Bordeaux 0-0 OM : La croisade de l'OM au Bord(de l')eaux

Le Lundi 15 Février 2021 par


Crédit: PHOTOPQR/LA PROVENCE/MAXPPP

Cette année encore, l'Olympique de Marseille n'a pas su s'imposer en terres girondines. Néanmoins, les joueurs marseillais ont évité le naufrage, réduits à 9 contre 11, malgré un jeu totalement insipide.

44 ans d'errance dans des eaux troubles pour ce majestueux Olympique Magnifique, un galion à la dérive. Il fut à certaines époques sans cap et avec un capitaine absent. Depuis tant d'années, pour cette navigation entre Marseille et Bordeaux, le navire phocéen est incapable de remplir son devoir et d'honorer ses valeurs, le "Droit au but". Hier encore, l'Olympique Magnifique n'a pas su partir à l'abordage des girondins, dans leur MATMUT Atlantique, se retrouvant démuni devant la tempête et le brisard... les matelots ont vu rouge, oui, par deux fois et dans tous les sens du terme... le cousin Germain fut aussi utile à l'équipage que les boulets le sont aux prisonniers dans la cale basse.

Un OM "sauvé des eaux pour prendre feu"

Soyons clair comme de l'eau de roche, la jeunesse insouciante de certains matelots fraîchement recrutés sur le galion olympien a encore sauvé le navire. Ils se retrouvèrent seuls contre tous, et surtout à 9 contre 11, après que les deux argentés aient pris feu sans raison, sabordant leur embarcation et l'équipage. Et dire que le prochain commodore sera lui aussi certainement argentin, soit il sera à la hauteur du regretté Marcelo Bielsa, soit il sera une déception du même niveau que celui qui est censé dégommer les gardiens adverses.

Que retiendrons-nous de cette soirée ?

Un peuple olympien orphelin d'un navire perdu en mer, au sein duquel le Capitaine Mandanda, qui a au-dessus de lui un Commodore Larguet (le bien nommé) en intérim, après que son prédécesseur lusitanien ait jeté l'éponge. La flotte olympienne est rentré au port avec les voiles en lambeaux, elle est complètement lâchée depuis de longs mois par sa hiérarchie incompétente, à l'image de ce sombre personnage, cet anti-héros mis en place par un propriétaire américain, qui préfèrera toujours se mutiner contre la populasse plutôt que de soutenir sa flotte et de hisser haut le pavillon ciel et blanc. À croire que la “bataille de Waterloo version Commanderie” n'aura pas servit de sirène d'alarme appelant au branle-bas de combat. Le Eyraud anti-héros est toujours présent, ne rend pas les armes... le navire tangue haut alors que le moral tombe bien bas.

Devrions-nous couler le navire ?

La question est opportune et les augures vont dans ce sens. Parmi les fidèles, nombreux sont ceux qui préféreraient faire table rase, repartir de zéro et ce, bien que certains membres de l'équipage font preuve de bravoure, croient encore en leur salut et s'éfforcent de faire honneur au pavillon phocéen. Nous, peuple olympien, nous devrions plutôt prier pour eux pauvres pêcheurs... les cierges de la Bonne-Mère n'attendent que d'être allumés pour porter nos prières. Les prochaines semaines menacent le galion d'une ou plusieurs redoutables avaries, avant l'issue de cette croisade 2020-2021. La fin, quelle qu'elle soit, est proche et nous laisse entrevoir une accalmie, peut-être de courte durée, ou bien alors sera-t-elle un bon présage, un renouveau avec l'acquisition de la flotte marseillaise par un richissime homme d'affaires venu du Moyen-Orient. Le vent porte à nos oreilles certaines rumeurs, sans que nous puissions pour autant y accorder un quelconque crédit pour l'instant. Seul l'avenir nous dira quel sort nous réserve le destin, si cette musique qui nous parvient tel un chant des sirènes n'est qu'un mirage ou l'arrivée de nouveaux espoirs.

Quoi qu'il en soit, le peuple olympien est là, n'abandonne pas et ne renoncera jamais à l'Olympique Magnifique.
Droit au but et allez l'OM !

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