Le Mardi 26 Septembre 2017 par Casual Mars
On connaissait déjà Allô Pizza, mais il semblerait que le président de l'OM croyait en l'existence de Allô Tifo. Jeudi dernier, l'état-major de l'OM a demandé aux groupes de supporters de préparer un tifo géant, couvrant tout le stade pour le match face au Q$G, le dimanche 22 octobre. Mais les associations de supporters ont refusé la "commande".
Rappelons déjà que non, le match face au Q$G n'est pas LE MATCH de l'année. Le Paris Saint-Germain n'est pas le pire adversaire des supporters marseillais. Dans nos rivalités, le trio de tête historique est détenu et sera toujours détenu par le SC Toulon, puis l'AS Saint-Etienne et ensuite les Girondins de Bordeaux. Quand bien même nous détestons le Q$G, le FC Lyon ou bien encore les niçois, ils ne sont pas nos pires adversaires à abattre.
De ce fait, les associations de supporters ont parfaitement réagi en refusant d'accepter la commande de Monsieur Eyraud de préparer un tifo géant pour la réception du club qatari.
Les relations entre la direction olympienne et les groupes de supporters, notamment les groupes avec la mentalité ultra, restent tendues actuellement. Ces derniers n'ont jamais été réellement soutenus face à la répression de la LFP. Il a même parfois semblé que le président ait lâché les supporters historiques, en leur interdisant l'accès au stade en début de saison ou bien encore en les dénigrant avec ses petites phrases teintées de sarcasmes ou d'humour de mauvais goût. En dépit de l'amélioration des résultats lors des trois dernières journées de championnat, les supporters n'ont pas la mémoire courte. C'est entre autres raisons, ce qui explique ce refus concernant le tifo géant face à Paris. La direction souhaitait reproduire le tifo élaboré par Matthieu Franceschi, ancien membre des South Winners, qui avait marqué les esprits, aux quatre coins du monde, le 5 avril 2015.
« À Marseille, on commande des pizzas, pas des tifos », a expliqué à L'Equipe un responsable d'une des associations de supporters. « Quand on est mécontents, on nous fait passer pour des syndicalistes retors, mais quand on a besoin de nous pour l'ambiance, on nous prend pour les employés du mois » ajoute un autre responsable de groupe.
Dorénavant, Jacques-Henri Eyraud saura que les groupes de supporters n'agissent pas sur commande, même pour le président de l'Olympique de Marseille. Les associations de supporters sont libres d'encourager notre club comme ça leur chante. Pour un nouveau tifo géant, il faudra attendre et surtout le mériter.
Rappelons déjà que non, le match face au Q$G n'est pas LE MATCH de l'année. Le Paris Saint-Germain n'est pas le pire adversaire des supporters marseillais. Dans nos rivalités, le trio de tête historique est détenu et sera toujours détenu par le SC Toulon, puis l'AS Saint-Etienne et ensuite les Girondins de Bordeaux. Quand bien même nous détestons le Q$G, le FC Lyon ou bien encore les niçois, ils ne sont pas nos pires adversaires à abattre.
De ce fait, les associations de supporters ont parfaitement réagi en refusant d'accepter la commande de Monsieur Eyraud de préparer un tifo géant pour la réception du club qatari.
Les relations entre la direction olympienne et les groupes de supporters, notamment les groupes avec la mentalité ultra, restent tendues actuellement. Ces derniers n'ont jamais été réellement soutenus face à la répression de la LFP. Il a même parfois semblé que le président ait lâché les supporters historiques, en leur interdisant l'accès au stade en début de saison ou bien encore en les dénigrant avec ses petites phrases teintées de sarcasmes ou d'humour de mauvais goût. En dépit de l'amélioration des résultats lors des trois dernières journées de championnat, les supporters n'ont pas la mémoire courte. C'est entre autres raisons, ce qui explique ce refus concernant le tifo géant face à Paris. La direction souhaitait reproduire le tifo élaboré par Matthieu Franceschi, ancien membre des South Winners, qui avait marqué les esprits, aux quatre coins du monde, le 5 avril 2015.
« À Marseille, on commande des pizzas, pas des tifos », a expliqué à L'Equipe un responsable d'une des associations de supporters. « Quand on est mécontents, on nous fait passer pour des syndicalistes retors, mais quand on a besoin de nous pour l'ambiance, on nous prend pour les employés du mois » ajoute un autre responsable de groupe.
Dorénavant, Jacques-Henri Eyraud saura que les groupes de supporters n'agissent pas sur commande, même pour le président de l'Olympique de Marseille. Les associations de supporters sont libres d'encourager notre club comme ça leur chante. Pour un nouveau tifo géant, il faudra attendre et surtout le mériter.