Le Jeudi 05 Novembre 2020 par El Flaco Menotti
Pascal Olmeta et Manuel Amoros, deux anciennes légendes Olympiennes, se sont exprimés ce jour au quotidien La Provence afin de donner leur avis sur le pitoyable état d'esprit et sur la pauvreté du jeu produit par nos joueurs, Mardi soir à Porto en Ligue des Champions. Pour eux, et comme bon nombres de supporters, la parodie de Football auquel ils ont assistés, a toujours du mal à passer.
Le natif de Bastia, dans son style bien particulier, n'y va pas avec le dos de la cuillère pour exprimer ce qu'il a vu au stade de La Luz : "Je me suis fait chier, j'ai arrêté avant la fin. Ce n'est pas possible ! Voir ces matches me donne mal au ventre. L'OM, c'est l'Europe, on n'est pas à Guingamp ! On est pareil avec Di Meco, on aime ce club donc on critique. J'étais en visio avec mon fils, qui est au centre de formation de l'AS Monaco, et j'ai senti sa déception quand Dimitri Payet a raté le penalty. Ça m'a touché. Le pire, c'est quand tu vois les minots déçus alors que certains joueurs qui ont pris 3-0 ont le sourire ! Ça me donne envie de mettre des gifles... Ensuite, c'est au tour du numéro 10 Olympien d'en prendre pour son grade: "Quand tu es professionnel, ce n'est pas normal de faire 100 kilos ! C'est ne pas aimer son club. À mon époque, la question aurait été vite réglée ! Quand quelque chose ne va pas, tu le dis, tu aides l'autre à se remettre sur les rails. Et encore, ils ont la chance de ne pas avoir les supporters."
Pour finir, il dresse un constat sur l'évolution sportive du club depuis l'arrivée de Franck McCourt: "Il n'y a pas d'assise, pas de fondation, pas l'âme de l'OM. Il faut demander aux anciens. Regardez Enzo Francescoli à River Plate ! Appelle un Waddle, un Mozer, un Papin, pas tous ces charlots qui ne comprennent rien. Ils font venir des directeurs sportifs et des vice-présidents qui ne connaissent pas Marseille ni le club. Ils disent qu'ils construisent, mais il n'y a rien..."
Pour Manuel Amoros, ancien latéral droit du club, la faute incombe non seulement aux joueurs, mais aussi à l'entraîneur : "Il y a beaucoup de frustration et très peu de fierté à être supporter de l'OM. Oh ! C'est la coupe d'Europe ! Tu représentes un club français dans la plus belle compétition européenne. Il faut se battre, se lever le cul, mais il n'y a rien du tout, c'est d'une pauvreté absolue. Les joueurs subissent et le coach n'est pas très bon non plus dans sa com'. Il dit que c'est de la merde, mais c'est lui qui met tout en place. Contre City, tu sais que tu vas perdre à l'aller et au retour, alors autant jouer ! Mais Villas-Boas a joué pour lui, pour ne pas prendre une rouste. Payet ? Il a signé le contrat de sa vie, pour lui, c'est du bonus. Mais quand tu portes le maillot de l'OM, tu dois montrer une autre image. Le coach ne voit pas qu'il est en méforme et c'est pour cela que je dis qu'il a une grosse part de responsabilité. Comme pour Benedetto. Quand Jean-Pierre Papin ne marquait pas, il travaillait, et on travaillait pour lui. Est-ce ces joueurs se remettent en question ? Je ne pense pas."
Voilà une sortie médiatique qui a le mérite d'être claire, et ce n'est pas les supporters qui les contrediront, ni les joueurs d'ailleurs, pour peu que ces derniers aient encore un semblant de figure. Alors Messieurs les Sénateurs, un seul mot d'ordre : BOUGEZ VOUS LE CUL!
Droit au but et Allez L'OM!