Le Lundi 02 Janvier 2017 par Samuel Massilia
Un an après son arrivée à Marseille, l'ancien Lyonnais arrivé de Metz avec une seule saison de Ligue 1 derrière lui, n'a pas encore exprimé tout son talent. Des défis l'attendent en 2017 pour espérer faire partie du nouvel OM.
S'il a franchi tous les paliers du haut niveau pour représenter une alternative crédible dans un effectif aussi prestigieux que l'OM, Sarr n'a pas encore changé de statut pour convenir avec le standing de son club. Arrivé avec la casquette d'espoir vissée sur la tête, il n'a jamais été considéré encore comme autre chose qu'un joueur de complément. Neuf fois titulaire seulement la saison passée (sur 25 matches joués), il est sur des bases plus élevées depuis la reprise mais sans être encore incontournable. Dans un registre offensif riche de concurrence et de talents, son inexpérience le classe parmi les espoirs quand son âge devrait en faire un taulier.
Son gros volume de jeu l'amène à pouvoir évoluer à plusieurs postes du milieu, plus ou moins offensifs. Ainsi est-il capable de défendre avec pugnacité et donc de s'adapter à n'importe quel schéma tactique. Mais pour marquer les esprits et aller vers plus d'efficacité, il gagnerait à se stabiliser à un poste. Outre le fait que cela l'aiderait à s'y spécialiser, à y être plus exigeant, donc à y devenir meilleur, cela augmenterait également ses chances de titularisation. Souvent utilisé sur un côté, il avait montré de belles choses dans l'axe avec Metz. De quoi lui donner sa chance à ce poste dans un contexte plus relevé à l'OM ? D'autant que sur les côtés, la concurrence est plus forte avec Thauvin, Alessandrini, Njie, Cabella ou encore Khaoui.
Deux buts et une passe décisive en 2015-2016, six tirs au but seulement, un but et une passe décisive en 2016-2017, pour cinq tentatives faces aux buts... ses stats sont encore bien trop peu significatives pour lui permettre d'espérer plus de temps de jeu. À son actif, beaucoup de fautes sont commises sur lui (26 en 35 matches) ce qui démontre qu'il constitue néanmoins un réel danger pour les défenseurs adverses. La prochaine étape devra l'amener à marquer ou faire marquer davantage même si, à la base, il n'a jamais trop excellé dans cet exercice même en L2 (2 buts) ou National (3 buts).
Longtemps, sa force a résidé dans sa capacité à avaler des kilomètres, à être présent aux quatre coins du terrain. Mais ce qui était vrai en National ou en Ligue 2, voire en Ligue 1 dans un club qui joue le maintien, ne l'est plus à l'OM où il s'agit davantage de cibler ses efforts que de les multiplier au risque de s'éparpiller. Dans un collectif qui a vocation à avoir le ballon plus souvent que son adversaire, à monopoliser le jeu, ses qualités techniques doivent prendre le pas sur son endurance. Moins courir mais mieux courir pour faire des appels au bon moment, être réactif à la récupération et donc plus efficace dans un rôle plus offensif, voilà l'enjeu de sa progression.
Rejeté par le centre de formation de l'OL, qui le pensait trop peu armé physiquement pour le haut niveau, Bouna n'a eu de cesse depuis de démontrer aux formateurs lyonnais qu'ils s'étaient trompés. Son parcours à Metz, de la CFA à la L1, entre 2010 et 2015, est une première réponse qui ne suffit pas à l'ambitieux milieu de terrain de 24 ans qui aurait pu signer chez l'ennemi stéphanois pour donner de l'épaisseur à sa "vengeance", s'il n'avait pas choisi le projet marseillais. Même s'il a déjà battu Lyon une fois avec Metz, c'est surtout avec le maillot de l'OM, qu'il entend être un jour le bourreau des Gones. Il rêve d'une victoire à Lyon le 21 janvier prochain pour boucler la boucle et refermer définitivement la cicatrice.
S'il a franchi tous les paliers du haut niveau pour représenter une alternative crédible dans un effectif aussi prestigieux que l'OM, Sarr n'a pas encore changé de statut pour convenir avec le standing de son club. Arrivé avec la casquette d'espoir vissée sur la tête, il n'a jamais été considéré encore comme autre chose qu'un joueur de complément. Neuf fois titulaire seulement la saison passée (sur 25 matches joués), il est sur des bases plus élevées depuis la reprise mais sans être encore incontournable. Dans un registre offensif riche de concurrence et de talents, son inexpérience le classe parmi les espoirs quand son âge devrait en faire un taulier.
Son gros volume de jeu l'amène à pouvoir évoluer à plusieurs postes du milieu, plus ou moins offensifs. Ainsi est-il capable de défendre avec pugnacité et donc de s'adapter à n'importe quel schéma tactique. Mais pour marquer les esprits et aller vers plus d'efficacité, il gagnerait à se stabiliser à un poste. Outre le fait que cela l'aiderait à s'y spécialiser, à y être plus exigeant, donc à y devenir meilleur, cela augmenterait également ses chances de titularisation. Souvent utilisé sur un côté, il avait montré de belles choses dans l'axe avec Metz. De quoi lui donner sa chance à ce poste dans un contexte plus relevé à l'OM ? D'autant que sur les côtés, la concurrence est plus forte avec Thauvin, Alessandrini, Njie, Cabella ou encore Khaoui.
Deux buts et une passe décisive en 2015-2016, six tirs au but seulement, un but et une passe décisive en 2016-2017, pour cinq tentatives faces aux buts... ses stats sont encore bien trop peu significatives pour lui permettre d'espérer plus de temps de jeu. À son actif, beaucoup de fautes sont commises sur lui (26 en 35 matches) ce qui démontre qu'il constitue néanmoins un réel danger pour les défenseurs adverses. La prochaine étape devra l'amener à marquer ou faire marquer davantage même si, à la base, il n'a jamais trop excellé dans cet exercice même en L2 (2 buts) ou National (3 buts).
Longtemps, sa force a résidé dans sa capacité à avaler des kilomètres, à être présent aux quatre coins du terrain. Mais ce qui était vrai en National ou en Ligue 2, voire en Ligue 1 dans un club qui joue le maintien, ne l'est plus à l'OM où il s'agit davantage de cibler ses efforts que de les multiplier au risque de s'éparpiller. Dans un collectif qui a vocation à avoir le ballon plus souvent que son adversaire, à monopoliser le jeu, ses qualités techniques doivent prendre le pas sur son endurance. Moins courir mais mieux courir pour faire des appels au bon moment, être réactif à la récupération et donc plus efficace dans un rôle plus offensif, voilà l'enjeu de sa progression.
Rejeté par le centre de formation de l'OL, qui le pensait trop peu armé physiquement pour le haut niveau, Bouna n'a eu de cesse depuis de démontrer aux formateurs lyonnais qu'ils s'étaient trompés. Son parcours à Metz, de la CFA à la L1, entre 2010 et 2015, est une première réponse qui ne suffit pas à l'ambitieux milieu de terrain de 24 ans qui aurait pu signer chez l'ennemi stéphanois pour donner de l'épaisseur à sa "vengeance", s'il n'avait pas choisi le projet marseillais. Même s'il a déjà battu Lyon une fois avec Metz, c'est surtout avec le maillot de l'OM, qu'il entend être un jour le bourreau des Gones. Il rêve d'une victoire à Lyon le 21 janvier prochain pour boucler la boucle et refermer définitivement la cicatrice.