoires dans la compétition (10), l'OM n'aura remporté aucune coupe de France lors de ces 20 ans. Pour retrouver trace de la dernière victoire de l'OM, il faut remonter à l'ère Tapie I et aux Huard, Förster et autres Di Meco, Germain, Sauzée. C'était en 1989 ! Ce soir là, la vedette sera une nouvelle fois JPP avec son triplé historique face à Monaco (4-3) et sa bise devenue légendaire sur la joue du président de la République de l'époque, François Mitterrand. JPP avait d'ailleurs confié dans un entretien à OMP, "ça reste le match d'une carrière. S'il doit rester un match, je crois que je garderai celui-là."
Oui mais, voilà, comme dirait le grand Charles, « je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ». Leurs seuls souvenirs se résumeront certainement à ces trois finales qui restent en travers de la gorge. La défaite face à Paris en 2006 (1-2). Celle, encore plus dure à digérer, parce que la décision s'était faite aux tirs au but, face à Sochaux l'année suivante (2-2, 4-5 aux t.a.b). Je vous parle d'un temps où Beye, Taïwo, Cana, Nasri, Ribéry, Niang et Cissé jouaient à l'OM. Tout un programme.
Depuis... les saisons se sont suivies et l'OM a enchaîné les désillusions ne respectant pas au passage l'histoire de l'écusson Marseillais, si riche. Carquefou reste encore dans toutes les têtes. La finale de l'an passé face au QSG (2-4), aussi.
En la saison de grâce I de l'ère McCourt, Rudi Garcia et ses hOMmes pourraient avoir la bonne idée d'essayer de remporter une onzième coupe de France qui lui échappe... depuis 28 ans ! Parce que le QSG est revenu à hauteur glanant lui aussi l'an passé sa decima. Parce que la coupe de France fait partie de l'histoire de l'OM à travers les décennies. Parce que c'est, rappelons-le, la seule compétition qui mêle football amateur et professionnel et a, de facto, une saveur particulière. Parce que ramener une coupe de France après un an de prise de pouvoir ce serait un signe fort lancé tout à la fois aux supporters et à toute la France du foot. Parce que justement, last but not least, cette compétition a une saveur particulière pour les supporters de l'Olympique. Gagner la coupe nationale serait annoncer, résultats à l'appui, que l'OM est de retour et fait de nouveau peur !
Pour ce faire, la première des cinq étapes qui séparent encore l'OM du stade de France, c'est ce déplacement à Toulouse demain. Les médias spéculent déjà sur les difficultés que va rencontrer Rudi Garcia pour remodeler son attaque en l'absence combinée de Gomis et Njie. Les supporters eux, attendent simplement de voir des guerriers sur le terrain. Le football n'est pas une science exacte mais si les coéquipiers de Maxime Lopez y vont avec le couteau entre les dents, alors ils n'auront pas à s'inquiéter d'une équipe Toulousaine qui les tient toutefois en échec depuis 4 matchs (3 nuls, une élimination en coupe de la Ligue). Rappelons que l'OM reste sur une série de quatre victoires consécutives en championnat. Les joueurs pourront s'appuyer là-dessus.
800 supporters Marseillais sont attendus chauds bouillants comme à l'accoutumée dans le parcage pour chanter à la santé de l'Olympique. 800 supporters qui, espérons-le, pourront dire après le match, « on vient, on gagne et on s'en va ! »
Allez l'OM !
S'il fallait résumer la longue période de vache maigre que constitue l'ère Dreyfus, on pourrait démarrer par énoncer le nombre de victoires de l'OM en coupe de France lors de ce règne (1996-2016). Alors qu'il détient encore à ce jour le record de victoires dans la compétition (10), l'OM n'aura remporté aucune coupe de France lors de ces 20 ans. Pour retrouver trace de la dernière victoire de l'OM, il faut remonter à l'ère Tapie I et aux Huard, Förster et autres Di Meco, Germain, Sauzée. C'était en 1989 ! Ce soir là, la vedette sera une nouvelle fois JPP avec son triplé historique face à Monaco (4-3) et sa bise devenue légendaire sur la joue du président de la République de l'époque, François Mitterrand. JPP avait d'ailleurs confié dans un entretien à OMP, "ça reste le match d'une carrière. S'il doit rester un match, je crois que je garderai celui-là."
Oui mais, voilà, comme dirait le grand Charles, « je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ». Leurs seuls souvenirs se résumeront certainement à ces trois finales qui restent en travers de la gorge. La défaite face à Paris en 2006 (1-2). Celle, encore plus dure à digérer, parce que la décision s'était faite aux tirs au but, face à Sochaux l'année suivante (2-2, 4-5 aux t.a.b). Je vous parle d'un temps où Beye, Taïwo, Cana, Nasri, Ribéry, Niang et Cissé jouaient à l'OM. Tout un programme.
Depuis... les saisons se sont suivies et l'OM a enchaîné les désillusions ne respectant pas au passage l'histoire de l'écusson Marseillais, si riche. Carquefou reste encore dans toutes les têtes. La finale de l'an passé face au QSG (2-4), aussi.
En la saison de grâce I de l'ère McCourt, Rudi Garcia et ses hOMmes pourraient avoir la bonne idée d'essayer de remporter une onzième coupe de France qui lui échappe... depuis 28 ans ! Parce que le QSG est revenu à hauteur glanant lui aussi l'an passé sa decima. Parce que la coupe de France fait partie de l'histoire de l'OM à travers les décennies. Parce que c'est, rappelons-le, la seule compétition qui mêle football amateur et professionnel et a, de facto, une saveur particulière. Parce que ramener une coupe de France après un an de prise de pouvoir ce serait un signe fort lancé tout à la fois aux supporters et à toute la France du foot. Parce que justement, last but not least, cette compétition a une saveur particulière pour les supporters de l'Olympique. Gagner la coupe nationale serait annoncer, résultats à l'appui, que l'OM est de retour et fait de nouveau peur !
Pour ce faire, la première des cinq étapes qui séparent encore l'OM du stade de France, c'est ce déplacement à Toulouse demain. Les médias spéculent déjà sur les difficultés que va rencontrer Rudi Garcia pour remodeler son attaque en l'absence combinée de Gomis et Njie. Les supporters eux, attendent simplement de voir des guerriers sur le terrain. Le football n'est pas une science exacte mais si les coéquipiers de Maxime Lopez y vont avec le couteau entre les dents, alors ils n'auront pas à s'inquiéter d'une équipe Toulousaine qui les tient toutefois en échec depuis 4 matchs (3 nuls, une élimination en coupe de la Ligue). Rappelons que l'OM reste sur une série de quatre victoires consécutives en championnat. Les joueurs pourront s'appuyer là-dessus.
800 supporters Marseillais sont attendus chauds bouillants comme à l'accoutumée dans le parcage pour chanter à la santé de l'Olympique. 800 supporters qui, espérons-le, pourront dire après le match, « on vient, on gagne et on s'en va ! »
Allez l'OM !