Le Samedi 28 Avril 2018 par Mvlik1899
Comme nous avons pu le voir dans l'acte 1 de ces joutes verbales, JHE a frontalement attaqué Aulas ainsi que son club, Lyon. Il considère toutefois son homologue lyonnais comme "le plus grand des dirigeants du football français encore en activité" mais aussi comme un maître dans l'art de la provocation. Ce dernier a d'ailleurs, répondu à notre président dans le quotidien L'Equipe et a, comme à son habitude, joué la vierge effarouchée.
Jean-Michel Aulas a fait part de son étonnement suite aux attaques faites par J-H Eyraud, trouvant ces dernières "tellement désagréables", lui qui ne semble que très peu conscient du mépris et de la lassitude que commence à éprouver le football français envers sa personne et son club. Le président lyonnais, fidèle à ses habitudes, prend la peine de justifier l'imbroglio autour de la date de la réunion devant la commission de discipline.
"Vulgairement, je dirais qu'il a pété les plombs car je suis choqué par ces attaques personnelles. Il dit que nous avons demandé des reports mais nous avons le droit à demander un, ce que nous avons fait car Vincent Ponsot (directeur général adjoint lyonnais) et Maître Joseph Aguerra, notre avocat, étaient en vacances. Il y a eu une proposition pour le 3 mai et on est finalement revenu en arrière à la demande de Marseille. Tout ce qu'il dit est faux. Je pense qu'il est en train de se justifier vis-à-vis des groupes de supporters est très éloignée de ce qu'il avait tenté d'obtenir."
Pour les lyonnais, les arguments retenus par nos dirigeants nous auraient donc porté préjudice au cours d'une séance qualifiée de "surréaliste" par Me Aguera (avocat de Lyon) qui s'avoue stupéfait de la critique faite par J-H Eyraud à l'égard de la commission qui s'est levée pour accueillir la direction lyonnaise, mais pas la notre ; ce qui représente un manque de respect évident.
"Je suis stupéfait, on parle de gens qui se sont levés mais on est arrivés tous en même temps..."
L'avocat du club rhodanien ira même jusqu'à se plaindre de la volonté de nos représentants à cette réunion de mettre en évidence la responsabilité du club et surtout des joueurs lyonnais dans cette affaire. Pourtant, cela est tout à fait logique au vu des provocations qui ont eu lieu au cours de cette rencontre.
"J'ai été stupéfait de l'agressivité avec laquelle ils ont attaqué le club et la commission. Déjà, ils sont venus avec un rapport de 37 pages sans nous l'avoir envoyé, ce qui est contraire à tout principe déontologique."
S'insurgeant ensuite de la présentation du dossier par J-H Eyraud :
"Ce power-point était un peu surréaliste, il y avait même le maillot de Fekir à Saint-Etienne. On a dit que nous étions des provocateurs. Qu'ils défendent Rami, c'est leur droit, mais que l'OM demande à ce que huit joueurs de Lyon soient convoqués et sanctionnés ! En en plus ils voulaient un retrait de point. La commission a même dit : "Défendez Rami mais n'attaquez pas les autres". Sur les vidéos, on voit Mandanda mettre Diakhaby à terre à deux reprises mais on a pas demandé à Mandanda de passer devant la commission. A la fin, le président de l'OM a fait une déclaration : "Je vous demande de rendre justice, et si vous ne le faites pas, j'en tirerai toutes les conséquences." Jean-Michel Aumas a pourtant expliqué que la voiture des dirigeants de Lyon avait été coursée à la fin du match au Vélodrome et qu'il a fallu l'intervention de la BAC pour couper la route aux poursuivants. Ils croient peut-être qu'ils vont être 2es ou 3es sur tapis vert. La commission a pris une décision plein de sagesse et d'équilibre."
En bonne victime, le président lyonnais va se plaindre du comportement de Jacques Henri Eyraud et se permettre de le critiquer. Pourtant, cette critique se concentrera davantage sur la forme que sur le fond. Une belle manière de faire du bruit inutilement.
"Quand il dit que j'ai menacé, j'ai effectivement dit que ses propos étaient diffamatoires. Ce sont des dénonciations calomnieuses, ce qui a été fait contre nous, contre Lopes, comme dans cette initiative. Je suis vraiment surpris qu'un administrateur de la Ligue puisse avoir cette attitude. Il est en train de disjoncter. Il oublie que, quand la décision a été donnée, il twittait trentre minute plus tard : "J'ai compris..." Tout le monde sait à quoi il faisait référence (à une phrase de Bernard Tapie en 1990). Je l'ai interpellé pour savoir ce qu'il avait compris mais je n'ai pas reçu de réponse. Et quand il m'appelle "Don Giovanni Michele"... C'est encore de la dénonciation calomnieuse. Il dit qu'il veut rendre coup pour coup mais, moi, j'ai été convoqué par le conseil national de l'éthique pour avoir tenu des propos avec humour dans l'émission L'Equipe d'Estelle. Là, ce n'est pas de l'humour. Je vais prendre de la hauteur même si, franchement, je ne comprends pas."
Aux attaques objectives et fondées sur des faits émises par Jacques Henri Eyraud, l'avocat du club lyonnais et Jean-Michel Aulas répondent par des critiques abjectes et peu convaincantes, s'appuyant sur des aspects esthétiques et non pas sur les faits en eux-mêmes. Une vulgaire façon de répondre à la critique de façon détournée. On peut constater à travers cette interview donnée au journal L'Equipe toute la rhétorique et l'art du bachotage du président lyonnais. Autre point susceptible de nous questionner, ne peut-on pas, tout comme l'a fait l'avocat lyonnais avec JHE, reprocher à Aulas d'attaquer notre président plutôt que de se défendre ? Quoiqu'il en soit, nous soutenons notre président face à toute la mascarade que représente ce club de Lyon.
Jean-Michel Aulas a fait part de son étonnement suite aux attaques faites par J-H Eyraud, trouvant ces dernières "tellement désagréables", lui qui ne semble que très peu conscient du mépris et de la lassitude que commence à éprouver le football français envers sa personne et son club. Le président lyonnais, fidèle à ses habitudes, prend la peine de justifier l'imbroglio autour de la date de la réunion devant la commission de discipline.
"Vulgairement, je dirais qu'il a pété les plombs car je suis choqué par ces attaques personnelles. Il dit que nous avons demandé des reports mais nous avons le droit à demander un, ce que nous avons fait car Vincent Ponsot (directeur général adjoint lyonnais) et Maître Joseph Aguerra, notre avocat, étaient en vacances. Il y a eu une proposition pour le 3 mai et on est finalement revenu en arrière à la demande de Marseille. Tout ce qu'il dit est faux. Je pense qu'il est en train de se justifier vis-à-vis des groupes de supporters est très éloignée de ce qu'il avait tenté d'obtenir."
Pour les lyonnais, les arguments retenus par nos dirigeants nous auraient donc porté préjudice au cours d'une séance qualifiée de "surréaliste" par Me Aguera (avocat de Lyon) qui s'avoue stupéfait de la critique faite par J-H Eyraud à l'égard de la commission qui s'est levée pour accueillir la direction lyonnaise, mais pas la notre ; ce qui représente un manque de respect évident.
"Je suis stupéfait, on parle de gens qui se sont levés mais on est arrivés tous en même temps..."
L'avocat du club rhodanien ira même jusqu'à se plaindre de la volonté de nos représentants à cette réunion de mettre en évidence la responsabilité du club et surtout des joueurs lyonnais dans cette affaire. Pourtant, cela est tout à fait logique au vu des provocations qui ont eu lieu au cours de cette rencontre.
"J'ai été stupéfait de l'agressivité avec laquelle ils ont attaqué le club et la commission. Déjà, ils sont venus avec un rapport de 37 pages sans nous l'avoir envoyé, ce qui est contraire à tout principe déontologique."
S'insurgeant ensuite de la présentation du dossier par J-H Eyraud :
"Ce power-point était un peu surréaliste, il y avait même le maillot de Fekir à Saint-Etienne. On a dit que nous étions des provocateurs. Qu'ils défendent Rami, c'est leur droit, mais que l'OM demande à ce que huit joueurs de Lyon soient convoqués et sanctionnés ! En en plus ils voulaient un retrait de point. La commission a même dit : "Défendez Rami mais n'attaquez pas les autres". Sur les vidéos, on voit Mandanda mettre Diakhaby à terre à deux reprises mais on a pas demandé à Mandanda de passer devant la commission. A la fin, le président de l'OM a fait une déclaration : "Je vous demande de rendre justice, et si vous ne le faites pas, j'en tirerai toutes les conséquences." Jean-Michel Aumas a pourtant expliqué que la voiture des dirigeants de Lyon avait été coursée à la fin du match au Vélodrome et qu'il a fallu l'intervention de la BAC pour couper la route aux poursuivants. Ils croient peut-être qu'ils vont être 2es ou 3es sur tapis vert. La commission a pris une décision plein de sagesse et d'équilibre."
En bonne victime, le président lyonnais va se plaindre du comportement de Jacques Henri Eyraud et se permettre de le critiquer. Pourtant, cette critique se concentrera davantage sur la forme que sur le fond. Une belle manière de faire du bruit inutilement.
"Quand il dit que j'ai menacé, j'ai effectivement dit que ses propos étaient diffamatoires. Ce sont des dénonciations calomnieuses, ce qui a été fait contre nous, contre Lopes, comme dans cette initiative. Je suis vraiment surpris qu'un administrateur de la Ligue puisse avoir cette attitude. Il est en train de disjoncter. Il oublie que, quand la décision a été donnée, il twittait trentre minute plus tard : "J'ai compris..." Tout le monde sait à quoi il faisait référence (à une phrase de Bernard Tapie en 1990). Je l'ai interpellé pour savoir ce qu'il avait compris mais je n'ai pas reçu de réponse. Et quand il m'appelle "Don Giovanni Michele"... C'est encore de la dénonciation calomnieuse. Il dit qu'il veut rendre coup pour coup mais, moi, j'ai été convoqué par le conseil national de l'éthique pour avoir tenu des propos avec humour dans l'émission L'Equipe d'Estelle. Là, ce n'est pas de l'humour. Je vais prendre de la hauteur même si, franchement, je ne comprends pas."
Aux attaques objectives et fondées sur des faits émises par Jacques Henri Eyraud, l'avocat du club lyonnais et Jean-Michel Aulas répondent par des critiques abjectes et peu convaincantes, s'appuyant sur des aspects esthétiques et non pas sur les faits en eux-mêmes. Une vulgaire façon de répondre à la critique de façon détournée. On peut constater à travers cette interview donnée au journal L'Equipe toute la rhétorique et l'art du bachotage du président lyonnais. Autre point susceptible de nous questionner, ne peut-on pas, tout comme l'a fait l'avocat lyonnais avec JHE, reprocher à Aulas d'attaquer notre président plutôt que de se défendre ? Quoiqu'il en soit, nous soutenons notre président face à toute la mascarade que représente ce club de Lyon.