Le Jeudi 16 Février 2017 par Samuel Massilia
Phase d'intégration achevée, la montée en puissance de l'OM permet en ce début d'année à l'international Japonais de 26 ans d'espérer s'imposer sur un côté droit où il a su devenir indispensable. Pour lui, on vous dit pourquoi le meilleur est à venir.
Mental
Personne n'estime qu'Hiroki est trop naïf pour devenir un défenseur de très haut niveau, trop gentil, trop respectueux, de son environnement, l'OM, de ses adversaires, de ce que représente le football français pour le Japonais de 26 ans qui est arrivé à Marseille sur la pointe des pieds cet été. Le mental ne serait donc pas son point fort ? Pour son sélectionneur, qui connaît bien la Ligue 1, Vahid Halihodzic : « Il n'a pas encore assez de vice dans son jeu, et j'estime que c'est un défaut pour un défenseur de son niveau. J'espère que son passage à Marseille va lui apporter et qu'il va devenir un vrai Marseillais ! ». L'ancien buteur du PSG schématise le joueur, qui est moins tendre qu'il n'y parait, autant qu'un club qui a tout à gagner à valoriser un profil comme Sakai. Car plus que sa force mentale, c'est son intelligence qui lui a d'abord permis de bien s'intégrer, ensuite de faire taire les premières critiques nées de prestations mitigées. Et pour se relever, il en faut. Et Hiroki en a.
Physique
1m83, 70 kilos, son profil physique n'en fait pas un monstre et ne lui permet en tout cas pas de se reposer dessus. Contrairement à un Taïwo qui, à sa place, grâce à sa vitesse et à sa puissance, pouvait se permettre quelques fautes de concentration et des placements improbables, Sakai est davantage dans la concentration, l'anticipation et la réflexion. Il le dit lui-même : « J'ai été supris par la valeur athlétique des attaquants français. J'ai donc dû adapter ma façon de défendre et privilégier l'anticipation ». Et depuis qu'il a cerné les exigences de la Ligue 1, depuis que ses automatismes se renforcent avec les autres membres de la défense, Fanni surtout qui veille sur lui, le résultat ne s'est pas fait attendre.
Technique
Alors que le mercato hivernal battait son plein, une seule chose manquait finalement à la panoplie du Japonais, pour le rendre légitime sur son côté droit : l'efficacité. Pourvu d'une technique sobre mais précise, il est capable d'accélérer, de centrer en pleine course comme de se débrouiller sous la pression pour assurer ses premières relances, trouver un appui et aller au bout de ses actions. En 2017, sa quête n'était pas autre : de trouver enfin le chemin des filets, d'être à l'origine d'une action décisive, d'exploiter enfin un potentiel technique qui est encore apparu en sommeil mais qui ne demande qu'à exploser.
Tactique
« Je pense que les gens ne se rendent pas compte du travail qu'il fournit. Il va d'un but à l'autre en permanence, créant des espaces grâce à ses appels. À ce niveau, il me rend meilleur car il me permet d'être dans de meilleures conditions lorsque je reçois le ballon ». Florian Thauvin est bien placé pour apprécier, sur son même côté droit, le travail incessant de Sakai, son énorme volume de jeu, son abattage. Jamais résigné, donnant l'impression de ne jamais être fatigué, il est d'une générosité dans l'effort et d'une disponibilité pour le porteur du ballon qui pousse à l'admiration. En bon soldat d'un collectif qui sait tout ce qu'il doit à son numéro 2. Mais comme il n'est pas du genre à se mettre en avant, que son jeu ne l'amène pas sur le devant de la scène, il préfère se contenter de lâcher, sur le site officiel du club : « Je pense que Thauvin ou Gomis ne détestent pas ma façon de jouer ». Effectivement, il n'est pas exagéré de penser que ses prestations ne sont pas étrangères à l'éclosion de Thauvin.
Marge de progression
En six mois, il a déjà énormément progressé. D'abord en se mettant aux niveaux physique et technique d'attaquants au profil très fuyants, imprévisibles, quand les mêmes, en Bundesliga, répondaient à des caractéristiques plus classiques. Si les débuts ont été difficiles, sans repères, sans collectif sur lequel se reposer, au sein d'une défense en pleine reconstruction, la suite a montré que l'élève était studieux. « Le domaine dans lequel j'ai le plus progressé, c'est la concentration. En Allemagne, je pouvais me le permettre, pas ici dans un grand club avec de tels supporters ». C'est donc poussé dans ses retranchements, seul face à lui-même, que le Japonais a déjà franchi un palier. Désormais, si d'aventure l'OM lui offre la possibilité de jouer dans une équipe assise défensivement et ambitieuse offensivement, ses qualités de compétiteur ne peuvent que l'amener encore plus haut.
Mental
Personne n'estime qu'Hiroki est trop naïf pour devenir un défenseur de très haut niveau, trop gentil, trop respectueux, de son environnement, l'OM, de ses adversaires, de ce que représente le football français pour le Japonais de 26 ans qui est arrivé à Marseille sur la pointe des pieds cet été. Le mental ne serait donc pas son point fort ? Pour son sélectionneur, qui connaît bien la Ligue 1, Vahid Halihodzic : « Il n'a pas encore assez de vice dans son jeu, et j'estime que c'est un défaut pour un défenseur de son niveau. J'espère que son passage à Marseille va lui apporter et qu'il va devenir un vrai Marseillais ! ». L'ancien buteur du PSG schématise le joueur, qui est moins tendre qu'il n'y parait, autant qu'un club qui a tout à gagner à valoriser un profil comme Sakai. Car plus que sa force mentale, c'est son intelligence qui lui a d'abord permis de bien s'intégrer, ensuite de faire taire les premières critiques nées de prestations mitigées. Et pour se relever, il en faut. Et Hiroki en a.
Physique
1m83, 70 kilos, son profil physique n'en fait pas un monstre et ne lui permet en tout cas pas de se reposer dessus. Contrairement à un Taïwo qui, à sa place, grâce à sa vitesse et à sa puissance, pouvait se permettre quelques fautes de concentration et des placements improbables, Sakai est davantage dans la concentration, l'anticipation et la réflexion. Il le dit lui-même : « J'ai été supris par la valeur athlétique des attaquants français. J'ai donc dû adapter ma façon de défendre et privilégier l'anticipation ». Et depuis qu'il a cerné les exigences de la Ligue 1, depuis que ses automatismes se renforcent avec les autres membres de la défense, Fanni surtout qui veille sur lui, le résultat ne s'est pas fait attendre.
Technique
Alors que le mercato hivernal battait son plein, une seule chose manquait finalement à la panoplie du Japonais, pour le rendre légitime sur son côté droit : l'efficacité. Pourvu d'une technique sobre mais précise, il est capable d'accélérer, de centrer en pleine course comme de se débrouiller sous la pression pour assurer ses premières relances, trouver un appui et aller au bout de ses actions. En 2017, sa quête n'était pas autre : de trouver enfin le chemin des filets, d'être à l'origine d'une action décisive, d'exploiter enfin un potentiel technique qui est encore apparu en sommeil mais qui ne demande qu'à exploser.
Tactique
« Je pense que les gens ne se rendent pas compte du travail qu'il fournit. Il va d'un but à l'autre en permanence, créant des espaces grâce à ses appels. À ce niveau, il me rend meilleur car il me permet d'être dans de meilleures conditions lorsque je reçois le ballon ». Florian Thauvin est bien placé pour apprécier, sur son même côté droit, le travail incessant de Sakai, son énorme volume de jeu, son abattage. Jamais résigné, donnant l'impression de ne jamais être fatigué, il est d'une générosité dans l'effort et d'une disponibilité pour le porteur du ballon qui pousse à l'admiration. En bon soldat d'un collectif qui sait tout ce qu'il doit à son numéro 2. Mais comme il n'est pas du genre à se mettre en avant, que son jeu ne l'amène pas sur le devant de la scène, il préfère se contenter de lâcher, sur le site officiel du club : « Je pense que Thauvin ou Gomis ne détestent pas ma façon de jouer ». Effectivement, il n'est pas exagéré de penser que ses prestations ne sont pas étrangères à l'éclosion de Thauvin.
Marge de progression
En six mois, il a déjà énormément progressé. D'abord en se mettant aux niveaux physique et technique d'attaquants au profil très fuyants, imprévisibles, quand les mêmes, en Bundesliga, répondaient à des caractéristiques plus classiques. Si les débuts ont été difficiles, sans repères, sans collectif sur lequel se reposer, au sein d'une défense en pleine reconstruction, la suite a montré que l'élève était studieux. « Le domaine dans lequel j'ai le plus progressé, c'est la concentration. En Allemagne, je pouvais me le permettre, pas ici dans un grand club avec de tels supporters ». C'est donc poussé dans ses retranchements, seul face à lui-même, que le Japonais a déjà franchi un palier. Désormais, si d'aventure l'OM lui offre la possibilité de jouer dans une équipe assise défensivement et ambitieuse offensivement, ses qualités de compétiteur ne peuvent que l'amener encore plus haut.