Le Vendredi 08 Avril 2016 par Samuel Massilia
L'homme providentiel n'existe pas. Pour y avoir trop souvent cru, au hasard des réussites d'un Gerets, d'un Deschamps, d'un Bielsa, dont les successeurs participaient de logiques, de réalités et des méthodes bien différentes, l'OM se retrouve aujourd'hui, une fois de plus, otage de son fonctionnement. Après Baup, et Bielsa, Michel ne ferait pas l'affaire ? Il faut donc le changer et en trouver un autre ? Les noms de Rudi Garcia, Sergio Conceiçao ou encore Jorge Sampaoli sont avancés qui suscitent de nouveau l'espoir d'un rebond évidemment toujours possible, d'une nouvelle orientation sportive, donc d'un nouveau recrutement et d'autres questions sans réponse, d'autre paris sur des joueurs, sur une méthode, sur des hommes...
Quand la réussite des plus grands clubs européens repose sur une grande stabilité, sur la mise en place d'une philosophie de jeu et de vie, sur un vrai projet à moyen ou long terme, l'OM continue de naviguer a vue, d'espérer décrocher la timbale à moindre frais, ne comptant que sur son attractivité, sa popularité et potentiel économique pour avancer un coup de plus sur l'échiquier européen. En se soustrayant en permanence à ce passage obligé que semble être la construction d'une vraie politique de développement, en raison notamment d'influences plus ou moins négatives d'intermédiaires de tous poils, l'OM ne tire, jamais, aucune leçon de ses échecs passés. Entre l'étau de supporters à bout et l'enclume des joueurs en manque de repères autant que de caractères.
Michel n'est évidemment pas l'homme de la situation. Mais qui le serait à sa place dans de telles conditions ? Si les candidats ne se bousculent pas, c'est parce qu'ils sentent que la place est instable, qu'elle dépend d'une réalité bien morse qui fait aujourd'hui de l'Olympique de Marseille, un club de milieu de tableau. Malgré son beau stade, malgré son budgé, malgré l'engouement, margé tout...
Et aussi et surtout à cause de tout ça.
Quand la réussite des plus grands clubs européens repose sur une grande stabilité, sur la mise en place d'une philosophie de jeu et de vie, sur un vrai projet à moyen ou long terme, l'OM continue de naviguer a vue, d'espérer décrocher la timbale à moindre frais, ne comptant que sur son attractivité, sa popularité et potentiel économique pour avancer un coup de plus sur l'échiquier européen. En se soustrayant en permanence à ce passage obligé que semble être la construction d'une vraie politique de développement, en raison notamment d'influences plus ou moins négatives d'intermédiaires de tous poils, l'OM ne tire, jamais, aucune leçon de ses échecs passés. Entre l'étau de supporters à bout et l'enclume des joueurs en manque de repères autant que de caractères.
Michel n'est évidemment pas l'homme de la situation. Mais qui le serait à sa place dans de telles conditions ? Si les candidats ne se bousculent pas, c'est parce qu'ils sentent que la place est instable, qu'elle dépend d'une réalité bien morse qui fait aujourd'hui de l'Olympique de Marseille, un club de milieu de tableau. Malgré son beau stade, malgré son budgé, malgré l'engouement, margé tout...
Et aussi et surtout à cause de tout ça.