Le Samedi 22 Octobre 2011 par Kaio Shin
Ou la honte. Bien que celle-ci nous accable depuis un bon moment déjà. L'OM abat ce soir sa dernière carte, dans un contexte qui s'annonce extrêmement tendu. Plutôt indulgents et patients jusqu'ici, les supporters n'en peuvent officiellement plus. Puisque les sifflets n'ont aucun effet, et puisque les joueurs ne font aucun effort, les groupes de supporters ont choisie la grève des encouragements (les plus médisants diront, à juste titre, qu'elle a débuté depuis quelques années).
C'est donc un drôle de match qui s'annonce, et qui risque de nous rappeler les heures sombres vécues par l'OM à l'automne 2007, lors des derniers mois de règne d'Albert Emon. Car trop, c'est trop. Comment ne pas enrager devant cette équipe, qui ridiculise l'entité qu'elle représente ? Comment ne pas avoir envie de tout balancer devant ces joueurs qui ne font aucun effort, aucun appel, et qui ne daignent courir que lorsqu'ils ont le ballon dans les pieds (environ une minute chacun par match) ? Il parait qu'un bon supporter soutient son équipe sans condition, dans les bons comme dans les mauvais moments. Sauf que le soutien, ça se mérite. Il faut faire un minimum d'efforts pour l'obtenir. Puis, le supporter paye sa place et participe activement à la vie de son club (la billetterie représente une grande part des recettes d'un club), il a donc légitimement le droit de de montrer son mécontentement.
Encore plus quand il a la sensation que les joueurs se foutent inlassablement de sa gueule. Car c'est bien beau, toute la semaine, de balancer des beaux discours de bonne volonté dans les médias. Mais si ce n'est pas suivi d'actes sur le terrain le week-end, ce n'est pas la peine. Depuis quelques mois, le club semble s'assoupir. Les dirigeants laissent faire lorsque les instances s'acharnent, et la médiocrité est banalisée, et même parfois niée. Une bonne crise ne peut donc pas faire de mal, pour réveiller cette bande de mollusques insupportables. Mais ne soyons pas naïfs. La médiocrité du jeu olympien ne date pas d'hier. Elle était déjà visible au moment du titre de 2010, mérité mais remporté avec pas mal de réussite dans la dernière ligne droite. Seulement voilà, aujourd'hui, les résultats ne sont plus là et ne permettent plus de masquer cette indigence, cette bouillie de football à s'ouvrir les veines pour les plus dépressifs d'entre nous.
Ce soir, Marseille reçoit Ajaccio, un promu. Une équipe qui a déjà encaissé la bagatelle de 20 buts et qui n'en a inscrit que 10. Inutile, donc, de préciser qu'aucune contre-performance ne sera tolérée. Il s'agit de la dernière chance pour cette équipe. Une victoire ne calmerait sans-doute même pas la colère des supporters. Mais un mauvais résultat, en revanche, pourrait faire basculer définitivement le club dans sa crise la plus profonde depuis plus de 10 ans.
Voir aussi : OM - Ajaccio : Droit au but ou droit dans le mur
C'est donc un drôle de match qui s'annonce, et qui risque de nous rappeler les heures sombres vécues par l'OM à l'automne 2007, lors des derniers mois de règne d'Albert Emon. Car trop, c'est trop. Comment ne pas enrager devant cette équipe, qui ridiculise l'entité qu'elle représente ? Comment ne pas avoir envie de tout balancer devant ces joueurs qui ne font aucun effort, aucun appel, et qui ne daignent courir que lorsqu'ils ont le ballon dans les pieds (environ une minute chacun par match) ? Il parait qu'un bon supporter soutient son équipe sans condition, dans les bons comme dans les mauvais moments. Sauf que le soutien, ça se mérite. Il faut faire un minimum d'efforts pour l'obtenir. Puis, le supporter paye sa place et participe activement à la vie de son club (la billetterie représente une grande part des recettes d'un club), il a donc légitimement le droit de de montrer son mécontentement.
Encore plus quand il a la sensation que les joueurs se foutent inlassablement de sa gueule. Car c'est bien beau, toute la semaine, de balancer des beaux discours de bonne volonté dans les médias. Mais si ce n'est pas suivi d'actes sur le terrain le week-end, ce n'est pas la peine. Depuis quelques mois, le club semble s'assoupir. Les dirigeants laissent faire lorsque les instances s'acharnent, et la médiocrité est banalisée, et même parfois niée. Une bonne crise ne peut donc pas faire de mal, pour réveiller cette bande de mollusques insupportables. Mais ne soyons pas naïfs. La médiocrité du jeu olympien ne date pas d'hier. Elle était déjà visible au moment du titre de 2010, mérité mais remporté avec pas mal de réussite dans la dernière ligne droite. Seulement voilà, aujourd'hui, les résultats ne sont plus là et ne permettent plus de masquer cette indigence, cette bouillie de football à s'ouvrir les veines pour les plus dépressifs d'entre nous.
Ce soir, Marseille reçoit Ajaccio, un promu. Une équipe qui a déjà encaissé la bagatelle de 20 buts et qui n'en a inscrit que 10. Inutile, donc, de préciser qu'aucune contre-performance ne sera tolérée. Il s'agit de la dernière chance pour cette équipe. Une victoire ne calmerait sans-doute même pas la colère des supporters. Mais un mauvais résultat, en revanche, pourrait faire basculer définitivement le club dans sa crise la plus profonde depuis plus de 10 ans.
Voir aussi : OM - Ajaccio : Droit au but ou droit dans le mur