#RaytourVersLeFutur Fernandao

Le Mercredi 07 Juin 2017 par Ray Monvier

Une nouvelle petite rubrique sur OMP (plus ou moins quotidienne) et que l'on aurait tout aussi bien pu appeler "Un jour, un hommage" mais on aurait déjà changé neuf fois de titre depuis la semaine dernière. Alors on se fait des brainstorming avec nos colocataires têtaux afin de trouver des jeux de mots bien pourris pour nos titres...

Se coucher le 6 juin 2017. Se réveiller le 7 juin 2014, jour où les médias vont se faire l'écho d'une bien triste nouvelle. Fernandao, ex-olympien alors âgé de 36 ans, vient de perdre la vie dans un accident d'hélicoptère au Brésil.

C'est justement du Brésil que nous arrive ce beau bébé d'1m90 à l'été 2001, recruté par une Direction qui faisait tout, rien et surtout son contraire, l'effet Tapie 90's s'étant essoufflé aussi rapidement qu'un fumeur tentant un 100 mètres. Fernando Lúcio da Costa, 23 ans, débarque donc dans la cité phocéenne pour former (je n'assume carrément pas ce que je vais écrire dans 3,2,1) un duo d'attaque avec Dill. Mais si, Dill, vous savez, Dill. Un type, quoi...

Bref, un duo d'attaque qui se fera un joli surnom dans les travées du Vél' (Fernandel et Benny Hill), et qui aura la durée de vie d'une bière bien fraîche tirée dans un rayon de 15 mètres autour de moi. La surprise viendra finalement à l'été 2002, Alain Perrin (qui avait une vision du foot pas comme les autres, on ne va pas se mentir) décide de placer Fernandao en meneur de jeu. La blague. Le déclic. Maladroit devant le but, Fernandao se révèle être plutôt (pas le chien de Mickey hein) juste dans le jeu et arrive même à "briller" à ce poste (bon d'accord je gonfle un peu la note) avec des attaquants de renom tels que Lamine Sakho, Cyril Chapuis, Ibrahima Bakayoko...

L'image que l'on retiendra de ce joueur pour le moins atypique, c'est tout de même celle d'un garçon attachant mais aussi d'un guerrier absolu sur le terrain. Pour preuve ce jour de mars 2003 où l'OM reçoit le PSG dans un contexte bouillant, où l'engagement des joueurs est poussé à son paroxysme et où les têtes de Heinze et Fernandao vont faire durement connaissance. Crâne fracassé pour le Marseillais, sorti sur civière, et opération dans la foulée.

Une blessure qui marquera (déjà) le déclin de cet éphémère (grand) meneur de jeu. Malgré tous ses courageux efforts, Fernandao ne retrouvera jamais le niveau de cette saison et quittera finalement l'OM à l'été 2004 après avoir été prêté six mois à Toulouse.

Nous sommes le 7 juin 2014, dans quelques heures la nouvelle va tomber. Terrible nouvelle à laquelle on ne voudra pas croire, car ce joueur a marqué les esprits par sa gentillesse, et ce choc face à Heinze (on rappelle qu'il fallait une sacrée paire de couilles pour aller titiller Gabi). Pour cela, Fernandao, tu mérites bien "l'effet mes rides" du jour...

(Afin de justifier le caractère pas vraiment quotidien de cette rubrique, je dois aussi vous dire qu'on fête aujourd'hui les Maïté, si vous avez une grand-mère cuisinière qui caresse les anguilles avec une batte de base-ball, saluez-la pour nous. Par ailleurs, il fera quelque chose comme 25° sur la belle cité phocéenne avec un léger vent de Sud-Sud-Est rafraichissant l'air)


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