Le Samedi 17 Mars 2018 par Marwen
Dans la semaine la plus excitante depuis le début de la saison et depuis fort logntemps, la première étape a été franchie avec brio jeudi soir à Bilbao. Maintenant que notre Olympique est qualifié pour les quarts de finale de l'Europa League, nous pouvons nous concentrer sur le match face à Lyon pour assurer quasi-définitivement le podium et regarder vers Monaco pour aller chercher la 2ème place.
Ne nous mentons pas, cela fait très longtemps que nous attendons une victoire face à un adversaire direct dans un match aussi important. La dernière fois qu'une telle victoire s'est produite, c'était face à Monaco sous Bielsa. L'occasion est trop belle pour porter l'estocade à ce rival honni qu'est Lyon demain soir.
Cela fait bien longtemps cette saison que les courbes marseillaises et lyonnaises se sont croisées. Voilà un bon mois et demi que la troupe de Genesio marque le pas. Une seule victoire en championnat, une élimination cette semaine en Europa League, une tension apparente toujours plus grande entre les joueurs de l'effectif lyonnais et leur entraineur, un jeu en total déliquescence, voilà le tableau qu'offre le club rhodanien. En regard de cette méforme, la sérénité de nos ouailles est en total décalage : une qualification obtenue en patron face à Bilbao, une marge conséquente en Ligue 1, une sérénité qui se dégage de plus en plus.
Un OM sûr de ses forces face à un Lyon en plein doute, voilà le décor qui nous est proposé demain soir. Ce n'est pas pour autant que la partie sera gagnée d'avance. Lyon, en effet, s'est toujours mis au niveau lors des gros matchs comme en témoignent ses trois victoires à domicile contre les autres membres du top 4. En revanche l'escouade lyonnaise s'est incliné au Parc des Princes et à Louis II. Il conviendra donc de ne pas partir avec une confiance démesurée au risque d'aller aux devants d'une grande déconvenue. Les qualités de l'équipe lyonnaise peuvent en effet parfaitement coller à nos défauts. Les Lyonnais affectionnent tout particulièrement le jeu en contre et possèdent les joueurs dans leur effectif capables de faire mal (Aouar notamment) s'ils sont dans un bon jour et décident de ne pas jouer les solistes (Mariano, Depay, Cornet). Gare donc au syndrome de Sisyphe. Nous voilà avec notre rocher presque au sommet, après six années loin de la Ligue des Champions. Même si Camus nous invite à l'imaginer heureux, évitons de voir le rocher dévaler aux alentours de 23h demain soir.
Une rencontre opposant l'OM à Lyon dépasse évidemment allègrement le cadre du football. L'inimitié qui existe entre les supporters des deux clubs puisent ses racines dans la politique. Les Bad Gones et leurs origines d'extrême-droite encore bien présentes face aux South Winners, pionners du mouvement antifasciste dans les tribunes françaises, ont marqué ce choc de Ligue 1. Leurs affrontements font partie de l'histoire de ce match. Marseille contre Lyon c'est également un affrontement entre deux villes que tout oppose ou presque. Lyon la bourgeoise contre Marseille la populaire en somme.
La ville de Marseille resplendit par ses hauts faits affirme la devise inscrite sur les armoiries – « Actibus immensis urbs fulget Massiliensis » en version originale – que les joueurs brillent demain soir pour faire briller notre ville et la ramener en Ligue des Champions.
Ne nous mentons pas, cela fait très longtemps que nous attendons une victoire face à un adversaire direct dans un match aussi important. La dernière fois qu'une telle victoire s'est produite, c'était face à Monaco sous Bielsa. L'occasion est trop belle pour porter l'estocade à ce rival honni qu'est Lyon demain soir.
Cela fait bien longtemps cette saison que les courbes marseillaises et lyonnaises se sont croisées. Voilà un bon mois et demi que la troupe de Genesio marque le pas. Une seule victoire en championnat, une élimination cette semaine en Europa League, une tension apparente toujours plus grande entre les joueurs de l'effectif lyonnais et leur entraineur, un jeu en total déliquescence, voilà le tableau qu'offre le club rhodanien. En regard de cette méforme, la sérénité de nos ouailles est en total décalage : une qualification obtenue en patron face à Bilbao, une marge conséquente en Ligue 1, une sérénité qui se dégage de plus en plus.
Un OM sûr de ses forces face à un Lyon en plein doute, voilà le décor qui nous est proposé demain soir. Ce n'est pas pour autant que la partie sera gagnée d'avance. Lyon, en effet, s'est toujours mis au niveau lors des gros matchs comme en témoignent ses trois victoires à domicile contre les autres membres du top 4. En revanche l'escouade lyonnaise s'est incliné au Parc des Princes et à Louis II. Il conviendra donc de ne pas partir avec une confiance démesurée au risque d'aller aux devants d'une grande déconvenue. Les qualités de l'équipe lyonnaise peuvent en effet parfaitement coller à nos défauts. Les Lyonnais affectionnent tout particulièrement le jeu en contre et possèdent les joueurs dans leur effectif capables de faire mal (Aouar notamment) s'ils sont dans un bon jour et décident de ne pas jouer les solistes (Mariano, Depay, Cornet). Gare donc au syndrome de Sisyphe. Nous voilà avec notre rocher presque au sommet, après six années loin de la Ligue des Champions. Même si Camus nous invite à l'imaginer heureux, évitons de voir le rocher dévaler aux alentours de 23h demain soir.
Une rencontre opposant l'OM à Lyon dépasse évidemment allègrement le cadre du football. L'inimitié qui existe entre les supporters des deux clubs puisent ses racines dans la politique. Les Bad Gones et leurs origines d'extrême-droite encore bien présentes face aux South Winners, pionners du mouvement antifasciste dans les tribunes françaises, ont marqué ce choc de Ligue 1. Leurs affrontements font partie de l'histoire de ce match. Marseille contre Lyon c'est également un affrontement entre deux villes que tout oppose ou presque. Lyon la bourgeoise contre Marseille la populaire en somme.
La ville de Marseille resplendit par ses hauts faits affirme la devise inscrite sur les armoiries – « Actibus immensis urbs fulget Massiliensis » en version originale – que les joueurs brillent demain soir pour faire briller notre ville et la ramener en Ligue des Champions.