Le Lundi 21 Septembre 2015 par Bab Joo
Il paraissait peu probable que les débordements survenus hier soir au stade Vélodrome demeurent sans suite. Alors que l'affaire a été portée au sommet de l'état, Frédéric Thiriez, le président de la LFP s'est exprimé ce midi.
Rappel des faits.
Si mettre la pression sur l'adversaire, y compris avec des chants et des banderoles, fait partie du jeu, ce dimanche, l'hostilité à l'encontre de Mathieu Valbuena (coupable, aux yeux d'une partie des supporters, de haute trahison pour avoir signé chez le rival lyonnais), a franchi un palier dans la virulence de son expression.
L'arbitrage à deux vitesses de Ruddy Buquet et la fébrilité grandissante des joueurs de l'Olympique de Marseille qui, sur le terrain, peinaient à concrétiser leurs occasions, ont également certainement contribué à mettre le feu aux poudres, à exacerber l'agitation d'une partie des supporters déjà en ébullition. Cela s'est traduit par des jets de projectiles sur la pelouse, non seulement sur le poteau de corner où Mathieu Valbuena s'apprêtait à tirer un CPA, mais également sur le but d'Anthony Lopes, conduisant l'arbitre à prendre la décision, jamais anodine, d'interrompre le match pendant près de 25 minutes.
Suite à ces débordements, Frédéric Thiriez s'en remet officiellement aux décisions de la Commission de Discipline "indépendante" qui se réunira comme à l'ordinaire jeudi prochain. Il a cependant clairement donné ses directives à l'instance, en énonçant plusieurs pistes toutes plus liberticides les unes que les autres et en plaidant pour "la plus grande fermeté".
Concrètement, qu'encourt l'Olympique de Marseille ?
Dans l'immédiat, une lourde amende et un huis-clos ferme (partiel ou total) pour un nombre de matches non précisé, voire une suspension de stade, qui contraindrait le club à se "délocaliser" (sans ses supporters) lorsqu'il joue à domicile.
L'obligation, également, de remettre en place les filets de protection au bas des deux virages, et de procéder à des contrôles et des fouilles plus stricts et systématiques à l'entrée du stade.
Frédéric Thiriez n'a pas non plus exclu une sanction sportive, avec le possible retrait d'un ou plusieurs points qui rétrograderait l'OM au classement.
A moyen terme, les auteurs de ces débordements, identifiés par les caméras de surveillance, risquent de se voir signifier des IdS pour plusieurs années, sans exclure également d'éventuelles poursuites pénales.
A plus long terme, c'est l'ensemble des groupes de supporters qui pourrait subir le contrecoup de cette soirée : Moustache n'a pas seulement parlé d' "aider le club à reprendre le contrôle de son public" ; le "plan Leproux" qui avait abouti à la dissolution des groupes de supporters du PSG a été plus qu'à demi mots évoqué.
Quoi qu'il en soit, ni l'OM, ni les supporters ne se tireront sans dommages de cette soirée...
Rappel des faits.
Si mettre la pression sur l'adversaire, y compris avec des chants et des banderoles, fait partie du jeu, ce dimanche, l'hostilité à l'encontre de Mathieu Valbuena (coupable, aux yeux d'une partie des supporters, de haute trahison pour avoir signé chez le rival lyonnais), a franchi un palier dans la virulence de son expression.
L'arbitrage à deux vitesses de Ruddy Buquet et la fébrilité grandissante des joueurs de l'Olympique de Marseille qui, sur le terrain, peinaient à concrétiser leurs occasions, ont également certainement contribué à mettre le feu aux poudres, à exacerber l'agitation d'une partie des supporters déjà en ébullition. Cela s'est traduit par des jets de projectiles sur la pelouse, non seulement sur le poteau de corner où Mathieu Valbuena s'apprêtait à tirer un CPA, mais également sur le but d'Anthony Lopes, conduisant l'arbitre à prendre la décision, jamais anodine, d'interrompre le match pendant près de 25 minutes.
Suite à ces débordements, Frédéric Thiriez s'en remet officiellement aux décisions de la Commission de Discipline "indépendante" qui se réunira comme à l'ordinaire jeudi prochain. Il a cependant clairement donné ses directives à l'instance, en énonçant plusieurs pistes toutes plus liberticides les unes que les autres et en plaidant pour "la plus grande fermeté".
Concrètement, qu'encourt l'Olympique de Marseille ?
Dans l'immédiat, une lourde amende et un huis-clos ferme (partiel ou total) pour un nombre de matches non précisé, voire une suspension de stade, qui contraindrait le club à se "délocaliser" (sans ses supporters) lorsqu'il joue à domicile.
L'obligation, également, de remettre en place les filets de protection au bas des deux virages, et de procéder à des contrôles et des fouilles plus stricts et systématiques à l'entrée du stade.
Frédéric Thiriez n'a pas non plus exclu une sanction sportive, avec le possible retrait d'un ou plusieurs points qui rétrograderait l'OM au classement.
A moyen terme, les auteurs de ces débordements, identifiés par les caméras de surveillance, risquent de se voir signifier des IdS pour plusieurs années, sans exclure également d'éventuelles poursuites pénales.
A plus long terme, c'est l'ensemble des groupes de supporters qui pourrait subir le contrecoup de cette soirée : Moustache n'a pas seulement parlé d' "aider le club à reprendre le contrôle de son public" ; le "plan Leproux" qui avait abouti à la dissolution des groupes de supporters du PSG a été plus qu'à demi mots évoqué.
Quoi qu'il en soit, ni l'OM, ni les supporters ne se tireront sans dommages de cette soirée...