Le Lundi 18 Février 2019 par blade83
Adil Rami, interviewé hier soir par le Canal Football Club, a expliqué son pitoyable début de saison par un manque de vacances et un burn out après la coupe du monde. Il semblerait surtout qu'il ait oublié que le métier de footballeur se pratique en premier lieu sur le rectangle vert, et pas sur les plateaux de télévision.
Notre défenseur central a visiblement quelques problèmes de mémoire. Évoquer une grande fatigue psychologique alors que son seul fait d'armes pendant la coupe du monde est d'avoir fait le pitre avec un extincteur au milieu de la nuit, est particulièrement méprisant pour les personnes qui sont véritablement atteintes de burn out. Il faut lui rappeler qu'il n'a pas joué une seule seconde de toute la compétition. Autant dire que la pression de l'enjeu n'a pas dû beaucoup peser sur ses épaules.
En revanche, il a dû être bien plus fatigué, après la coupe du monde à arpenter tous les plateaux de télévision pour préparer sa reconversion d'amuseur public, ou à se prendre pour un pathétique chroniqueur de Cyril Hanouna.
La vérité est malheureusement là. Adil Rami a oublié qu'il exerçait l'un des plus merveilleux métiers au monde, et que son généreux salaire lui était accordé en échange d'un engagement indéfectible pour les couleurs bleues et blanches.
Ses frasques ont coûté très cher à notre club. Rudi Garcia n'arrive plus à reconstruire une défense centrale aussi équilibrée que l'an dernier. Il devait être un des cadres de l'équipe. Il en est un des maillons faibles, allant jusqu'à se disputer avec des joueurs qui eux, avaient bien compris que le championnat avait déjà repris.
Plus de six mois après la coupe du monde, Adil Rami semble se souvenir qu'il devait honorer son contrat professionnel. Il réclame du repos pour se remettre de sa détresse psychologique. Pour la melonite aiguë, il n'y a qu'un traitement qui a fait ses preuves : le coup de pied au cul.
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