Le Mardi 23 Mai 2017 par Mike B
Avec des Bordelais en embuscade, le classement final était entre nos mains. En remportant l'opposition face aux Figatelli, l'OM s'assurait la 5eme place. Chose faite donc ce samedi soir (1-0).
L'Olympique de Marseille termine sa campagne 2016-2017 par une cinquième place méritée, grâce à une belle série en fin de saison. Sans vouloir vous rappeler la mouise dans laquelle on se voyait nager en septembre, cette place acquise était loin d'être facile à imaginer au vu de l'effectif et du jeu proposé. Puis le nouveau repreneur s'est installé, le projet "Champions" a commencé sa mise en place, certains joueurs ont pris conscience qu'ils avaient des choses à prouver, l'effectif s'est étoffé à la trêve, et nous voilà donc au troisième tour de qualification pour la Ligue Europa. Éprouvant.
Yohann Pelé - 6 : Un nouveau clean sheet, après un match où il a passé plus de temps les mains sur les hanches que vraiment sur ses appuis. On va pas s'en plaindre, le gabian n'a pas été inquiété et soigne la statistique favorite de ceux qui lui caressent les plumes. Il réussit quand même à nous faire une relance au pied plein axe sur l'attaquant dont lui seul a le secret, histoire de rappeler aux “Peléïstes” pourquoi un retour de Mandanda serait le bienvenu.
Hiroki Sakaï - 6.5 : De retour de suspension, il semble qu'Hiroki a eu le temps de recharger son moteur Nissan. Hyperactif comme on a aimé le voir cette saison, il a livré un match plein d'envie ponctué par de belles montées et d'un bon blocage de couloir.
Rod Fanni - 5 : Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il a jamais su rassurer les supporters présents au Vélodrome ce samedi. Des transmissions de PHA, un attelage de remorque sur chaque accélération de Saint-Maximin, des alignements hasardeux... Rod Fini ?
Jorge Pires Rolando - 6 : Peu inquiété par le niveau de jeu déconcertant des corses, il a défendu proprement. Il manque de trouver le chemin des filets d'un coup de casque sur corner (59e), mais c'était sans compter sur les faux rebonds que peuvent lui réserver sa tête de genoux.
Patrice Évra - 5 : Il serait bien inspiré de lever la tête avant d'effectuer un centre, on sait jamais, ça pourrait lui rendre service, à lui et à nous. Des montées intéressantes, gâchées par son incapacité à revenir défendre, pire, par le fait qu'il s'arrête totalement une fois le ballon perdu. Il lui a manqué une petite saillie de "Duarig" dans la semaine pour qu'il nous serve un grand match, on peut le comprendre.
William Vainqueur - 7 : Des grosses récupérations, un jeu simple, une grosse présence physique dans les duels... Il s'est démené sur toutes les phases de jeu. Ses qualités indispensables servent l'équilibre global de l'équipe Phocéenne.
Maxime Lopez - 7 : On aurait pu penser que l'impact physique serait un vrai défi pour Lopez, mais c'était sans compter sur la difficulté générale des bastiais à élever leur niveau de jeu à celui d'une formation de Ligue 1. La pauvreté technique des visiteurs face à la richesse technique du n°27, ce n'était simplement pas le même sport. De bonnes combinaisons avec Thauvin, il dépose un corner sur le front de Rolando, et sert le caviar à Gomis pour l'ouverture du score...
Morgan Sanson - 6 : Toujours aussi affolant d'inefficacité quand il se retrouve devant les buts, Morgan a essayé de prendre le relais d'un Payet suspendu en servant de détonateur dans les zones décisives. Il a été forcément moins présent dans la construction du jeu.
Rémy Cabella - 4 : Brouillon et peu lucide, il a perdu bon nombre de ballons qui auraient pu déboucher sur des actions intéressantes. Ce garçon est frustrant à regarder jouer, à 3 ans de la trentaine, il n'a toujours pas réussi à simplifier son jeu. On peut pardonner des passements de jambes et grigris inutiles à un un minot de 20 piges, emporté par la fougue et l'insouciance, mais quand à 27 ans tu n'as qu'une seule saison réussie au plus haut niveau, et à Montpellier... On est en droit de se poser de réelles questions quant à sa place dans le “Champions Project” et même en tant que remplaçant. Cabell-out.
Florian Thauvin - 6,5 : Thauvinho a comme toujours été généreux dans les efforts. Après une première mi-temps moyenne, il a fait danser la carioca aux bastiais à la reprise, multipliant les débordements, les différences et les échanges avec ses coéquipiers. C'est lui qui décale Lopez, qui servira Gomis sur le but.
Bafétimbi Gomis - 6 : On aurait pu compter sans l'aide d'une calculette le nombre de ballons qu'il a touché dans ce match. Son style de jeu n'étant pas adapté à la profondeur, il a souvent dû décrocher très bas pour gratter quelques ballons, pris en tenaille par une défense à trois côté corse. Il n'a pas aidé au développement du jeu de nos Olympiens, mais il a prit l'habitude de camoufler ses mauvais matchs par un but décisif. Encore une fois livré sur un plateau d'argent, c'est donc bien sa tête qui offre la victoire à l'OM.
André-Franck Zambo-Anguissa - NN : Il entre à la 82ème à la place de Lopez pour densifier le milieu de terrain Marseillais et tenir le résultat.
Matheus Doria - NN : Entré pour les dernières minutes à la place de Sanson.
Clinton Njie - NN : Il entre après l'heure de jeu à la place de Cabell-Out, et n'aura eu guère plus d'incidence dans le jeu que son prédécesseur.
Rudi Garcia - 6 : Un schéma de jeu inchangé, une sortie de “RC7” logique à la 65ème. Pas de folie tactique, l'objectif a été atteint. L'équipe qu'il aura prit en cours de route retrouve le chemin de l'Europe.
Saison terminée, place européenne acquise, c'est maintenant que les choses sérieuses vont commencer. Nous sommes tous déjà impatients de voir à quoi ressemblera le mercato estivale du "OM Champions Project" qui ouvrira le 9 Juin prochain. Certains points relevés dans la presse jusqu'à présent pouvant être rassurants (Abdennour, Mandanda, Koscielny, un grand n°9...) d'autres l'étant beaucoup moins (Rami, Cabaye, Sissokho, Giroud, Gomis...), une chose est sûre, nous n'avons certainement pas fini de nous ronger les ongles.
C'est ce que nous fait vivre l'OM. C'est notre passion, faites de hauts et de bas, et cette année encore n'aura pas fait exception.
On se retrouvera bien vite, pour une nouvelle page d'histoire de notre club.
La bise et un jaune.
L'Olympique de Marseille termine sa campagne 2016-2017 par une cinquième place méritée, grâce à une belle série en fin de saison. Sans vouloir vous rappeler la mouise dans laquelle on se voyait nager en septembre, cette place acquise était loin d'être facile à imaginer au vu de l'effectif et du jeu proposé. Puis le nouveau repreneur s'est installé, le projet "Champions" a commencé sa mise en place, certains joueurs ont pris conscience qu'ils avaient des choses à prouver, l'effectif s'est étoffé à la trêve, et nous voilà donc au troisième tour de qualification pour la Ligue Europa. Éprouvant.
Yohann Pelé - 6 : Un nouveau clean sheet, après un match où il a passé plus de temps les mains sur les hanches que vraiment sur ses appuis. On va pas s'en plaindre, le gabian n'a pas été inquiété et soigne la statistique favorite de ceux qui lui caressent les plumes. Il réussit quand même à nous faire une relance au pied plein axe sur l'attaquant dont lui seul a le secret, histoire de rappeler aux “Peléïstes” pourquoi un retour de Mandanda serait le bienvenu.
Hiroki Sakaï - 6.5 : De retour de suspension, il semble qu'Hiroki a eu le temps de recharger son moteur Nissan. Hyperactif comme on a aimé le voir cette saison, il a livré un match plein d'envie ponctué par de belles montées et d'un bon blocage de couloir.
Rod Fanni - 5 : Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il a jamais su rassurer les supporters présents au Vélodrome ce samedi. Des transmissions de PHA, un attelage de remorque sur chaque accélération de Saint-Maximin, des alignements hasardeux... Rod Fini ?
Jorge Pires Rolando - 6 : Peu inquiété par le niveau de jeu déconcertant des corses, il a défendu proprement. Il manque de trouver le chemin des filets d'un coup de casque sur corner (59e), mais c'était sans compter sur les faux rebonds que peuvent lui réserver sa tête de genoux.
Patrice Évra - 5 : Il serait bien inspiré de lever la tête avant d'effectuer un centre, on sait jamais, ça pourrait lui rendre service, à lui et à nous. Des montées intéressantes, gâchées par son incapacité à revenir défendre, pire, par le fait qu'il s'arrête totalement une fois le ballon perdu. Il lui a manqué une petite saillie de "Duarig" dans la semaine pour qu'il nous serve un grand match, on peut le comprendre.
William Vainqueur - 7 : Des grosses récupérations, un jeu simple, une grosse présence physique dans les duels... Il s'est démené sur toutes les phases de jeu. Ses qualités indispensables servent l'équilibre global de l'équipe Phocéenne.
Maxime Lopez - 7 : On aurait pu penser que l'impact physique serait un vrai défi pour Lopez, mais c'était sans compter sur la difficulté générale des bastiais à élever leur niveau de jeu à celui d'une formation de Ligue 1. La pauvreté technique des visiteurs face à la richesse technique du n°27, ce n'était simplement pas le même sport. De bonnes combinaisons avec Thauvin, il dépose un corner sur le front de Rolando, et sert le caviar à Gomis pour l'ouverture du score...
Morgan Sanson - 6 : Toujours aussi affolant d'inefficacité quand il se retrouve devant les buts, Morgan a essayé de prendre le relais d'un Payet suspendu en servant de détonateur dans les zones décisives. Il a été forcément moins présent dans la construction du jeu.
Rémy Cabella - 4 : Brouillon et peu lucide, il a perdu bon nombre de ballons qui auraient pu déboucher sur des actions intéressantes. Ce garçon est frustrant à regarder jouer, à 3 ans de la trentaine, il n'a toujours pas réussi à simplifier son jeu. On peut pardonner des passements de jambes et grigris inutiles à un un minot de 20 piges, emporté par la fougue et l'insouciance, mais quand à 27 ans tu n'as qu'une seule saison réussie au plus haut niveau, et à Montpellier... On est en droit de se poser de réelles questions quant à sa place dans le “Champions Project” et même en tant que remplaçant. Cabell-out.
Florian Thauvin - 6,5 : Thauvinho a comme toujours été généreux dans les efforts. Après une première mi-temps moyenne, il a fait danser la carioca aux bastiais à la reprise, multipliant les débordements, les différences et les échanges avec ses coéquipiers. C'est lui qui décale Lopez, qui servira Gomis sur le but.
Bafétimbi Gomis - 6 : On aurait pu compter sans l'aide d'une calculette le nombre de ballons qu'il a touché dans ce match. Son style de jeu n'étant pas adapté à la profondeur, il a souvent dû décrocher très bas pour gratter quelques ballons, pris en tenaille par une défense à trois côté corse. Il n'a pas aidé au développement du jeu de nos Olympiens, mais il a prit l'habitude de camoufler ses mauvais matchs par un but décisif. Encore une fois livré sur un plateau d'argent, c'est donc bien sa tête qui offre la victoire à l'OM.
André-Franck Zambo-Anguissa - NN : Il entre à la 82ème à la place de Lopez pour densifier le milieu de terrain Marseillais et tenir le résultat.
Matheus Doria - NN : Entré pour les dernières minutes à la place de Sanson.
Clinton Njie - NN : Il entre après l'heure de jeu à la place de Cabell-Out, et n'aura eu guère plus d'incidence dans le jeu que son prédécesseur.
Rudi Garcia - 6 : Un schéma de jeu inchangé, une sortie de “RC7” logique à la 65ème. Pas de folie tactique, l'objectif a été atteint. L'équipe qu'il aura prit en cours de route retrouve le chemin de l'Europe.
Saison terminée, place européenne acquise, c'est maintenant que les choses sérieuses vont commencer. Nous sommes tous déjà impatients de voir à quoi ressemblera le mercato estivale du "OM Champions Project" qui ouvrira le 9 Juin prochain. Certains points relevés dans la presse jusqu'à présent pouvant être rassurants (Abdennour, Mandanda, Koscielny, un grand n°9...) d'autres l'étant beaucoup moins (Rami, Cabaye, Sissokho, Giroud, Gomis...), une chose est sûre, nous n'avons certainement pas fini de nous ronger les ongles.
C'est ce que nous fait vivre l'OM. C'est notre passion, faites de hauts et de bas, et cette année encore n'aura pas fait exception.
On se retrouvera bien vite, pour une nouvelle page d'histoire de notre club.
La bise et un jaune.