Le Jeudi 17 Janvier 2013 par Ray Flex
Voilà une bien drôle d'information que nous livre le quotidien Le Parisien dans son édition du jour : José Anigo a fait l'objet d'une surveillance téléphonique, diligentée par le parquet lors de l'été 2011, afin de tenter d'établir si les présumées pressions du milieu du banditisme corso-marseillais sur certains dirigeants de l'OM au niveau des transferts étaient avérées.
Les écoutes professionnelles ne se sont finalement pas montrées très probantes, puisque le rapport de fin de surveillance en date du 22 juillet 2011 mentionne que José Anigo "entretient des relations professionnelles semblant correspondre aux responsabilités qu'il assume au sein du club", au contraire de certaines conversations personnelles qui ont intrigué les enquêteurs. Si le directeur sportif de l'OM "ne paraît pas subir de quelconque pression tendant à imposer tel ou tel intermédiaire pour la réalisation d'achat ou de vente de joueur, il échange des propos équivoques sur les modes de règlements de ces transactions" expliquent-ils.
Ainsi, le transfert de Nicolas Nkoulou pourrait comporter une certaine part d'ombre : "Anigo indique à Maxime Nana (l'agent du défenseur camerounais) qu'il a surévalué le prix du joueur auprès de ses dirigeants. L'agent s'emporte et rétorque qu'il y a des choses qu'il ne faut pas dire au téléphone. On comprend, lors de la conversation suivante entre les deux hommes, que le sujet était celui des rétrocommissions" indiquent les enquêteurs.
Interrogé par les journalistes du Parisien, José Anigo a indiqué n'avoir aucun rapport avec le milieu : "Je ne connais pas Christophe d'Amico ou le réseau corse que vous me citez. Dans le cadre de mon travail de directeur sportif, j'ai affaire à de nombreux agents de joueurs, il n'en fait pas partie."
Affaire à suivre, donc...
Les écoutes professionnelles ne se sont finalement pas montrées très probantes, puisque le rapport de fin de surveillance en date du 22 juillet 2011 mentionne que José Anigo "entretient des relations professionnelles semblant correspondre aux responsabilités qu'il assume au sein du club", au contraire de certaines conversations personnelles qui ont intrigué les enquêteurs. Si le directeur sportif de l'OM "ne paraît pas subir de quelconque pression tendant à imposer tel ou tel intermédiaire pour la réalisation d'achat ou de vente de joueur, il échange des propos équivoques sur les modes de règlements de ces transactions" expliquent-ils.
Ainsi, le transfert de Nicolas Nkoulou pourrait comporter une certaine part d'ombre : "Anigo indique à Maxime Nana (l'agent du défenseur camerounais) qu'il a surévalué le prix du joueur auprès de ses dirigeants. L'agent s'emporte et rétorque qu'il y a des choses qu'il ne faut pas dire au téléphone. On comprend, lors de la conversation suivante entre les deux hommes, que le sujet était celui des rétrocommissions" indiquent les enquêteurs.
Interrogé par les journalistes du Parisien, José Anigo a indiqué n'avoir aucun rapport avec le milieu : "Je ne connais pas Christophe d'Amico ou le réseau corse que vous me citez. Dans le cadre de mon travail de directeur sportif, j'ai affaire à de nombreux agents de joueurs, il n'en fait pas partie."
Affaire à suivre, donc...