Le Lundi 05 Avril 2010 par Ray Flex
Sans être transcendant, pour ne pas dire particulièrement emprunté, l'Olympique de Marseille a rempli son contrat en s'imposant sur sa pelouse face aux Lensois dimanche soir. Cette rencontre comptant pour la 31ème journée de championnat ne restera certainement pas gravée dans les mémoires, loin de là même, pour son côté enflammé et spectaculaire mais bel et bien pour la manière dont les trois points ont été acquis. Il y a encore guère de temps le club phocéen, à défaut de ne pas (systématiquement) perdre, ne remportait pas ce type de match. Les mouches semblent avoir changé de bœuf...
Pour se faire une idée aussi précise que possible de ce que fût (de bière) cet OM-Lens, il suffit de regarder un film Tchétchène en VOST en Moldave sur Arte un soir d'ennui profond. Sans aller jusqu'à sauter par la fenêtre, on est tout de même à la limite de transgresser les frontières de la conduite sociale rationnelle. C'est pourtant au moment où l'on offre à son voisin un admirable paysage amygdalitique avec décrochage de mâchoire inclus que Brandao, tel Zorro qui surgit hors de la nuit, offre un rayon de soleil plus qu'appréciable. Suite à un corner obtenu par Charles Kaboré et (à nouveau) distillé par Lucho Gonzalez, l'attaquant brésilien de l'OM place une tête piquée imparable qui finit sa course dans les buts de Vedran Runje, ce qui fera dire à ce dernier : "Chlé pas touchao, c'est pas nowmalao ! Ah mais non j'suis sotte c'est du Suédois..." (OM 1-0, 22ème).
La première période s'achève donc sur ce score à l'avantage de l'équipe de Didier Deschamps, sans pour autant que cela ne rassure qui que ce soit. Les 45 dernières minutes ne dépareilleront pas de cet ensemble poussif, quand bien même il y eut plus d'action... du côté de l'arbitre ! Dans ce match à la tension plus que palpable, monsieur Malige finit par voir rouge. Mathieu Valbuena (58ème), Brandao (70ème) côté marseillais ainsi que Yohan Demont (71ème) et Serge Aurier (72ème) chez les Sang et Or écopent d'un carton jaune. Stéphane Mbia, auteur selon l'homme en noir d'un coup de coude sur Issam Jemaa dans un duel aérien, connait quant à lui les affres d'un retour anticipé aux vestiaires (75ème).
Pour la première fois de la saison, l'OM termine un match en infériorité numérique mais ne panique pas pour autant, quand bien même Yohan Demont fera parcourir un léger frisson dans les travées du Vél' sur une frappe détournée par Mandanda alors que se profilent à l'horizon les arrêts de jeu (90ème). Une petite prestation certes victorieuse face aux Lensois qui fera dire à Didier Deschamps : "Ce soir on était en dedans, on n'a pas été très bons mais on a réussi à prendre l'avantage sur un coup de pied arrêté, ça reste l'essentiel".
Les Phocéens ont donc assuré le Service Minimum Garanti et entamé au mieux cette semaine si importante qui les verra accueillir Sochaux (mercredi à 19 heures), ainsi que Nice (dimanche à 21 heures).
Pour se faire une idée aussi précise que possible de ce que fût (de bière) cet OM-Lens, il suffit de regarder un film Tchétchène en VOST en Moldave sur Arte un soir d'ennui profond. Sans aller jusqu'à sauter par la fenêtre, on est tout de même à la limite de transgresser les frontières de la conduite sociale rationnelle. C'est pourtant au moment où l'on offre à son voisin un admirable paysage amygdalitique avec décrochage de mâchoire inclus que Brandao, tel Zorro qui surgit hors de la nuit, offre un rayon de soleil plus qu'appréciable. Suite à un corner obtenu par Charles Kaboré et (à nouveau) distillé par Lucho Gonzalez, l'attaquant brésilien de l'OM place une tête piquée imparable qui finit sa course dans les buts de Vedran Runje, ce qui fera dire à ce dernier : "Chlé pas touchao, c'est pas nowmalao ! Ah mais non j'suis sotte c'est du Suédois..." (OM 1-0, 22ème).
La première période s'achève donc sur ce score à l'avantage de l'équipe de Didier Deschamps, sans pour autant que cela ne rassure qui que ce soit. Les 45 dernières minutes ne dépareilleront pas de cet ensemble poussif, quand bien même il y eut plus d'action... du côté de l'arbitre ! Dans ce match à la tension plus que palpable, monsieur Malige finit par voir rouge. Mathieu Valbuena (58ème), Brandao (70ème) côté marseillais ainsi que Yohan Demont (71ème) et Serge Aurier (72ème) chez les Sang et Or écopent d'un carton jaune. Stéphane Mbia, auteur selon l'homme en noir d'un coup de coude sur Issam Jemaa dans un duel aérien, connait quant à lui les affres d'un retour anticipé aux vestiaires (75ème).
Pour la première fois de la saison, l'OM termine un match en infériorité numérique mais ne panique pas pour autant, quand bien même Yohan Demont fera parcourir un léger frisson dans les travées du Vél' sur une frappe détournée par Mandanda alors que se profilent à l'horizon les arrêts de jeu (90ème). Une petite prestation certes victorieuse face aux Lensois qui fera dire à Didier Deschamps : "Ce soir on était en dedans, on n'a pas été très bons mais on a réussi à prendre l'avantage sur un coup de pied arrêté, ça reste l'essentiel".
Les Phocéens ont donc assuré le Service Minimum Garanti et entamé au mieux cette semaine si importante qui les verra accueillir Sochaux (mercredi à 19 heures), ainsi que Nice (dimanche à 21 heures).