Si les auteurs des débordements survenus à l'intérieur du stade Vélodrome ce dimanche à l'occasion de l'"Olympico" sont, pour la plupart, toujours en cours d'identification, six autres personnes, appréhendées avant leur entrée dans le stade, étaient entendues aujourd'hui en comparution immédiate.

Les faits se sont déroulés aux abords du stade, où six personnes s'en sont prises aux forces de l'ordre qui sécurisaient les abords.

Embarqués pour voies de faits et violences avec armes par destination (on suppose que les gobelets de "jaune" n'ont pris qu'une part mineure, mais que les jets de pierre en revanche, n'ont guère été appréciés) et trois d'entre eux ont été condamnés ce jour de quatre à six mois de prison ferme et aussitôt conduits en détention, assortis de deux ans d'IdS.

Les trois autres, qui ont réclamé un délai pour préparer leur défense, ont été placés sous contrôle judiciaire jusqu'à leur audience qui se tiendra le 23 octobre.

Si les actes de violence, de toute nature, ne sont pas moralement acceptables, il est cependant exceptionnel de prononcer des peines aussi lourdes pour de simples jets de projectiles. L'avocat des trois condamnés estime que la Procureur Delande a voulu "faire un exemple" compte tenu du contexte et en s'appuyant sur les événements survenus par la suite à l'intérieur du stade.