Lazio Rome 2-1 OM : La fin d'une belle blague européenne

Le Vendredi 09 Novembre 2018 par


Crédits : IPA Agency/MaxPPP

Contre la Lazio Rome hier, l'OM restait dans la continuité... de sa médiocrité. Une équipe marseillaise encore trop rongée par ses démons intérieurs ne pouvait faire face à une Lazio Rome remarquablement réaliste, qui, elle, a de vrais attaquants. 

« On a fait une première mi-temps exceptionnelle », « on a fait une super deuxième mi-temps », « on est pas éliminés ce soir »... et autres joyeusetés de ce "Football Club Déclaration" qui en agace, légitimement plus d'un, depuis quelques semaines. Nous avons assisté, hier, à une énième prestation pitoyable des marseillais, "en vacances à Rome", scellant ainsi un parcours non moins catastrophique d'une saison d'Europa League 2018/2019 qui n'aura été qu'une vaste fumisterie. Notre allure de sénateurs, notamment contre Francfort, n'aura fait que confirmer un état d'esprit de groupe qui flirte allègrement avec le défaitisme. 

Que retenir de ce match contre la Lazio ? Comme depuis quelques matches désormais, rien, ou pas grand-chose. Même Ocampos, pourtant prêt à laisser ses propres tripes sur le terrain, aura été en deçà de ses prestations habituelles. On aurait tort de se gargariser d'un sursaut d'orgueil, avec le but de Thauvin réduisant l'écart à 2-1. En effet, les romains se sont contentés, à 2-0 de gérer tranquillement leur match, et leur qualification toute tracée, nous laissant observer le jeu tels les suiveurs que nous étions et que nous sommes encore. On pardonnera Caleta-Car, jouant un match sur trois dans des rôles qui ne sont pour lui jamais les mêmes, mais moins Sakai, dont l'agressivité ressemblait hier à un débat houleux entre deux vieux politiciens du genre Jean-Pierre Raffarin et François Bayrou.

Rudi Garcia fait les mauvais choix, il perd pied. L'entraîneur olympien connaît sa pire série de défaites depuis son arrivée, il y a deux ans. Porté par une vague populaire, la saison passée, qu'on pourrait qualifier d'historique, force est de constater qu'à force d'ânonner des choses convenues, tout en critiquant l'arbitrage, l'ex-entraîneur de l'AS Rome s'entête à faire des choix incompréhensibles. Laisser Payet sur le banc est une mauvaise idée, tant le meneur de jeu olympien fait ce qu'il peut pour apporter de la finesse technique à un jeu tout sauf fluide. 

Toujours une déception amère et des doutes intenses : notre capacité à créer du liant, du mouvement, est inexistante. Dimanche prochain, ces doutes vont resurgir à l'occasion de la réception de Dijon. Nous avons beaucoup de points à rattraper devant nos poursuivants. 


Nous affichons des airs mornes, nous nous comportons comme des enfants capricieux, nous avons trop la tête ailleurs/nous empêchant ainsi de travailler à des jours meilleurs. Quoi qu'il arrive, peu importe l'équipe mise en place, peu importe nos résultats : DROIT AU BUT ET ALLEZ L'OM !

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