Le Samedi 04 Mars 2017 par Samuel Massilia
Défenseur central de métier, c'est pourtant à gauche que l'international Slovaque a été utilisé, relancé, par Rudi Garcia, un poste qu'il connaît bien pour l'avoir occupé en sélection. Mais des blessures en contre-performances, son intégration tarde.
Recruté pour stabiliser un secteur défensif qui, à la base, devait compter sur son expérience pour compenser la jeunesse de Doria, Rekik ou Sakai, le trentenaire débarqué du Dynamo Moscou, c'est-à-dire d'un autre monde, n'a pas encore trouvé son rythme.
Lesté par un match catastrophique à Rennes (2-3), mis à l'écart par Passi, rappelé par Garcia, Tomás Hubocan a vécu six premiers mois d'adaptation difficile. Si son âge l'amène à prendre pas mal de recul, notamment après avoir directement entraîné la défaite en Bretagne alors que l'OM menait au score : « Ce n'est pas simple d'oublier et les premiers jours après sont difficiles à vivre. Mais de chaque erreur j'essaie d'apprendre. »
Avant qu'une fracture de fatigue à un pied ne vienne remettre à plus tard son moment de vérité : « J'aurais aimé le voir dans l'axe avec un joueur bien installé. Car il est toujours difficile d'arriver dans un tel contexte. Si vous n'avez pas de qualités physiques au-dessus de la moyenne, pour couper les trajectoires, rattraper les erreurs de placement des uns et des autres, vous avez tendance à subir, la situation et le jeu. Il est très complet mais il n'a pas un gros point fort » déclare Alain Roche (ex-défenseur de l'OM).
Avant de se blesser, Hubocan avait su rebondir pour constituer une vraie alternative à gauche, et sortir d'une période de marasme qui lui avait parfois fait se demander ce qu'il était venu faire dans cette galère : « On sentait la tension avec les supporters, beaucoup d'incertitudes dans le club. Forcément, ça a joué sur nos performances, sur les miennes aussi. Depuis que les choses ont évolué dans le bon sens, que le club a été racheté, qu'un nouveau coach est arrivé avec ses idées, on sent aussi que ça va mieux. J'ai hâte de revenir pour participer à cette nouvelle dynamique. »
Hâte surtout de retrouver les terrains avant que le mercato ne lui mette d'autres concurrents dans les pattes, à gauche notamment, la priorité de Rudi Garcia. Mais ne comptez pas sur lui pour paniquer. Le Slovaque a suffisamment de bouteille pour se remettre une fois de plus de ce contre-temps : « Je l'ai connu à Moscou, je sais qu'on peut compter sur lui quand il faut être costaud sur l'homme. Avant de se blesser, il avait été très bon et prouvé que mentalement, il avait des ressources car il n'est jamais facile de revenir après une coupure » évoque William Vainqueur qui l'a connu en Russie.
Réputé dur à l'impact, intraitable au marquage, en plus du dépaysement traitable entre la Russie et la Provence, Hubocan doit aussi digérer les effets d'un Euro disputés avec la Slovaquie. Et ceux qui l'ont connu, impérial aux grandes heures du Zénith Saint Petersbourg, le temps d'enchaîner tout de même 21 matchs de Ligue des Champions, savent qu'il a en lui le potentiel pour devenir un vrai taulier.
Ce n'est qu'une question de temps... et il a encore deux ans et demi de contrat pour ça.
Recruté pour stabiliser un secteur défensif qui, à la base, devait compter sur son expérience pour compenser la jeunesse de Doria, Rekik ou Sakai, le trentenaire débarqué du Dynamo Moscou, c'est-à-dire d'un autre monde, n'a pas encore trouvé son rythme.
Lesté par un match catastrophique à Rennes (2-3), mis à l'écart par Passi, rappelé par Garcia, Tomás Hubocan a vécu six premiers mois d'adaptation difficile. Si son âge l'amène à prendre pas mal de recul, notamment après avoir directement entraîné la défaite en Bretagne alors que l'OM menait au score : « Ce n'est pas simple d'oublier et les premiers jours après sont difficiles à vivre. Mais de chaque erreur j'essaie d'apprendre. »
Avant qu'une fracture de fatigue à un pied ne vienne remettre à plus tard son moment de vérité : « J'aurais aimé le voir dans l'axe avec un joueur bien installé. Car il est toujours difficile d'arriver dans un tel contexte. Si vous n'avez pas de qualités physiques au-dessus de la moyenne, pour couper les trajectoires, rattraper les erreurs de placement des uns et des autres, vous avez tendance à subir, la situation et le jeu. Il est très complet mais il n'a pas un gros point fort » déclare Alain Roche (ex-défenseur de l'OM).
Avant de se blesser, Hubocan avait su rebondir pour constituer une vraie alternative à gauche, et sortir d'une période de marasme qui lui avait parfois fait se demander ce qu'il était venu faire dans cette galère : « On sentait la tension avec les supporters, beaucoup d'incertitudes dans le club. Forcément, ça a joué sur nos performances, sur les miennes aussi. Depuis que les choses ont évolué dans le bon sens, que le club a été racheté, qu'un nouveau coach est arrivé avec ses idées, on sent aussi que ça va mieux. J'ai hâte de revenir pour participer à cette nouvelle dynamique. »
Hâte surtout de retrouver les terrains avant que le mercato ne lui mette d'autres concurrents dans les pattes, à gauche notamment, la priorité de Rudi Garcia. Mais ne comptez pas sur lui pour paniquer. Le Slovaque a suffisamment de bouteille pour se remettre une fois de plus de ce contre-temps : « Je l'ai connu à Moscou, je sais qu'on peut compter sur lui quand il faut être costaud sur l'homme. Avant de se blesser, il avait été très bon et prouvé que mentalement, il avait des ressources car il n'est jamais facile de revenir après une coupure » évoque William Vainqueur qui l'a connu en Russie.
Réputé dur à l'impact, intraitable au marquage, en plus du dépaysement traitable entre la Russie et la Provence, Hubocan doit aussi digérer les effets d'un Euro disputés avec la Slovaquie. Et ceux qui l'ont connu, impérial aux grandes heures du Zénith Saint Petersbourg, le temps d'enchaîner tout de même 21 matchs de Ligue des Champions, savent qu'il a en lui le potentiel pour devenir un vrai taulier.
Ce n'est qu'une question de temps... et il a encore deux ans et demi de contrat pour ça.