Le Samedi 11 Novembre 2017 par Mvlik 1899
Lancé en juin 2016 par cinq supporters olympiens, ce projet a été une première en France même si aujourd'hui, d'autres clubs en France possèdent également des Socios. L'ambition des fondateurs est de s'inscrire à long terme, dans le capital du club et de contribuer à l'arrivée de nouvelles recettes économiques grâce aux supporters.
Le projet marseillais a fait grand bruit à son arrivée et ce même sous la précédente direction, dont les rapports avec les supporters étaient quelques peu houleux. Avec le rachat du club par Frank McCourt l'année dernière, le projet a pris une nouvelle dimension. Actuellement composé de 3373 adhérents, le projet semble en bonne voie avec l'engagement de certaines anciennes gloires du club telles que Papin, Di Meco, Mozer ou encore Amoros, qui ont rejoint le Massilia Socios Club, lui donnant davantage de crédibilité mais aussi de visibilité.
Ces derniers temps, le projet semble avancer au ralenti, devenu beaucoup plus discret. Peut-on supposer que celui-ci est à bout de souffle ou n'est-ce qu'une escroquerie ? D'après les fondateurs de cette initiative, absolument pas. Les responsables seraient entrés dans la phase de définition du projet et des actions à mener auprès de la direction olympienne.
« Notre communication sur le sujet s'est arrêtée depuis lors. Le délai peut paraître long, il est juste normal car on parle de long terme. Ce qui est important, c'est que la philosophie de départ reste la même : aider financièrement le club à se développer pour qu'il soit attractif sur le terrain, mais sans tomber dans les travers du foot business » indique Julien, entrepreneur et responsable du projet.
Le projet se veut aussi authentique puisqu'il se fixe trois axes prioritaires :
• Lutter contre la mise en valeur excessive des joueurs, l'institution doit faire les stars et non l'inverse.
• L'accessibilité du Stade Vélodrome à toutes les populations, quels que soient leur budget.
• Le maintien du côté populaire, de la ferveur et du mouvement Ultra au sein du club, pour pouvoir rester ambitieux sur le terrain tout en restant populaire et authentique.
La mise en place d'antennes dans le monde entier (que ce soit à Dakar, à Paris ou São Paulo) montre que le projet semblerait être en bonne voie. Globalement, les groupes de supporters, malgré les tensions actuelles qu'ils rencontrent avec la direction olympienne, verraient semble-t-il, ce projet d'un bon œil, même si les avis sont très partagés. Néanmoins ils restent encore très prudents et sur leur réserve. Ce qui est totalement légitime, vu les zones d'ombre, notamment concernant les investissements financiers déjà effectués par les adhérents du projet Socios.
Malgré l'accord donné par l'état-major olympien, de nombreux détails importants restent à régler. Si cette pratique est présente dans des pays comme l'Espagne, le Portugal ou l'Allemagne, la France reste en retard dans ce domaine, comme dans bien d'autres par ailleurs.
En bref, le projet de Socios semblerait être en bonne voie, mais il va falloir tout de même que le silence radio autour du projet, depuis plusieurs semaines, finisse par cesser. Car cela peut en inquiéter plus d'un. Patience donc.
Le projet marseillais a fait grand bruit à son arrivée et ce même sous la précédente direction, dont les rapports avec les supporters étaient quelques peu houleux. Avec le rachat du club par Frank McCourt l'année dernière, le projet a pris une nouvelle dimension. Actuellement composé de 3373 adhérents, le projet semble en bonne voie avec l'engagement de certaines anciennes gloires du club telles que Papin, Di Meco, Mozer ou encore Amoros, qui ont rejoint le Massilia Socios Club, lui donnant davantage de crédibilité mais aussi de visibilité.
Ces derniers temps, le projet semble avancer au ralenti, devenu beaucoup plus discret. Peut-on supposer que celui-ci est à bout de souffle ou n'est-ce qu'une escroquerie ? D'après les fondateurs de cette initiative, absolument pas. Les responsables seraient entrés dans la phase de définition du projet et des actions à mener auprès de la direction olympienne.
« Notre communication sur le sujet s'est arrêtée depuis lors. Le délai peut paraître long, il est juste normal car on parle de long terme. Ce qui est important, c'est que la philosophie de départ reste la même : aider financièrement le club à se développer pour qu'il soit attractif sur le terrain, mais sans tomber dans les travers du foot business » indique Julien, entrepreneur et responsable du projet.
Le projet se veut aussi authentique puisqu'il se fixe trois axes prioritaires :
• Lutter contre la mise en valeur excessive des joueurs, l'institution doit faire les stars et non l'inverse.
• L'accessibilité du Stade Vélodrome à toutes les populations, quels que soient leur budget.
• Le maintien du côté populaire, de la ferveur et du mouvement Ultra au sein du club, pour pouvoir rester ambitieux sur le terrain tout en restant populaire et authentique.
La mise en place d'antennes dans le monde entier (que ce soit à Dakar, à Paris ou São Paulo) montre que le projet semblerait être en bonne voie. Globalement, les groupes de supporters, malgré les tensions actuelles qu'ils rencontrent avec la direction olympienne, verraient semble-t-il, ce projet d'un bon œil, même si les avis sont très partagés. Néanmoins ils restent encore très prudents et sur leur réserve. Ce qui est totalement légitime, vu les zones d'ombre, notamment concernant les investissements financiers déjà effectués par les adhérents du projet Socios.
Malgré l'accord donné par l'état-major olympien, de nombreux détails importants restent à régler. Si cette pratique est présente dans des pays comme l'Espagne, le Portugal ou l'Allemagne, la France reste en retard dans ce domaine, comme dans bien d'autres par ailleurs.
En bref, le projet de Socios semblerait être en bonne voie, mais il va falloir tout de même que le silence radio autour du projet, depuis plusieurs semaines, finisse par cesser. Car cela peut en inquiéter plus d'un. Patience donc.