Le Mercredi 20 Février 2013 par Ray Flex
L'ancien, et vénéré disons-le, président de l'OM ne cache pas son inquiétude alors que se profilent deux confrontations au Parc ces prochains jours. Pape Diouf regrette le manque d'ambition du club phocéen... peut-on vraiment lui donner tort ?
"J'ai l'impression que face à Paris, on ne peut occuper que la deuxième place, que nous n'avons pas grand-chose à dire ni à proposer. Or l'OM reste le club le plus soutenu, celui qui a le plus grand nombre de partisans. Alors le fait de le voir relégué à la case « anonymat », cela me mortifie. Que Paris soit le favori de la compétition avec les moyens qui sont les siens, ça me paraît tout à fait logique. C'est à Marseille de se doter de moyens normaux pour réussir son championnat et d'aller gagner n'importe où en France et de gagner contre n'importe qui à Marseille afin de réduire au strict minimum l'écart avec Paris" explique ainsi Pape Diouf.
Plus encore, celui qui a tenu de main ferme la maison olympienne entre 2005 et 2009 remet les choses à leur place : "Quand on dirige l'Olympique de Marseille, on ne peut pas, comme j'ai entendu l'actuel président le dire, se prévaloir de vouloir être un président à l'anglaise, c'est-à-dire un président dont on ne connaitrait même pas le nom. Quand on dirige l'Olympique de Marseille, on ne peut pas se camoufler derrière ce genre d'explications qui ne me paraissent pas recevables. Déclarer en début de saison que l'objectif du club est la 5e place, ça me paraît un peu déplacé."
Le tout avec le panache et le sourire qu'on lui connait, en concluant par un joli parpaing : "Quand on est président de l'OM, on doit faire face, on doit donner l'impulsion, on doit faire sentir à toute la France, et même au-delà, que l'OM existe et que l'OM n'est pas un simple petit club. En France, c'est Le club, avec un « L » majuscule !"
Vincent, si tu nous lis...
Retrouvez l'interview intégrale sur RMC Sport
"J'ai l'impression que face à Paris, on ne peut occuper que la deuxième place, que nous n'avons pas grand-chose à dire ni à proposer. Or l'OM reste le club le plus soutenu, celui qui a le plus grand nombre de partisans. Alors le fait de le voir relégué à la case « anonymat », cela me mortifie. Que Paris soit le favori de la compétition avec les moyens qui sont les siens, ça me paraît tout à fait logique. C'est à Marseille de se doter de moyens normaux pour réussir son championnat et d'aller gagner n'importe où en France et de gagner contre n'importe qui à Marseille afin de réduire au strict minimum l'écart avec Paris" explique ainsi Pape Diouf.
Plus encore, celui qui a tenu de main ferme la maison olympienne entre 2005 et 2009 remet les choses à leur place : "Quand on dirige l'Olympique de Marseille, on ne peut pas, comme j'ai entendu l'actuel président le dire, se prévaloir de vouloir être un président à l'anglaise, c'est-à-dire un président dont on ne connaitrait même pas le nom. Quand on dirige l'Olympique de Marseille, on ne peut pas se camoufler derrière ce genre d'explications qui ne me paraissent pas recevables. Déclarer en début de saison que l'objectif du club est la 5e place, ça me paraît un peu déplacé."
Le tout avec le panache et le sourire qu'on lui connait, en concluant par un joli parpaing : "Quand on est président de l'OM, on doit faire face, on doit donner l'impulsion, on doit faire sentir à toute la France, et même au-delà, que l'OM existe et que l'OM n'est pas un simple petit club. En France, c'est Le club, avec un « L » majuscule !"
Vincent, si tu nous lis...
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