Le Dimanche 21 Mars 2010 par Ray Flex
Récolte un bœuf ! (Proverbe Chinois datant du Carbone 14 avant Jean-Claude). Breffons (du verbe Breffer), trois jours après avoir quitté sans gloire l'Europa League en huitièmes, l'Olympique de Marseille reçoit un quart de finaliste de la Ligue des Champions pour un match au sommet, bien que la cité phocéenne se situe au niveau de l'amer. Lyon, cinquième du championnat avec 51 points, devance les Phocéens d'une place et d'une petite unité. Autant dire que les hommes de Didier Deschamps se doivent au minimum de ne pas perdre... à défaut de gagner. Parce que l'OM doit oublier sa déception continentale et se concentrer maintenant sur ses deux derniers objectifs : terminer la saison sur le podium et revenir sur le Vieux Port avec la coupe à Moostach samedi prochain...
Et quoi de mieux pour préparer une finale que de rencontrer les Rhodaniens ? Pas grand chose à part pour nous, supporters, qui avons une semaine pour dévaliser les rayons Pastaga-Mousses bien fraîches-Gâteau apéral de tous les magasins de France et de Navarre. Mais pour les Olympiens, c'est finalement ce qui pouvait arriver de mieux car c'est bel et bien au pied du mur... qu'on voit le mieux le mur ! Lyon, dont tout le monde pensait encore en début d'année qu'il était mort un soir, est à nouveau cette équipe qui fait figure d'épouvantail quand bien même reste-t-elle sur deux nuls consécutifs en championnat (au même titre que Marseille d'ailleurs). Ceci étant, de Berre, l'équipe de Claude Puel n'a plus perdu depuis son élimination en Coupe de la Ligue à Lorient le 27 janvier dernier.
De son côté l'OM, qui semblait en pleine bourre après avoir aligné cinq victoires de rang (toutes compétitions confondues) comme un schtroumpf aligne les pare-brises, stagne dangereusement depuis le début du mois, alors que février s'était achevé par un improbable 0-3 au Parc des Princes. Depuis, peanuts ! Ou presque puisque hormis la défaite face à Lisbonne jeudi, le club sudiste restait sur trois matchs conclus sur le score de un but partout. Au total, deux points en France et une trappe en Europe. Oups...
Quoiqu'il en soit, cette rencontre, qui était déjà à la base importante et délicate pour l'OM, l'est encore plus depuis que les forfaits de Fabrice Abriel et surtout de Benoît Cheyrou ont été enregistrés par le staff phocéen. En y ajoutant l'indisponibilité de Gabriel Heinze, l'on mesure mieux l'étendue du casse-tête qui se pose à un Didier Deschamps, quelque peu montré du doigt alors que semblent pointer le bout de leur nez des limites de son système.
Faut-il pour autant jeter l'eau du bain et le bébé avec ? L'OM saura-t-il se relever et s'imposer en patron sur sa pelouse ? Combien de citrons Julien Rodriguez coupera-t-il ? Niang enfilera-t-il son costume de meilleur buteur du championnat et non celui du râleur inefficace ? Si un chat retombe toujours sur ses pattes et une tartine beurrée retombe toujours du coté du beurre, que se passe-t-il quand on attache une tartine beurrée sur le dos d'un chat et qu'on les jette par la fenêtre ?
Autant de questions qui ne trouveront pas nécessairement leur réponse ce soir, à partir de 21 heures au stade Vélodrome...
Et quoi de mieux pour préparer une finale que de rencontrer les Rhodaniens ? Pas grand chose à part pour nous, supporters, qui avons une semaine pour dévaliser les rayons Pastaga-Mousses bien fraîches-Gâteau apéral de tous les magasins de France et de Navarre. Mais pour les Olympiens, c'est finalement ce qui pouvait arriver de mieux car c'est bel et bien au pied du mur... qu'on voit le mieux le mur ! Lyon, dont tout le monde pensait encore en début d'année qu'il était mort un soir, est à nouveau cette équipe qui fait figure d'épouvantail quand bien même reste-t-elle sur deux nuls consécutifs en championnat (au même titre que Marseille d'ailleurs). Ceci étant, de Berre, l'équipe de Claude Puel n'a plus perdu depuis son élimination en Coupe de la Ligue à Lorient le 27 janvier dernier.
De son côté l'OM, qui semblait en pleine bourre après avoir aligné cinq victoires de rang (toutes compétitions confondues) comme un schtroumpf aligne les pare-brises, stagne dangereusement depuis le début du mois, alors que février s'était achevé par un improbable 0-3 au Parc des Princes. Depuis, peanuts ! Ou presque puisque hormis la défaite face à Lisbonne jeudi, le club sudiste restait sur trois matchs conclus sur le score de un but partout. Au total, deux points en France et une trappe en Europe. Oups...
Quoiqu'il en soit, cette rencontre, qui était déjà à la base importante et délicate pour l'OM, l'est encore plus depuis que les forfaits de Fabrice Abriel et surtout de Benoît Cheyrou ont été enregistrés par le staff phocéen. En y ajoutant l'indisponibilité de Gabriel Heinze, l'on mesure mieux l'étendue du casse-tête qui se pose à un Didier Deschamps, quelque peu montré du doigt alors que semblent pointer le bout de leur nez des limites de son système.
Faut-il pour autant jeter l'eau du bain et le bébé avec ? L'OM saura-t-il se relever et s'imposer en patron sur sa pelouse ? Combien de citrons Julien Rodriguez coupera-t-il ? Niang enfilera-t-il son costume de meilleur buteur du championnat et non celui du râleur inefficace ? Si un chat retombe toujours sur ses pattes et une tartine beurrée retombe toujours du coté du beurre, que se passe-t-il quand on attache une tartine beurrée sur le dos d'un chat et qu'on les jette par la fenêtre ?
Autant de questions qui ne trouveront pas nécessairement leur réponse ce soir, à partir de 21 heures au stade Vélodrome...