Le Samedi 18 Juillet 2009 par PsyKeDeLiK'
Il y a des joueurs qui laissent un sentiment mitigé aux supporters, c'est le cas de Karim Ziani à l'OM. Alors qu'au moment de l'annonce de sa venue, il semblait être une recrue de choix aux yeux de tous, sauf aux yeux de quelques irréductibles Gaulois qui résistent encore et toujours à l'envahisseur ... euh je m'égare là ... Au terme de sa première saison, les choses étaient hélas bien différentes, et nombre de supporters y voyaient à nouveau un joueur incapable de s'imposer à l'OM. On ne peut donc pas dire qu'il ait fait l'unanimité après deux saisons effectuées dans le sud de la France, et pourtant ...
Et pourtant, il a su montrer, surtout lors de la saison qui vient de s'achever que le maillot ciel et blanc qui nous est tous très chers lui allait à merveille et qu'il était digne de revêtir la dite tunique. Qu'il soit à la hauteur, on en doutait au terme de l'exercice 07/08, Eric Gerets le premier, mais il fut aussi le premier à croire en lui lors de la préparation de la saison suivante. On repasse la bande ? On repasse la bande, soyons fous : « Ziani me fait la misère positive à l'entraînement. Il pète les flammes. Mardi, il a été exceptionnellement bon. Même s'il ne commence pas samedi à Rennes je sais pouvoir compter sur lui. » Quelques mois auparavant, la mayonnaise ne semblait pas autant prendre entre les deux hommes, remise en cause de Ziani ? Réflexion de Gerets au sujet de Karim ? Les deux ? Difficile à savoir, toujours est-il que Gerets lui donne d'entrée sa chance en championnat, chose promise, chose due. Et le joueur va saisir sa chance, les bons choix vont revenir, le positionnement sur le terrain a également changé mais la façon de jouer aussi. Son bilan en termes de buts restera faible à l'Olympique de Marseille (1 en 07/08 puis 2 en 08/09) mais son but face à Sochaux pour la deuxième représentation phocéenne de la saison devant son public l'aura peut-être aidé à se libérer.
Et c'est ainsi que Ziani va faire oublier le cru assez indigeste qu'il avait proposé aux spectateurs du Vélodrome. Il faut dire qu'une certaine attente accompagnait son arrivée, notamment en raison du départ de Ribéry et des 8M€ dépensés pour son acquisition. Cela avait pu se traduire par un tifo géant représentant le drapeau de l'Algérie déployé par le Virage Nord en son honneur. Une première saison à oublier, comme vous avez déjà pu le comprendre, mais il ne sera ni le premier ni le dernier joueur à avoir du patienter quelques mois avant de pouvoir s'exprimer sur la pelouse du Vél'. Ce qui est dommage, c'est de voir qu'il a su se reprendre, regagner la confiance de l'entraineur, celle de bon nombre de supporters, et de le voir partir sans avoir rien gagné, sans avoir marqué le club, sans avoir confirmé les possibilités qu'il a laissé entrevoir. S'il n'a pas terminé avec des statistiques flamboyantes, il a souvent éclairé le jeu Olympien par sa technique, son envie (parfois un peu trop agressive son envie, mais on est à l'OM ou on y est pas !), sa façon de porter le ballon le buste droit, la tête haute, les oreilles dressées, la truffe au vent. Il n'a donc pas souvent été décisif, ses efforts, ses intentions n'ont pas toujours été récompensées , on peut penser au match aller à Nantes où il avait su prodiguer des passes remarquables sans que ça ne soit concrétisé, on peut également penser à son retour de blessure avril 2009 à Lorient, son entrée pleine d'envie, et surtout sa passe décisive pour Brandao, juste récompense cette fois-ci alors que des pépins physiques étaient venus semer le trouble au milieu d'une saison plutôt réussie individuellement.
Chose importante également : son repositionnement sur le terrain ! Evoluant plus comme un milieu relayeur que comme un milieu offensif voire comme un milieu droit, comme cela avait été le cas la saison précédente, il a semblé se régaler à ce poste, il n'a pas réchigné à défendre, pas toujours proprement je vous le concède, à remonter la balle, à venir combiner avec ses petits compères de l'attaque. Il s'est retrouvé plus dans un rôle de construction et de préparation, que dans celui du dernier geste, et ainsi il s'est épanoui. Entre temps, le club a subi quelques secousses, détectées par l'échelle de Richter - c'est dire si ça secoue du côté de la cité phocéenne – et Gerets et Diouf sont partis alors que Didier Deschamps est arrivé. Ainsi, après avoir réalisé qu'il serait le remplaçant de Lucho Gonzalez, le joueur Algérien a décidé de quitter les bords de la Méditerranée pour aller s'encanailler du côté de Wolfsburg, tout juste auréolé du titre de champion d'Allemagne. Son parcours à l'OM restera donc inachevé, mais tout le mal que l'on peut lui souhaiter, c'est de s'éclater en Bundesliga, championnat où à la vue de ses qualités, il pourrait bien se régaler. Mais bon l'OM sera toujours là, alors que les joueurs ne font que passer. Au revoir Karim, bonne chance pour la suite de ta carrière et Allez l'OM !
Et pourtant, il a su montrer, surtout lors de la saison qui vient de s'achever que le maillot ciel et blanc qui nous est tous très chers lui allait à merveille et qu'il était digne de revêtir la dite tunique. Qu'il soit à la hauteur, on en doutait au terme de l'exercice 07/08, Eric Gerets le premier, mais il fut aussi le premier à croire en lui lors de la préparation de la saison suivante. On repasse la bande ? On repasse la bande, soyons fous : « Ziani me fait la misère positive à l'entraînement. Il pète les flammes. Mardi, il a été exceptionnellement bon. Même s'il ne commence pas samedi à Rennes je sais pouvoir compter sur lui. » Quelques mois auparavant, la mayonnaise ne semblait pas autant prendre entre les deux hommes, remise en cause de Ziani ? Réflexion de Gerets au sujet de Karim ? Les deux ? Difficile à savoir, toujours est-il que Gerets lui donne d'entrée sa chance en championnat, chose promise, chose due. Et le joueur va saisir sa chance, les bons choix vont revenir, le positionnement sur le terrain a également changé mais la façon de jouer aussi. Son bilan en termes de buts restera faible à l'Olympique de Marseille (1 en 07/08 puis 2 en 08/09) mais son but face à Sochaux pour la deuxième représentation phocéenne de la saison devant son public l'aura peut-être aidé à se libérer.
Et c'est ainsi que Ziani va faire oublier le cru assez indigeste qu'il avait proposé aux spectateurs du Vélodrome. Il faut dire qu'une certaine attente accompagnait son arrivée, notamment en raison du départ de Ribéry et des 8M€ dépensés pour son acquisition. Cela avait pu se traduire par un tifo géant représentant le drapeau de l'Algérie déployé par le Virage Nord en son honneur. Une première saison à oublier, comme vous avez déjà pu le comprendre, mais il ne sera ni le premier ni le dernier joueur à avoir du patienter quelques mois avant de pouvoir s'exprimer sur la pelouse du Vél'. Ce qui est dommage, c'est de voir qu'il a su se reprendre, regagner la confiance de l'entraineur, celle de bon nombre de supporters, et de le voir partir sans avoir rien gagné, sans avoir marqué le club, sans avoir confirmé les possibilités qu'il a laissé entrevoir. S'il n'a pas terminé avec des statistiques flamboyantes, il a souvent éclairé le jeu Olympien par sa technique, son envie (parfois un peu trop agressive son envie, mais on est à l'OM ou on y est pas !), sa façon de porter le ballon le buste droit, la tête haute, les oreilles dressées, la truffe au vent. Il n'a donc pas souvent été décisif, ses efforts, ses intentions n'ont pas toujours été récompensées , on peut penser au match aller à Nantes où il avait su prodiguer des passes remarquables sans que ça ne soit concrétisé, on peut également penser à son retour de blessure avril 2009 à Lorient, son entrée pleine d'envie, et surtout sa passe décisive pour Brandao, juste récompense cette fois-ci alors que des pépins physiques étaient venus semer le trouble au milieu d'une saison plutôt réussie individuellement.
Chose importante également : son repositionnement sur le terrain ! Evoluant plus comme un milieu relayeur que comme un milieu offensif voire comme un milieu droit, comme cela avait été le cas la saison précédente, il a semblé se régaler à ce poste, il n'a pas réchigné à défendre, pas toujours proprement je vous le concède, à remonter la balle, à venir combiner avec ses petits compères de l'attaque. Il s'est retrouvé plus dans un rôle de construction et de préparation, que dans celui du dernier geste, et ainsi il s'est épanoui. Entre temps, le club a subi quelques secousses, détectées par l'échelle de Richter - c'est dire si ça secoue du côté de la cité phocéenne – et Gerets et Diouf sont partis alors que Didier Deschamps est arrivé. Ainsi, après avoir réalisé qu'il serait le remplaçant de Lucho Gonzalez, le joueur Algérien a décidé de quitter les bords de la Méditerranée pour aller s'encanailler du côté de Wolfsburg, tout juste auréolé du titre de champion d'Allemagne. Son parcours à l'OM restera donc inachevé, mais tout le mal que l'on peut lui souhaiter, c'est de s'éclater en Bundesliga, championnat où à la vue de ses qualités, il pourrait bien se régaler. Mais bon l'OM sera toujours là, alors que les joueurs ne font que passer. Au revoir Karim, bonne chance pour la suite de ta carrière et Allez l'OM !