Arrivé en corse en juin, en provenance de la Juventus Turin où il avait dirigé le centre de formation et l'équipe réserve, Fabrizio Ravanelli espérait sans doute pouvoir accueillir l'OM, son ancien club ce week-end. Alain Orsoni, le président acéiste en a décidé autrement. Le désormais ex-entraîneur de l'AC Ajaccio, revient sur son limogeage dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport : «Mon licenciement d'Ajaccio reste une cicatrice ouverte, mais aussi une expérience importante.»

L'ancien attaquant de Marseille regrette notamment de ne pas avoir eu plus de temps pour imposer ses méthodes. «J'ai donné beaucoup à l'ACA, poursuit Fabrizio Ravanelli. Nous avons peut-être sous-estimé le contexte. En Corse, il y a des habitudes enracinées, même sur le travail. Demander toujours le maximum aux entraînements, ça a été un boomerang. Mais je suis persuadé qu'il suffisait d'avoir de la patience...»

Si le technicien italien demandait plus de patience, Christian Bracconi, lui, regrette les méthodes de son prédécesseur et fustige ses méthodes d'entraînement. Selon le nouvel entraîneur par intérim de l'AC Ajaccio, certains joueurs corses seraient «totalement cramés»

Si Fabricio Ravanelli a quitté la Corse avec une réputation de tortionnaire et de coach aux méthodes douteuses, lui regarde déjà devant: «Je suis prêt à repartir, je n'ai pas peur de l'apprentissage. Les résultats s'obtiennent avec la difficulté. C'est pour cette raison que je vais me remettre en discussion, même en Serie B. L'important, c'est que ce soit un projet sérieux.»