Le Jeudi 20 Janvier 2011 par Ray Flex
Au terme d'une rencontre maîtrisée par les hommes de Didier Deschamps, l'OM retrouve donc le Stade de France pour y disputer la finale de la Coupe de la Ligue face à Montpellier. Le tenant du titre n'a, pour dire les choses comme elles sont, pas eu à forcer son talent pour s'imposer face à une équipe auxerroise valeureuse mais visiblement en panne d'inspiration. Ce constat ne gâche en rien la performance phocéenne quand on connait les habituelles difficultés que l'OM rencontre pour s'imposer à l'Abbé-Deschamps.
Et ce sont justement les Auxerrois qui vont les premiers se montrer dangereux dans cette demi-finale : le coup d'envoi est à peine donné lorsque Dennis Oliech envoie Julien Quercia dans la profondeur. Le frisson qui parcourt alors les rangs marseillais sera de courte durée puisque l'attaquant bourguignon croise trop sa frappe pour inquiéter Steve Mandanda (2ème). C'est d'ailleurs, pour ainsi dire, la seule banderille que placera l'AJA ! Si l'on excepte la frappe de Cédric Hengbart qui est allée mourir à quelques petits centimètres du poteau droit (70ème), l'équipe de Jean Fernandez a totalement été étouffée par la solidité physique et tactique du bloc marseillais.
Ainsi, les premières minutes de flottement vont vite laisser la place à un OM que l'on aimerait voir plus souvent, surtout en cette fin de saison où les échéances importantes sont légion. Edouard Cissé, qui sortira à la demi-heure de jeu sur blessure, montre le chemin à ses coéquipiers en tentant une frappe lointaine. Contré, le cuir revient dans les pieds de Lucho qui trouve le portier auxerrois sur sa route (16ème). C'est ensuite au tour de Gignac de profiter d'un excellent centre de Valbuena mais malgré un très bon enchainement contrôle de la poitrine et reprise de volée dans la surface, sa tentative passe assez largement au-dessus de la barre transversale (33ème). Ce n'est que partie remise...
Alors que tout le monde pense que les deux équipes vont revenir aux vestiaires dos à dos, Taïwo place une merveille de centre sur la tête de Brandao qui ne se prive pas de fusiller Riou à bout portant (45 + 2) ! AJA 0-1 OM
Le début de la seconde période nous laisse à penser que la physionomie du match ne va guère changer, sentiment assez rapidement conforté par la main-mise de l'OM sur l'entre-jeu, la solidité défensive et surtout l'efficacité retrouvée des attaquants.
A l'issue d'un très beau mouvement, Gignac remise sur Lucho à l'entrée de la surface. Le meneur de jeu argentin remet instantanément pour l'ex-toulousain qui, d'une somptueuse frappe, trompe un Rémy Riou totalement scotché (68ème) ! AJA 0-2 OM
La fin de la rencontre n'apportera rien de plus, si ce n'est de constater que la charnière Mbia-Diawara est ce que l'OM a eu de mieux dans ce secteur depuis des années. Bien épaulée par Fanni et Taïwo, tous deux auteurs d'un très bon match, la défense phocéenne restera imperméable. C'est donc en père tranquille que Didier Deschamps savoure le coup de sifflet envoyant pour la seconde année consécutive son équipe au Stade de France.
Le 23 avril prochain, la région parisienne va accueillir un... derby méditerranéen ! Les retrouvailles entre Nicollin et Dassier promettent d'être particulièrement suivies, le président montpellierain ayant ces jours-ci taclé son homologue marseillais. Mais au-delà de la "guéguerre" par médias interposés qui ne manquera pas d'alimenter la rubrique "Rien à Foot", c'est bel et bien sur le terrain que se disputera cette finale de la Coupe de la Ligue.
Et autant dire que l'on attend du tenant du titre qu'il ramène le trophée sur la Canebière. Ni plus, ni moins...
Et ce sont justement les Auxerrois qui vont les premiers se montrer dangereux dans cette demi-finale : le coup d'envoi est à peine donné lorsque Dennis Oliech envoie Julien Quercia dans la profondeur. Le frisson qui parcourt alors les rangs marseillais sera de courte durée puisque l'attaquant bourguignon croise trop sa frappe pour inquiéter Steve Mandanda (2ème). C'est d'ailleurs, pour ainsi dire, la seule banderille que placera l'AJA ! Si l'on excepte la frappe de Cédric Hengbart qui est allée mourir à quelques petits centimètres du poteau droit (70ème), l'équipe de Jean Fernandez a totalement été étouffée par la solidité physique et tactique du bloc marseillais.
Ainsi, les premières minutes de flottement vont vite laisser la place à un OM que l'on aimerait voir plus souvent, surtout en cette fin de saison où les échéances importantes sont légion. Edouard Cissé, qui sortira à la demi-heure de jeu sur blessure, montre le chemin à ses coéquipiers en tentant une frappe lointaine. Contré, le cuir revient dans les pieds de Lucho qui trouve le portier auxerrois sur sa route (16ème). C'est ensuite au tour de Gignac de profiter d'un excellent centre de Valbuena mais malgré un très bon enchainement contrôle de la poitrine et reprise de volée dans la surface, sa tentative passe assez largement au-dessus de la barre transversale (33ème). Ce n'est que partie remise...
Alors que tout le monde pense que les deux équipes vont revenir aux vestiaires dos à dos, Taïwo place une merveille de centre sur la tête de Brandao qui ne se prive pas de fusiller Riou à bout portant (45 + 2) ! AJA 0-1 OM
Le début de la seconde période nous laisse à penser que la physionomie du match ne va guère changer, sentiment assez rapidement conforté par la main-mise de l'OM sur l'entre-jeu, la solidité défensive et surtout l'efficacité retrouvée des attaquants.
A l'issue d'un très beau mouvement, Gignac remise sur Lucho à l'entrée de la surface. Le meneur de jeu argentin remet instantanément pour l'ex-toulousain qui, d'une somptueuse frappe, trompe un Rémy Riou totalement scotché (68ème) ! AJA 0-2 OM
La fin de la rencontre n'apportera rien de plus, si ce n'est de constater que la charnière Mbia-Diawara est ce que l'OM a eu de mieux dans ce secteur depuis des années. Bien épaulée par Fanni et Taïwo, tous deux auteurs d'un très bon match, la défense phocéenne restera imperméable. C'est donc en père tranquille que Didier Deschamps savoure le coup de sifflet envoyant pour la seconde année consécutive son équipe au Stade de France.
Le 23 avril prochain, la région parisienne va accueillir un... derby méditerranéen ! Les retrouvailles entre Nicollin et Dassier promettent d'être particulièrement suivies, le président montpellierain ayant ces jours-ci taclé son homologue marseillais. Mais au-delà de la "guéguerre" par médias interposés qui ne manquera pas d'alimenter la rubrique "Rien à Foot", c'est bel et bien sur le terrain que se disputera cette finale de la Coupe de la Ligue.
Et autant dire que l'on attend du tenant du titre qu'il ramène le trophée sur la Canebière. Ni plus, ni moins...