Le Dimanche 28 Février 2010 par Ray Flex
Ce déplacement des Phocéens dans la capitale, qui s'est fait sans leurs supporters pour les raisons évoquées plus tôt dans la journée, s'annonçait comme particulièrement explosif. Entre une équipe qui se devait de gagner pour se réconcilier avec son public, outre le fait de s'éviter une énième crise, et une autre qui ne veut rien lâcher dans cette sacrée course au titre, il n'y avait ce soir pas place pour les compromis...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'entame de match marseillaise est tout sauf rassurante. Les Parisiens se créent dès les premières secondes des occasions qui font passer des frissons dans les rangs sudistes, à l'image de cette frappe de Clément qui va finir sa course dans le petit filet droit de Mandanda (2ème). Le PSG semble tenir son match et surtout les Phocéens en respect. Mais au creux de la vague, ce sont les hommes de Didier Deschamps qui vont frapper un grand coup : sur un corner frappé côté droit par Laurent Bonnart, Cheyrou dévie de la tête pour Hatem Ben Arfa qui ne se prive pas d'ouvrir son compteur en Ligue 1 d'une pure frappe du droit (0-1, 15ème).
Loin d'abattre l'équipe d'Antoine Kombouaré, ce but va au contraire les galvaniser et donner l'occasion à Steve Mandanda de faire le spectacle. Après les tentatives non cadrées de Guillaume Hoarau sur corner (24ème) et de Mevlut Erding (32ème), Ludovic Giuly tente de lober le portier international de l'OM mais ce dernier ne s'en laisse pas conter (33ème). Il est encore tout à son avantage lorsque Hoarau, servi par Jallet, place une tête sur laquelle il s'interpose avec brio (41ème). Quelques instants auparavant, tout le Parc a cru à l'égalisation quand ce même Hoarau a anticipé une sortie de Mandanda pour mieux mettre le cuir à côté (39ème). Malgré ce déferlement parisien, ce sont les Marseillais qui passent à un centimètre de faire trembler les filets : sur un nouveau coup de pied arrêté distillé par Bonnart, Gabriel Heinze colle une tête imparable mais qui va malheureusement s'écraser sur le poteau gauche d'Edel (44ème).
Les deux équipes se quittent donc sur ce score à l'avantage de l'Olympique de Marseille, à l'issue d'une première période plutôt agréable mais au cours de laquelle on a senti chez les Phocéens un manque d'emprise devant la fougue parisienne.
Le retour des vestiaires n'est pas la même bouillabaisse. Revenus avec de meilleures intentions (et Fabrice Abriel à la place de Mathieu Valbuena) malgré leur avantage, les Marseillais prennent le jeu à leur compte et étouffent des Parisiens qui ont, quant à eux, laissé leurs guiboles dans le tunnel. Et c'est ici que les athéniens s'atteignirent... Sur un débordement d'Heinze côté gauche suivi d'un centre tendu, le portier de la capitale paye une superbe boulette dont profite Lucho aux seize mètres pour doubler la mise du pied droit en toute quiétude (0-2, 55ème).
Évidemment, ce second but marseillais refroidit particulièrement l'ambiance du Parc d'autant que les sudistes ne relâchent pas l'effort et contrôlent parfaitement les débats. Edouard Cissé, en bon ex-Parisien qu'il est, rejoint son camarade adverse Traoré au rayon des cartonnés de la soirée suite à une vieille faute sur Clément (63ème). Ben Arfa, qui a signé sa quatrième réalisation de la saison toutes compétitions confondues, sort au profit de Bakari Koné (70ème), et voit donc depuis le banc l'explosion de joie de ses coéquipiers. Laurent Bonnart, décidément très précieux ce soir, adresse une longue ouverture à destination de Mamadou Niang qui sert Benoit Cheyrou de la tête. Le néo-tricolore nous colle sa spécialité de grosse craquoune sous la barre et bat Edel pour le plus grand bonheur des Phocéens (0-3, 71ème).
Les Parisiens ont même été à une gorgée de boire la coupe jusqu'à la lie lorsque dans la foulée du troisième but, Mamadou Niang décalé côté gauche place une superbe frappe à ras de terre qui frôle les buts d'Edel (74ème). Lucho Gonzalez est alors remplacé par Charles Kaboré (75ème). Dans ce dernier quart d'heure, Steve Mandanda aura encore à s'employer et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il le fera avec maestria. Tout d'abord sur une tête d'Hoarau consécutive à un corner (78ème), puis sur une frappe croisée d'Erding qu'il détourne en corner (80ème) et de nouveau face au même joueur qu'il dégoute définitivement en s'interposant brillamment sur une frappe en pivot (84ème).
La fin de cette rencontre est tranquillement gérée par l'équipe de Didier Deschamps qui signe ce soir un record puisqu'il s'agit de la plus large victoire de l'OM à Paris, et monsieur Gautier peut faire entendre le coup de sifflet final dans un Parc qui s'est vidé aussi vite qu'un ex-constipé le ferait s'il venait de se choper une bonne vieille turista des familles...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'entame de match marseillaise est tout sauf rassurante. Les Parisiens se créent dès les premières secondes des occasions qui font passer des frissons dans les rangs sudistes, à l'image de cette frappe de Clément qui va finir sa course dans le petit filet droit de Mandanda (2ème). Le PSG semble tenir son match et surtout les Phocéens en respect. Mais au creux de la vague, ce sont les hommes de Didier Deschamps qui vont frapper un grand coup : sur un corner frappé côté droit par Laurent Bonnart, Cheyrou dévie de la tête pour Hatem Ben Arfa qui ne se prive pas d'ouvrir son compteur en Ligue 1 d'une pure frappe du droit (0-1, 15ème).
Loin d'abattre l'équipe d'Antoine Kombouaré, ce but va au contraire les galvaniser et donner l'occasion à Steve Mandanda de faire le spectacle. Après les tentatives non cadrées de Guillaume Hoarau sur corner (24ème) et de Mevlut Erding (32ème), Ludovic Giuly tente de lober le portier international de l'OM mais ce dernier ne s'en laisse pas conter (33ème). Il est encore tout à son avantage lorsque Hoarau, servi par Jallet, place une tête sur laquelle il s'interpose avec brio (41ème). Quelques instants auparavant, tout le Parc a cru à l'égalisation quand ce même Hoarau a anticipé une sortie de Mandanda pour mieux mettre le cuir à côté (39ème). Malgré ce déferlement parisien, ce sont les Marseillais qui passent à un centimètre de faire trembler les filets : sur un nouveau coup de pied arrêté distillé par Bonnart, Gabriel Heinze colle une tête imparable mais qui va malheureusement s'écraser sur le poteau gauche d'Edel (44ème).
Les deux équipes se quittent donc sur ce score à l'avantage de l'Olympique de Marseille, à l'issue d'une première période plutôt agréable mais au cours de laquelle on a senti chez les Phocéens un manque d'emprise devant la fougue parisienne.
Le retour des vestiaires n'est pas la même bouillabaisse. Revenus avec de meilleures intentions (et Fabrice Abriel à la place de Mathieu Valbuena) malgré leur avantage, les Marseillais prennent le jeu à leur compte et étouffent des Parisiens qui ont, quant à eux, laissé leurs guiboles dans le tunnel. Et c'est ici que les athéniens s'atteignirent... Sur un débordement d'Heinze côté gauche suivi d'un centre tendu, le portier de la capitale paye une superbe boulette dont profite Lucho aux seize mètres pour doubler la mise du pied droit en toute quiétude (0-2, 55ème).
Évidemment, ce second but marseillais refroidit particulièrement l'ambiance du Parc d'autant que les sudistes ne relâchent pas l'effort et contrôlent parfaitement les débats. Edouard Cissé, en bon ex-Parisien qu'il est, rejoint son camarade adverse Traoré au rayon des cartonnés de la soirée suite à une vieille faute sur Clément (63ème). Ben Arfa, qui a signé sa quatrième réalisation de la saison toutes compétitions confondues, sort au profit de Bakari Koné (70ème), et voit donc depuis le banc l'explosion de joie de ses coéquipiers. Laurent Bonnart, décidément très précieux ce soir, adresse une longue ouverture à destination de Mamadou Niang qui sert Benoit Cheyrou de la tête. Le néo-tricolore nous colle sa spécialité de grosse craquoune sous la barre et bat Edel pour le plus grand bonheur des Phocéens (0-3, 71ème).
Les Parisiens ont même été à une gorgée de boire la coupe jusqu'à la lie lorsque dans la foulée du troisième but, Mamadou Niang décalé côté gauche place une superbe frappe à ras de terre qui frôle les buts d'Edel (74ème). Lucho Gonzalez est alors remplacé par Charles Kaboré (75ème). Dans ce dernier quart d'heure, Steve Mandanda aura encore à s'employer et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il le fera avec maestria. Tout d'abord sur une tête d'Hoarau consécutive à un corner (78ème), puis sur une frappe croisée d'Erding qu'il détourne en corner (80ème) et de nouveau face au même joueur qu'il dégoute définitivement en s'interposant brillamment sur une frappe en pivot (84ème).
La fin de cette rencontre est tranquillement gérée par l'équipe de Didier Deschamps qui signe ce soir un record puisqu'il s'agit de la plus large victoire de l'OM à Paris, et monsieur Gautier peut faire entendre le coup de sifflet final dans un Parc qui s'est vidé aussi vite qu'un ex-constipé le ferait s'il venait de se choper une bonne vieille turista des familles...