Le Lundi 28 Décembre 2020 par OhaiMe Passion
Pablo Longoria a accordé une interview au journal La Provence. Voici en bref ses déclarations.
Une des premières choses que je demande, c'est la supervision du centre de formation. Le projet doit être intégral, de l'équipe une jusqu'au CDF. C'est très important pour faire un projet unique. Dans beaucoup de clubs, les 2 séparés.
Je préfère un modèle d'organisation intégré. Le centre de formation est un mix entre recrutement, méthodologie et management.
Dans le recrutement, on a choisi un nouveau "scouting manager", en charge de l'équipe pro jusqu'au centre de formation.
On va mettre en place une politique agressive de recrutement, spécialement dans les centres de formation. On va créér un département méthodologique, de manière à entraîner tous nos garçons avec une même perspective.
Sur la question du management au centre de formation, on va continuer à les soutenir et donner des idées, sur la mentalité, le respect, l'ambition et la culture du sacrifice.
C'est fondamental d'être plus agressif dans la sélection des plus petits. Ça légitime. Si tu ne sélectionnes pas les meilleures joueurs de ta ville, comment vas-tu arriver à sélectionner les meilleurs joueurs du monde ?
Marseille est la deuxième région la plus formatrice en France, tu ne peux pas faire 100%. Mais l'objectif est toujours de repérer les meilleurs. Il ne faut pas trouver des excuses.
Quand tu regardes un joueur, tu t'intéresses aussi à l'aspect émotionnel. Pour un club comme l'OM, c'est très important. Pour cela, il faut regarder, penser et se projeter.
Il n'existe pas une donnée qui dit qu'un joueur va s'adapter dans une ambiance comme à Marseille, avec les supporters, la pression.
Quand je suis arrivé, j'ai analysé le club. J'ai considéré que David Friio réunissait toutes les conditions pour être le meilleur scouting manager possible pour l'OM. On a fait un très bon choix.
Ce n'est pas pareil de regarder un joueur de 16 ans, avec lequel tu dois te projeter sur quatre ans, et un garçon de 9 ans.
La France est notre marché principal. C'est aussi le principal pays exportateur de joueurs dans le monde avec le Brésil.
Il faut être intelligent. Je suis pragmatique, je préfère regarder des joueurs en Italie ou en Espagne, plutôt qu'en Lituanie. Avec tout le respect que j'ai pour ce pays, c'est une question de statistiques, et de mentalité aussi.
Marseille est une ville passionnelle et multiculturelle, il faut des joueurs passionnés. L'OM doit être le reflet de la société, de ses supporters. J'aime beaucoup leur exigence, je la respecte, c'est positif.
Après ces belles paroles, maintenant, place aux actes!
Et pour rappel, le peuple olympien souhaite le départ de Jacques-Henri Eyraud loin de l'Olympique de Marseille.
DROIT AU BUT ET ALLEZ L'OM !