Remarquablement rapide ce soir, la Commission de Discipline de la LFP a prononcé son verdict suite aux "incidents" survenus lors de la sixième journée de championnat au stade Vélodrome.




Outre les événements initialement retenus - jets sur la pelouse de  projectiles potentiellement dangereux (fumigène et bouteilles en verre) - la Commission de Discipline a décidé de retenir également l'usage des fumigènes en tribunes - ce qui reste du domaine du logique eu égard aux réglements actuels interdisant l'usage d'engins pyrotechniques dans l'enceinte des stades - et, plus surprenant, la suspension d'un mannequin à l'effigie de Valbuena dans la tribune, ce qui relève au minimum d'un déni de justice puisque cette dernière clause, qui d'ailleurs n'a rien d'illégal, n'avait de toutes façons pas été préalablement signifiée.

Au regard de l'ensemble des faits, et compte-tenu de la réactivité de Vincent Labrune et de la bonne volonté manifestée par les différents groupes de supporters, la Commission de Discipline a prononcé une sanction que l'on pourrat qualifier de presque clémente, eu égard au fait qu'il s'agit de l'OM.

En effet, le club se voit "seulement" condamné à deux matchs à huis-clos partiel ferme (dont un par révocation de sursis), assortis d'un match à huis-clos total avec sursis et 40 000 € d'amende.
Une clémence toute relative quand on sait que dans d'autres stades, pareils incidents se soldent au pire par un match à  huis-clos partiel ou la simple révocation du sursis de celui-ci.
Mais, bon, c'est l'OM !

Concrètement, la mesure conservatoire exécutée lors de la réception du SCO d'Angers ayant abouti à la fermeture partielle du stade, seul le match contre Lorient qui se jouera ce dimanche sera directement concerné par ce huis-clos partiel, se traduisant par la fermeture du seul virage sud.

Sinon, les chants, saluts et drapeaux nazis des lyonnais lors de ce même match, on en parle, ou pas ?