Le Mardi 11 Juillet 2017 par Samuel Massilia
Dans une interview accordée à France Football, le président de l'Olympique de Marseille s'est exprimé sur son organisation de gérer le club comme une véritable entreprise.
Interrogé sur le nouvel OM, devenus professionnel, Jacques-Henri Eyraud se prononce à ce sujet : « Non, je ne dirais pas cela car cela voudrait dire que je porte un jugement sur ce qui a été fait. Je respecte l'histoire mais ce n'est pas la nôtre. Moi, je ne vois pas cela comme de l'affichage. C'est juste que ma façon d'exposer notre fonctionnement avec des PowerPoint, ce sont des méthodes qui ont fait leurs preuves dans le monde de l'entreprise. Et je n'ai pas l'intention d'en changer simplement parce que ça étonne certaines personnes. »
Il le confirme, un club de football doit être géré comme une entreprise : « C'est une activité qui a ses spécificités mais elle doit obéir à des règles communes aux autres types de business. Je veux bien qu'il y ait de la passion, de la ferveur, mais il doit y avoir une approche rationnelle des choses. On ne gère pas des millions d'euros à l'émotion. Ce que j'ai appris aux États-Unis, c'est que le sport est une industrie, pas de l'artisanat. »
Parfois en conférence de presse, sa communication est pointée du doigt par certains médias, il répond : « Vous auriez préféré que l'on appelle ça le Challengers Project ? Évidemment qu'il faut se montrer ambitieux, sinon il n'y a pas d'élan. Mais ça prend du temps, c'est un projet, même si certains font semblant de ne pas l'entendre. On a l'ambition de jouer les tout premiers rôles dès que possible et on verra où ça nous mène. »
Après avoir évoqué sa communication, il explique la méthode de ce nouvel OM : « Le premier point, c'est que toute la direction est arrivée en début de projet. On a d'abord cherché à structurer la tête du club avec Rudi Garcia, Andoni Zubizarreta et moi-même. C'était important pour que l'on soit tous les trois sur la même longueur d'onde. Parfois, quand un membre arrive en cours de route, il n'est pas forcément imprégné de la même idée. Là, ce n'est pas le cas. Il y a une complémentarité entre nous, dans la façon d'être comme dans les prérogatives. »
Questionné sur l'utilité du dirigeant sportif Espagnol et celle de l'entraîneur Marseillais, Eyraud explique : « Il y a deux règles très simples chez nous : on n'impose pas de joueur au coach et le coach ne choisit pas de joueur tout seul. »
Et pourtant, Grégory Sertic est venu par l'intermédiaire de Rudi Garcia, et le président Marseillais se justifie : « Oui, mais il ne serait pas venu si Andoni avait estimé qu'il y avait une meilleure solution. Andoni a cette capacité à bien composer avec tout le monde. Il a des idées très précises mais il possède un flegme et une élégance qui permettent le dialogue en permanence. Son suivi des dossiers et son relationnel avec les agents sont remarquables, il ne néglige rien et me facilite les choses au moment de la décision. Car moi, je n'interviens qu'en fin de négociation. Je donne le feu vert si ça rentre dans notre budget, je refuse si ce n'est pas dans notre économie ou je donne un coup de pouce si je sens que l'effort vaut le coup. »
Enfin, Jacques-Henri Eyraud s'est exprimé sur le mercato et les joueurs ciblés par Rudi Garcia : « Il n'y a pas de division caricaturale entre Rudi qui chercherait des joueurs pour tout de suite et Andoni qui travaille pour demain. Par exeemple, Rudi a intégré les six éléments les plus performants de la dernière campagne de Gambardella pour le premier stage de reprise. Il a aussi donné sa chance au petit Maxime Lopez et encouragé la contractualisation du jeune Boubacar Kamara. Il donne le sentiment de travailler comme si l'OM allait être son dernier club. Vraiment, nous travaillons tous dans la même idée et dans la même direction. »
Retrouvez l'interview de Maxime Lopez ici.
Interrogé sur le nouvel OM, devenus professionnel, Jacques-Henri Eyraud se prononce à ce sujet : « Non, je ne dirais pas cela car cela voudrait dire que je porte un jugement sur ce qui a été fait. Je respecte l'histoire mais ce n'est pas la nôtre. Moi, je ne vois pas cela comme de l'affichage. C'est juste que ma façon d'exposer notre fonctionnement avec des PowerPoint, ce sont des méthodes qui ont fait leurs preuves dans le monde de l'entreprise. Et je n'ai pas l'intention d'en changer simplement parce que ça étonne certaines personnes. »
Il le confirme, un club de football doit être géré comme une entreprise : « C'est une activité qui a ses spécificités mais elle doit obéir à des règles communes aux autres types de business. Je veux bien qu'il y ait de la passion, de la ferveur, mais il doit y avoir une approche rationnelle des choses. On ne gère pas des millions d'euros à l'émotion. Ce que j'ai appris aux États-Unis, c'est que le sport est une industrie, pas de l'artisanat. »
Parfois en conférence de presse, sa communication est pointée du doigt par certains médias, il répond : « Vous auriez préféré que l'on appelle ça le Challengers Project ? Évidemment qu'il faut se montrer ambitieux, sinon il n'y a pas d'élan. Mais ça prend du temps, c'est un projet, même si certains font semblant de ne pas l'entendre. On a l'ambition de jouer les tout premiers rôles dès que possible et on verra où ça nous mène. »
Après avoir évoqué sa communication, il explique la méthode de ce nouvel OM : « Le premier point, c'est que toute la direction est arrivée en début de projet. On a d'abord cherché à structurer la tête du club avec Rudi Garcia, Andoni Zubizarreta et moi-même. C'était important pour que l'on soit tous les trois sur la même longueur d'onde. Parfois, quand un membre arrive en cours de route, il n'est pas forcément imprégné de la même idée. Là, ce n'est pas le cas. Il y a une complémentarité entre nous, dans la façon d'être comme dans les prérogatives. »
Questionné sur l'utilité du dirigeant sportif Espagnol et celle de l'entraîneur Marseillais, Eyraud explique : « Il y a deux règles très simples chez nous : on n'impose pas de joueur au coach et le coach ne choisit pas de joueur tout seul. »
Et pourtant, Grégory Sertic est venu par l'intermédiaire de Rudi Garcia, et le président Marseillais se justifie : « Oui, mais il ne serait pas venu si Andoni avait estimé qu'il y avait une meilleure solution. Andoni a cette capacité à bien composer avec tout le monde. Il a des idées très précises mais il possède un flegme et une élégance qui permettent le dialogue en permanence. Son suivi des dossiers et son relationnel avec les agents sont remarquables, il ne néglige rien et me facilite les choses au moment de la décision. Car moi, je n'interviens qu'en fin de négociation. Je donne le feu vert si ça rentre dans notre budget, je refuse si ce n'est pas dans notre économie ou je donne un coup de pouce si je sens que l'effort vaut le coup. »
Enfin, Jacques-Henri Eyraud s'est exprimé sur le mercato et les joueurs ciblés par Rudi Garcia : « Il n'y a pas de division caricaturale entre Rudi qui chercherait des joueurs pour tout de suite et Andoni qui travaille pour demain. Par exeemple, Rudi a intégré les six éléments les plus performants de la dernière campagne de Gambardella pour le premier stage de reprise. Il a aussi donné sa chance au petit Maxime Lopez et encouragé la contractualisation du jeune Boubacar Kamara. Il donne le sentiment de travailler comme si l'OM allait être son dernier club. Vraiment, nous travaillons tous dans la même idée et dans la même direction. »
Retrouvez l'interview de Maxime Lopez ici.