Le Samedi 04 Novembre 2017 par Casual Mars
Les supporters marseillais peut-être, plus que les joueurs olympiens, se souviendront de ce match à Guimarães. Les incidents entre l'ancien joueur de la Juve et les supporters pourraient avoir des répercussions profondes sur les relations entre l'OM et les groupes de supporters. Il semble qu'une réelle fracture s'installe désormais entre Eyraud et les associations, particulièrement avec celles qui possèdent une mentalité ultra.
Ce matin, le quotidien sportif L'équipe nous expliquait que le supporter qui a été frappé par Évra était encore sous le coup de la colère, alors qu'il se trouvait dans l'avion pour revenir à Marseille. ce dernier se serait exclamé, alors qu'il discutait avec ses potes ainsi que les stadiers du club : « Si Évra n'est pas sanctionné, on monte direct à la Commanderie ! » Celui qui a reçu le coup est membre des Fanatics Marseille 1988 et comme de nombreux autres supporters dans son groupe, il est de tous les déplacements. Un membre réellement actif de ce qu'on appelle le Douzième hOMme. Hier, il confiait ne pas vouloir porter plainte contre Évra et espérait juste que son abonnement au Stade Vélodrome ne soit pas annulé par la direction olympienne.
Du côté de la direction olympienne justement, cette affaire est ressentie de manière plus dramatique qu'une simple anecdote malencontreuse. Dans le communiqué du club, les comportements des supporters sont davantage pointés du doigt que le high-kick porté par Évra :
« Les premiers résultats de l'enquête interne font apparaître un comportement inacceptable de la part d'une poignée de provocateurs ayant proféré des injures haineuses particulièrement graves [...] Le club poursuit son enquête et utilisera tous les moyens de droit à sa disposition à l'encontre d'individus qui, sous couvert de leur passion pour l'OM, mettent en danger sa réputation en pénétrant sur le terrain et en injuriant un joueur au lieu de le soutenir. »
Parmi les supporters présents sur la pelouse de l'Estádio D. Afonso Henriques se trouvait des Fanatics, des MTP et des Yankee. La direction de l'Olympique de Marseille vise tous les groupes. « Eyraud va les forcer à faire le ménage chez eux... ou il le fera lui-même », confie un de ses proches.
Nous y voilà. JHE compte profiter d'une faute grave d'un de ses joueurs envers un supporter pour retourner la faute contre ceux qui sont derrière le club depuis bien plus d'années que lui ne le sera jamais. Et donc, ainsi instrumentaliser cet incident pour régler ses comptes avec les supporters. Le loup sort du bois...
Certains dirigeants de groupe, comme Michel Tonini (Yankee), qui était lui aussi présent au Portugal, ont compris l'impact symbolique de ce qu'il s'est passé jeudi à Guimarães : la tension entre direction et supporters pourrait atteindre un point de non-retour. Le club risque de nouvelles sanctions de la part de l'UEFA, pour cause d'envahissement de pelouse et une fois encore, comme toujours, pour usage de fumigènes. Dans sa version ds faits, le président des YNM87 insiste sur l'agissement d'Évra. Ce dernier n'a semble-t-il pas supporté d'être chambré pour une frappe ratée à l'échauffement. Tonini demande des poursuites pénales contre le joueur.
« Il y a une enquête interne, on va la suivre attentivement, confie un responsable d'asso. Il y a trois ans, un adhérent des Yankee s'est battu avec un stadier, il s'est pris trois ans d'interdiction de stade, a croupi aux Baumettes un mois en attendant son procès. L'OM se constitue systématiquement partie civile quand ses supporters sont concernés par des voies de fait. Là, c'est un salarié de l'OM qui a tapé sur un fan, on va voir leur attitude. »
Le dispositif de sécurité qui a été déployé par le club à Guimarães paraît très léger : seulement treize stadiers encadraient les 500 supporters. Ces derniers, bien connus et respectés par les groupes de supporters, avaient contribué à éviter un envahissement du terrain à Louis-II alors que ceux censés représenter et défendre note club se prenaient une violente humiliation. Jeudi soir, dans un parcage situé juste en bas du stade et sans renforts de sécurité fournis par l'UEFA ni même de stadiers locaux, les treize stadiers marseillais étaient dispersés au moment de l'altercation. Certains d'entre eux réglaient un problème de consignes à l'entrée alors que d'autres évitaient des échauffourées entre des supporters olympiens et des ultras portugais qui avaient enfilé des maillots du Paris-SG en guise de provocation. Seulement trois stadiers membres de l'OM étaient sur le bord de la pelouse, où Évra a déclenché son coup de pied.
Donc, si une conclusion doit être tirée de toute cette histoire, les erreurs sont partagées. Le joueur surtout mais aussi d'une certaine manière la direction de l'OM ont également une part de responsabilité, il serait bon qu'ils ne l'oublient pas. Un joueur qui est mauvais sur le terrain depuis des semaines mais qui excelle dans les vidéos ridicules sur un réseau social, qui se fait chambrer pour une frappe manquée à l'échauffement, puis qui reçoit quelques insultes, n'a pas à perdre son sang froid et à frapper un supporter du club dans lequel il est salarié. Rien ne le justifie, rien ne l'excuse ! Quant à Monsieur Eyraud, qu'il ait bien conscience que s'il tente de dissoudre une ou plusieurs associations de supporters, ou qu'il fait interdire de stade plusieurs supporters à cause de cet incident, il déclenchera très certainement une guerre ouverte avec ceux qui ont toujours défendue, au prix de nombreux sacrifices, l'institution Olympique de Marseille. Ces derniers étaient là à soutenir l'OM aux quatre coins de France et d'Europe déjà bien avant son arrivée et continueront de le défendre pendant encore très longtemps après son départ. ALLEZ L'OM ! LIBERTÉ POUR LES ULTRAS !
Ce matin, le quotidien sportif L'équipe nous expliquait que le supporter qui a été frappé par Évra était encore sous le coup de la colère, alors qu'il se trouvait dans l'avion pour revenir à Marseille. ce dernier se serait exclamé, alors qu'il discutait avec ses potes ainsi que les stadiers du club : « Si Évra n'est pas sanctionné, on monte direct à la Commanderie ! » Celui qui a reçu le coup est membre des Fanatics Marseille 1988 et comme de nombreux autres supporters dans son groupe, il est de tous les déplacements. Un membre réellement actif de ce qu'on appelle le Douzième hOMme. Hier, il confiait ne pas vouloir porter plainte contre Évra et espérait juste que son abonnement au Stade Vélodrome ne soit pas annulé par la direction olympienne.
Du côté de la direction olympienne justement, cette affaire est ressentie de manière plus dramatique qu'une simple anecdote malencontreuse. Dans le communiqué du club, les comportements des supporters sont davantage pointés du doigt que le high-kick porté par Évra :
« Les premiers résultats de l'enquête interne font apparaître un comportement inacceptable de la part d'une poignée de provocateurs ayant proféré des injures haineuses particulièrement graves [...] Le club poursuit son enquête et utilisera tous les moyens de droit à sa disposition à l'encontre d'individus qui, sous couvert de leur passion pour l'OM, mettent en danger sa réputation en pénétrant sur le terrain et en injuriant un joueur au lieu de le soutenir. »
Parmi les supporters présents sur la pelouse de l'Estádio D. Afonso Henriques se trouvait des Fanatics, des MTP et des Yankee. La direction de l'Olympique de Marseille vise tous les groupes. « Eyraud va les forcer à faire le ménage chez eux... ou il le fera lui-même », confie un de ses proches.
Nous y voilà. JHE compte profiter d'une faute grave d'un de ses joueurs envers un supporter pour retourner la faute contre ceux qui sont derrière le club depuis bien plus d'années que lui ne le sera jamais. Et donc, ainsi instrumentaliser cet incident pour régler ses comptes avec les supporters. Le loup sort du bois...
Certains dirigeants de groupe, comme Michel Tonini (Yankee), qui était lui aussi présent au Portugal, ont compris l'impact symbolique de ce qu'il s'est passé jeudi à Guimarães : la tension entre direction et supporters pourrait atteindre un point de non-retour. Le club risque de nouvelles sanctions de la part de l'UEFA, pour cause d'envahissement de pelouse et une fois encore, comme toujours, pour usage de fumigènes. Dans sa version ds faits, le président des YNM87 insiste sur l'agissement d'Évra. Ce dernier n'a semble-t-il pas supporté d'être chambré pour une frappe ratée à l'échauffement. Tonini demande des poursuites pénales contre le joueur.
« Il y a une enquête interne, on va la suivre attentivement, confie un responsable d'asso. Il y a trois ans, un adhérent des Yankee s'est battu avec un stadier, il s'est pris trois ans d'interdiction de stade, a croupi aux Baumettes un mois en attendant son procès. L'OM se constitue systématiquement partie civile quand ses supporters sont concernés par des voies de fait. Là, c'est un salarié de l'OM qui a tapé sur un fan, on va voir leur attitude. »
Le dispositif de sécurité qui a été déployé par le club à Guimarães paraît très léger : seulement treize stadiers encadraient les 500 supporters. Ces derniers, bien connus et respectés par les groupes de supporters, avaient contribué à éviter un envahissement du terrain à Louis-II alors que ceux censés représenter et défendre note club se prenaient une violente humiliation. Jeudi soir, dans un parcage situé juste en bas du stade et sans renforts de sécurité fournis par l'UEFA ni même de stadiers locaux, les treize stadiers marseillais étaient dispersés au moment de l'altercation. Certains d'entre eux réglaient un problème de consignes à l'entrée alors que d'autres évitaient des échauffourées entre des supporters olympiens et des ultras portugais qui avaient enfilé des maillots du Paris-SG en guise de provocation. Seulement trois stadiers membres de l'OM étaient sur le bord de la pelouse, où Évra a déclenché son coup de pied.
Donc, si une conclusion doit être tirée de toute cette histoire, les erreurs sont partagées. Le joueur surtout mais aussi d'une certaine manière la direction de l'OM ont également une part de responsabilité, il serait bon qu'ils ne l'oublient pas. Un joueur qui est mauvais sur le terrain depuis des semaines mais qui excelle dans les vidéos ridicules sur un réseau social, qui se fait chambrer pour une frappe manquée à l'échauffement, puis qui reçoit quelques insultes, n'a pas à perdre son sang froid et à frapper un supporter du club dans lequel il est salarié. Rien ne le justifie, rien ne l'excuse ! Quant à Monsieur Eyraud, qu'il ait bien conscience que s'il tente de dissoudre une ou plusieurs associations de supporters, ou qu'il fait interdire de stade plusieurs supporters à cause de cet incident, il déclenchera très certainement une guerre ouverte avec ceux qui ont toujours défendue, au prix de nombreux sacrifices, l'institution Olympique de Marseille. Ces derniers étaient là à soutenir l'OM aux quatre coins de France et d'Europe déjà bien avant son arrivée et continueront de le défendre pendant encore très longtemps après son départ. ALLEZ L'OM ! LIBERTÉ POUR LES ULTRAS !