Ce soir, notre Olympique de Marseille joue sa première demie-finale d'une compétition depuis la saison 03-04. 

Ce match semble abordable, nous connaissons l'équipe adverse et, même si, le résultats des deux matchs précédents ne sont pas en notre faveur, nous avons bien tenu et rivalisé avec une équipe qui n'était pas l'équipe type et n'avait pas le niveau actuel. De plus, nous avons écrasé le RB Leipzig au dernier tour qui est sensé être la « Grande sœur » de Salzburg.


Pour ce match, cela peut paraître un peu futile à préciser, mais il va falloir marquer une tonne de buts. En effet, nous jouons le premier match à domicile, et il est toujours compliqué de jouer un premier match, la pression peut amener à faire des erreurs, en défense ou en attaque alors que le match à domicile est le plus important des deux rencontres. De plus, le RB Salzburg a éliminé la Lazio au tour précédent après avoir perdu le premier match 4 à 2 et en ayant gagné le deuxième 4-1 avec 4 buts inscrits en 5 minutes. Il parait donc nécessaire de ne pas se contenter de marquer un ou deux buts, même avec une avance de 4 buts nous ne serions pas certains d'être qualifié. 

Voyons donc quel est l'état de forme de notre attaque ces dernières semaines et pourquoi, si la hargne est là, nous pouvons trouer les filets autrichiens ce soir.

Mitrouglou, meilleur buteur européen.

Mitroglou, il est compliqué d'évoquer le cas de ce joueur mais, ici, nous nous concentrons sur les dernières semaines et sur la forme légendaire de nos attaquants et Mitroglou ne fait pas uniquement de la figuration. 

En 2018, Mitroglou c'est 6 buts en 164 minutes soit, 1 but toutes les 27 mins. Je veux bien qu'il ne soit pas le plus charismatique des attaquants mais qui dit mieux dans les cinq grands championnats ? 

Nouvellement repassé devant Germain, Mitroglou fait parti de l'attaque XXL de l'OM de ces dernière semaines qui en est à 25 buts en 10 matchs. 

Ocampos, il est encore là lui ? 

Qui ne fut pas étonné du retour de ce joueur l'été dernier ? Ne s'étant jamais vraiment imposé comme un joueur particulièrement bon, Ocampos est revenu d'un prêt en Italie, d'abord Gênes puis l'AC Milan. Ne s'étant pas non plus imposé dans ce championnat, il est de retour pour cette nouvelle saison. 

Acharné, Ocampos l'a toujours été, il est toujours le premier à se battre pour récupérer un ballon son principal problème cependant c'est qu'il se battait pour récupérer des ballons qu'il avait lui-même perdu. C'est sur ce point qu'il s'est considérablement améliorer et cela se remarque au travers de ses stats. 

Lucas Ocampos en est à 9 buts et 2 passes décisives cette saison soit sa meilleur saison, il n'avait pas atteint ce niveau même lorsqu'il jouait en deuxième division argentine. Ocampos fait également entièrement parti de cette attaque de l'Olympique de Marseille, auteur du doublé lors du match retour contre l'Athlétic Club en 1/8è de Finales, il nous reste plus qu'à espérer qu'il continue à pleinement participer à l'animation offensive de l'équipe. 

Thauvin, symbole du projet.

Le premier à être revenu, avant le rachat de Mc Court, Thauvin est devenu le meilleur joueur de l'OM. 

Il en est à 19 buts et et 19 passes décisives cette saison, sa meilleure, et de loin. L'ensemble du jeu de l'équipe penche sur le côté droit uniquement de par la présence de Thauvin, Sakai ou Sarr s'entendent très bien avec lui, viennent souvent en soutien et leur travail défensif permet à Thavin de pleinement s'exprimer, il sait qu'il aurait toujours son latéral derrière lui. 

Souvent comparé à Robben, Thauvin s'est crée une « spéciale », départ sur son aile, il repique vers la surface pour enchaîner avec un ballon pleine lucarne. Il ne reste plus qu'à espérer qu'il en mette plusieurs ce soir et le chemin vers Lyon sera bien ouvert. Sinon, il lui restera pas mal d'autre options pour aller marquer, on lui fait confiance.

Payet, le retour, le vrai. 

Le niveau de jeu de Dimitri Payet, avouons-le, était faible depuis son retour de West-Ham l'année dernière. Non sélectionné pour le dernier rassemblement en Bleu, il est de retour à son meilleur niveau, et cela se voit. 

Le meneur de jeu de l'OM a inscrit quatre buts et délivré sept passes décisives sur les 10 derniers matchs de l'équipe, un apport offensif non négligeable. Mais au delà des simples statistiques, le retour de Payet se fait dans le spectacle.

Ce qui ressort de cette équipe cette année, c'est qu'elle prend du plaisir, depuis combien d'année nous n'avons pas eu des joueurs toujours le sourire au lèvres ? Des joueurs qui donnent l'impression d'en avoir quelque chose à faire du maillot qu'ils portent ? Depuis combien d'année n'avons-nous pas pris du plaisir à regarder notre équipe ? Certes il y eu l'année Bielsa, spectaculaire, mais qui n'aura pas duré toute l'année et qui aura éclaté l'équipe, le début de la fin de l'ère La Burne. 

Payet est l'élément de ces dernières semaines qui illustre le mieux ce spectacle qui est fourni chaque semaine par nos joueurs, les deux bijoux qu'il a inscrit contre Leipzig - dont un est refusé pour une faute de Mitroglou - ou la frappe sur le poteau après avoir traverser l'ensemble du terrain et éliminer « l'équipe » de Lille tout entière, sont autant d'élément qui montre le retour en force de notre meneur de jeu.

De là à se dire que l'investissement financier valait le coup, il n'y a qu'un pas. 


L'OM a les forces nécessaires pour se qualifier, les attaquants répondent présents depuis quelques mois déjà, à eux de ne pas faiblir ce soir et de tout faire pour continuer sur leur lancée.