Le Lundi 19 Septembre 2011 par Bab Joo
Des Sénateurs en séance plénière, c'est ainsi qu'on pourrait décrire les joueurs de l'OM à l'issue de la première mi-temps.
Après une entame assez équilibrée, les Gones prennent rapidement l'avantage, d'abord bien sauvés par un Lloris qui justifiera d'ailleurs à chacune des trop rares occasions marseillaises son statut de patron des gardiens français, puis emmenés par un Michel Bastos des grands soirs qui prend un malin plaisir à faire tourner Cesar Azpilicueta en bourrique.
Bafé Gomis, également très en jambes, ouvre logiquement le score au quart d'heure de jeu.
Lyon 1-0 OM (15ème)
Cependant, ce but est entaché d'un hors-jeu manifeste qui n'échappe qu'à Laurent Duhamel et son juge de touche. On s'attend logiquement à une réaction de la part des hommes de Didier Deschamps, mais que nenni !
Lucho et Rémy tentent bien quelques combinaisons, mais Bakari Koné, pas l'ex, celui de Guingamp, suffit à décourager leurs bien timides velléités. Quant au reste du groupe phocéen, espadrilles au pied, ils se demandent sans doute à quelle heure sera servi l'apéro.
Michel Bastos, lui, n'a pas l'intention d'attendre : il va se servir directement au buffet et pique même quelques olives au passage.
Lyon 2-0 OM (29ème)
On se dit que cette fois-ci... mais non, pourquoi donc faire l'effort ? Footu pour footu, autant laisser Steve Mandanda sauver les meubles tout seul, sur une frappe meurtrière de Bafé Gomis qui aurait pu nous valoir un sévère 3-0 (34ème).
A ce petit jeu et à quelques minutes de la mi-temps, les Lyonnais n'ont plus qu'à abaisser le rideau de fer et jouer tranquillement à la baballe dans leur moitié de terrain, ce dont ils ne se privent pas.
Et les Olympiens ? Les nôtres ?
Bah j'crois qu'ils sont partis à la pêche à la sardine. En tous cas, je les ai pas vus...
C'est la mi-temps et on se ressert un godet. Rien d'autre à faire, à part peut-être jeter un oeil désabusé aux commentaires tout aussi désabusés qui fleurissent sur fesses-de-bouc. On tente un peu d'humour, ça fait un flop aussi retentissant qu'un vieux plat dans le Vieux-Port. Bof. J'me ressers encore un coup à boire et ça repart !
Pas pour longtemps : on se disait que peut-être, y avait eu remontage de bretelles dans le vestiaire. On se disait que peut-être, y avait eu cogitation sous le crâne de DD. Mais rien, nib, que t'chi, nada : le double changement avec les sorties de Diarra et de Morel, remplacés respectivement par Amalfitano et A. Ayew (46ème), ne témoigne, c'est le moins qu'on puisse dire, pas d'une grande prise de risque. La Dèche, quoi...
Pendant le premier quart d'heure de cette seconde mi-temps, par éclairs, on a vaguement l'impression que les Phocéens essayent de tenter des trucs, qu'ils ont la volonté de se reprendre et de changer la physionomie du match. C'est une fausse impression : en fait, c'est juste que les Gones, se sentant à l'abri et sûrs de leur domination, campent sur leurs positions : ils peuvent même se permettre de lever le pied, tant les Marseillais sont nuls en créativité : d'ailleurs, on commence à se demander, du côté de la Commanderie, s'il ne faudrait pas remplacer une séance de préparation physique par un cours de dessin.
Ça patauge et ça patine, ça s'embrouille et ça s'emmêle les pinceaux. La CFA2 est plus alléchante. Mieux ou pire, la Bonne-Mère s'ennuie tellement qu'elle a détourné les yeux de ses protégés : lors des rares incursions marseillaises dans son champ de vision, Lloris continue de sauver ses partenaires, avec autorité mais sans se fouler.
Au coup de sifflet final, il ne s'est rien passé. L'OL prend seul la tête du Championnat. Quant à l'OM, le voilà lanterne rouge de la L1. Ils s'en footent, ils toucheront quand-même leur chèque à la fin du mois... comme des Sénateurs.
Après une entame assez équilibrée, les Gones prennent rapidement l'avantage, d'abord bien sauvés par un Lloris qui justifiera d'ailleurs à chacune des trop rares occasions marseillaises son statut de patron des gardiens français, puis emmenés par un Michel Bastos des grands soirs qui prend un malin plaisir à faire tourner Cesar Azpilicueta en bourrique.
Bafé Gomis, également très en jambes, ouvre logiquement le score au quart d'heure de jeu.
Lyon 1-0 OM (15ème)
Cependant, ce but est entaché d'un hors-jeu manifeste qui n'échappe qu'à Laurent Duhamel et son juge de touche. On s'attend logiquement à une réaction de la part des hommes de Didier Deschamps, mais que nenni !
Lucho et Rémy tentent bien quelques combinaisons, mais Bakari Koné, pas l'ex, celui de Guingamp, suffit à décourager leurs bien timides velléités. Quant au reste du groupe phocéen, espadrilles au pied, ils se demandent sans doute à quelle heure sera servi l'apéro.
Michel Bastos, lui, n'a pas l'intention d'attendre : il va se servir directement au buffet et pique même quelques olives au passage.
Lyon 2-0 OM (29ème)
On se dit que cette fois-ci... mais non, pourquoi donc faire l'effort ? Footu pour footu, autant laisser Steve Mandanda sauver les meubles tout seul, sur une frappe meurtrière de Bafé Gomis qui aurait pu nous valoir un sévère 3-0 (34ème).
A ce petit jeu et à quelques minutes de la mi-temps, les Lyonnais n'ont plus qu'à abaisser le rideau de fer et jouer tranquillement à la baballe dans leur moitié de terrain, ce dont ils ne se privent pas.
Et les Olympiens ? Les nôtres ?
Bah j'crois qu'ils sont partis à la pêche à la sardine. En tous cas, je les ai pas vus...
C'est la mi-temps et on se ressert un godet. Rien d'autre à faire, à part peut-être jeter un oeil désabusé aux commentaires tout aussi désabusés qui fleurissent sur fesses-de-bouc. On tente un peu d'humour, ça fait un flop aussi retentissant qu'un vieux plat dans le Vieux-Port. Bof. J'me ressers encore un coup à boire et ça repart !
Pas pour longtemps : on se disait que peut-être, y avait eu remontage de bretelles dans le vestiaire. On se disait que peut-être, y avait eu cogitation sous le crâne de DD. Mais rien, nib, que t'chi, nada : le double changement avec les sorties de Diarra et de Morel, remplacés respectivement par Amalfitano et A. Ayew (46ème), ne témoigne, c'est le moins qu'on puisse dire, pas d'une grande prise de risque. La Dèche, quoi...
Pendant le premier quart d'heure de cette seconde mi-temps, par éclairs, on a vaguement l'impression que les Phocéens essayent de tenter des trucs, qu'ils ont la volonté de se reprendre et de changer la physionomie du match. C'est une fausse impression : en fait, c'est juste que les Gones, se sentant à l'abri et sûrs de leur domination, campent sur leurs positions : ils peuvent même se permettre de lever le pied, tant les Marseillais sont nuls en créativité : d'ailleurs, on commence à se demander, du côté de la Commanderie, s'il ne faudrait pas remplacer une séance de préparation physique par un cours de dessin.
Ça patauge et ça patine, ça s'embrouille et ça s'emmêle les pinceaux. La CFA2 est plus alléchante. Mieux ou pire, la Bonne-Mère s'ennuie tellement qu'elle a détourné les yeux de ses protégés : lors des rares incursions marseillaises dans son champ de vision, Lloris continue de sauver ses partenaires, avec autorité mais sans se fouler.
Au coup de sifflet final, il ne s'est rien passé. L'OL prend seul la tête du Championnat. Quant à l'OM, le voilà lanterne rouge de la L1. Ils s'en footent, ils toucheront quand-même leur chèque à la fin du mois... comme des Sénateurs.