Dubitatifs, certains supporters olympiens l'étaient à l'arrivée de Rudi Garcia en octobre 2016. Son intronisation n'est pas passée inaperçue pour lancer le Champion's Project de McCourt.

Après tout, il avait poussé Lille à un double sacre national, a su faire de l'AS Rome un club au top 3 de la Série A, et puis, il était libre depuis janvier. Ses premières branlées contre les concurrents directs ont franchement déçu mais il a su plus ou moins se rattraper avec des séries d'invincibilité qui ont donné de la stabilité statistique à un OM qui en avait bien besoin. Il a su, il faut l'avouer, insuffler des mots justes dans le vestiaire olympien, le poussant jusqu'en finale de C3 la saison dernière. On oubliera pas, bien sûr le quart de finale retour contre Leipzig, mémorable, indélébile. Il a fait chavirer notre coeur vers des sommets presque bielsesques. 

Mais après 23 matches joués cette saison, Rudi Garcia subit sa période la plus sévère à l'OM. L'OM prend toujours des trempes, désormais contre plus petits que lui, s'est humilié tout seul en C3 sans remporter aucun match.

Oui, Rudi Garcia bat tous les records cette saison. Il a permis à Limassol de gagner pour la première fois de son histoire un match à l'extérieur (victoire 3-1 au Vélodrome), il permet à Strasbourg de sortir l'OM en coupe pour la première fois aussi (1-1, tab 2-4), il offre au voisin promu nîmois une victoire de prestige, il se fait défoncer contre ses concurrents directs par au moins 3 buts d'écart. 

Non, Rudi, merci, mais tu dois désormais démissionner. D'autres attentent et se feront un large plaisir de coacher une équipe au public si fervent, car non, on ne mérite pas ça!

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