Le Jeudi 20 Décembre 2018 par Luiz Mouloud Obama
Crédits : PHOTOPQR/LA PROVENCE/MAXPPP
Un triste OM sans aucune solution, se faisant malmener comme un vulgaire guignol dans un spectacle grotesque, s'est encore fait balader par de vaillants strasbourgeois qui, eux au moins, ont un coach qui fait son travail sérieusement.
Il y avait l'infime espoir que l'élimination de l'OM en 1/8ème de finale de la Coupe de la Ligue sonnerait le glas d'un Rudi Garcia décidément trop petit pour ce Marseille si grand. Mais la langue de bois, chez nos joueurs, accompagnés du staff, continue de lécher tristement la vitrine de la Commanderie. On continue de faire bloc derrière un ersatz de coach ayant arrêté de réfléchir à des solutions qui pourraient amener cet ersatz d'équipe d'avoir un fond de jeu, une identité, une grinta qui la ferait se démarquer de ce bas de tableau dont nous avons l'allure actuelle.
Jacques-Henri Eyraud, qu'on a longtemps vu comme un décisionnaire influent, a arrêté d'être considéré comme tel lorsqu'il s'est arrêté à cette bassesse de faire ce qu'on appellerait de la séduction numérique : citer des twittos influents qui ne connaissent rien de ce grand OM des années 90, s'amusant à se pavaner avec des selfies devant le Vélodrome et de faire des vidéos pré-clasico toutes aussi minables les unes que les autres. Cette déception générationnelle risque de s'intensifier avec les âges, entraînant les nostalgiques à ruminer dans leurs coins des amours passées.
On commence, nous autres supporters, à se rendre, comme disait Drieu La Rochelle, célèbres par nos chagrins. Une tristesse nouée à de la colère qui risque de s'intensifier, ce binoclard qui nous sert de Président ne nous facilitant pas la tâche avec son statu quo effroyable et ses discours creux. Contre Strasbourg, hier soir, Steve Mandanda, qui, sportivement, a plus l'allure d'un Teddy Riner que d'un Manuel Neuer, s'est brillamment illustré par ses faiblesses. Il en a marre, ça se voit, avec des allures de divas franchement agaçantes. Si il est revenu, c'est parce que l'OM a eu l'extrême amabilité de le tirer d'un pétrin anglais où il aurait dû rester. Mais là n'est même pas la question, encore que.
La question est vive, elle nous anime dans un débat perpétuel qui divise de moins en moins pour, dans cette crise que nous traversons, trouver consensus : comment virer Rudi Garcia ? Quand ? Réponse : le plus vite possible.
DROIT AU BUT ET ALLEZ L'OM !