Le Samedi 25 Mai 2013 par Ray Flex
Bien entendu l'image qui restera à jamais gravée dans nos mémoires est celle du coup de tête de Basile Boli qui propulsa l'OM sur le toit de l'Europe, un certain 26 mai 1993 à Munich face à Milan. On peut aussi se souvenir de l'état de grâce de Fabien Barthez, sans qui nous aurions bu une sacrée tasse ce soir là... Mais il nous est impossible de ne pas mettre en avant Raymond Goethals, entraîneur malheureux à Bari en 1991 et victorieux deux ans plus tard, comme le souligne Bernard Tapie.
"Je pense énormément à lui. Il avait un tel humour, il était incroyable. C'était un complice intégral, on se parlait sans arrêt. Les joueurs ne savaient pas que nous étions si proches. Je l'adorais. C'était un bonheur d'être avec ce bonhomme-là. On lui doit la victoire !" explique l'ancien président de l'OM dans les colonnes de La Provence.
"Je me souviens bien du moment où Boli s'est blessé pendant la finale. Il hurlait de douleur. Il restait peu de temps avant la mi-temps. J'étais dans la tribune, avec mon talkie-walkie, et j'ai lancé à Bernès : "Dis à Goethals que je ne veux pas qu'il sorte !". À ce moment-là, Völler est venu vers le banc en demandant le remplacement. Et là, Raymond lui a répondu, en parlant de moi : "Mais l'autre con, il veut pas qu'on le change hein !". Je l'ai entendu dans le talkie-walkie (rires). Quelques minutes plus tard, Boli a marqué le but de la tête... Sans lui, nous ne l'aurions pas gagnée !" conclue ainsi un Bernard Tapie empreint d'une émotion non feinte.
"Je pense énormément à lui. Il avait un tel humour, il était incroyable. C'était un complice intégral, on se parlait sans arrêt. Les joueurs ne savaient pas que nous étions si proches. Je l'adorais. C'était un bonheur d'être avec ce bonhomme-là. On lui doit la victoire !" explique l'ancien président de l'OM dans les colonnes de La Provence.
"Je me souviens bien du moment où Boli s'est blessé pendant la finale. Il hurlait de douleur. Il restait peu de temps avant la mi-temps. J'étais dans la tribune, avec mon talkie-walkie, et j'ai lancé à Bernès : "Dis à Goethals que je ne veux pas qu'il sorte !". À ce moment-là, Völler est venu vers le banc en demandant le remplacement. Et là, Raymond lui a répondu, en parlant de moi : "Mais l'autre con, il veut pas qu'on le change hein !". Je l'ai entendu dans le talkie-walkie (rires). Quelques minutes plus tard, Boli a marqué le but de la tête... Sans lui, nous ne l'aurions pas gagnée !" conclue ainsi un Bernard Tapie empreint d'une émotion non feinte.