Le Jeudi 24 Novembre 2011 par pyrOMan
Un jeu soporifique, une ambiance au Vélodrome qui chute, des résultats en berne, des dirigeants loins de la cité, des joueurs sans envie, une ville qui ne vibre plus pour son équipe, un coach constipé, des footballeurs loins des supporters : ce n'est pas simplement l'équipe qui ne tourne pas rond mais un mal bien plus profond qui siège au club.
Depuis quelques années l'OM fait de moins en moins rêver, si bien que la notion de spectacle n'est qu'une douce utopie et que les travées du Vélodrome jusque là si prisées n'attirent plus grand monde. Les supporters marseillais et la cité phocéenne ont besoin de spectacle, de folie et l'OM ne procure plus pareille affaire. C'est simple, Marseille, considérée comme étant l'une des villes européennes qui vit le plus football, ne vibre plus pour l'OM.
L'ambiance au Vélodrome a donc baissé d'un cran. Adieu la ferveur de 60 000 personnes supportant leur club, le Vélodrome n'est que l'ombre de lui même désormais. Si bien qu'aujourd'hui de bons parquages visiteurs arrivent à prendre l'ascendant face aux supporters bleus et blancs. Consternant. Et pourtant, on ne peut leur en vouloir réellement. Quand une équipe endort, forcément le public ne va pas la soutenir démesurément ; quand à l'affluence à défaut du joueur, le supporter, lui paye sa place. On comprend alors aisément ce qui ne viennent pas pour dans tous les cas voir une purge de 90 minutes... L'ambiance semble donc en grande partie en berne à cause de l'équipe phocéenne.
Une équipe qui depuis 2010 joue mal, très mal et qui n'a, par le même coup, pas les résultats escomptés. Déjà que le titre arraché après la première saison de l'ère Deschamps n'avait pas été obtenu avec la manière escomptée ; depuis, le niveau de jeu de l'équipe ne cesse de chuter. L'équipe a aujourd'hui le niveau de jeu d'une DHR : "on se fait deux trois passes devant et on envoie Loîc en profondeur en espérant qu'il la mette au fond"... Les joueurs n'ont pas l'envie, pour la plupart ne mouillent pas le maillot, ne méritent pas de jouer pour un tel club. Seuls cinq ou six (Mandanda, Nkoulou, Diawara, Cheyrou, André Ayew et Rémy pour ne pas les citer) méritent de porter les couleurs de la cité provençale. Avec la saison précédente par exemple, là différence est là : aujourd'hui l'OM à défaut de produire du jeu n'arrive même plus a être comptablement performant. Aussi indigeste soit-il le jeu de la saison passée restait théoriquement efficace, ce n'est plus le cas. Associez jeu attroce et mauvais résultats et vous avez les ingrédients idoines pour une équipe qui possède tous les arguments pour se faire lincher sur la place publique. Des latéraux pour l'heure médiocres, un milieu de terrain peu créatif et qui prend l'eau et une attaque stérile. Metion spéciale à Lucho, dieu sait que j'aime pourtant ce joueur mais il me déçoit de plus en plus de jour en jour. "El Comandante" ne met plus un pied devant l'autre et ce n'est pas par méforme. Il souhaite simplement quitter le club, ce serait trop lui en demander d'honorer le club qui le paye un pont d'or, au moins jusque janvier ? Non trop c'est trop, qu'il se casse ! Concrètement, seule la défense semble réellement être à la hauteur, sans elle le club phocéen serait sans doute plus bas, bien plus bas... En fait les olympiens ne procurent plus ce plaisir de les voir jouer encore présent avec Gerets. On a la nostalgie de ces scènes de liesse entre joueurs et entraîneur. L'adéquation avec le public n'est plus qu'un lointain souvenir. Quand il y a de telles défaillances dans le jeu comme dans les résultats, le coach a également une grande part de reponsabilités.
Marre d'excuser Deschamps parce qu'il est une légende du club, ce dernier a bien évidemment une part forte dans le désastre actuel. Ceux qui me diront qu'il n'y est pour rien pêcheront une nouvelle fois, l'affectif vous emmène à être subjectif. C'est bien beau de dire qu'"on doit le titre de 2010 à Deschamps" et patin et coufin mais alors le cataclysme actuel, le basque n'aurait aucune repsonsabilités là-dedans ? Allons soyons réalistes, qui a façonné cette équipe ? Qui a par le même coup fait partir des joueurs comme Ziani, Koné ou Ben Arfa, dont on s'aperçoit aujourd'hui de l'impotance. Car l'équipe est tombée dans une sorte de stéréotysme, la soif de victoire passant avant la manière, au fil des matchs, au fil des mois, l'OM a perdu de sa superbe jusqu'à ne plus en posséder assez aujourd'hui pour espérer accrocher le bon wagon en championnat. Deschamps a besoin de grands joueurs pour faire de grandes choses, il n'a pas le même caryotype qu'un Gerets qui pousse le maximum de ses protégés. A l'OM, Deschamps ne peut se payer réellement de grands joueurs, on sait où on en est aujourd'hui... Les choix tactiques du coach peuvent également être critiqués. Comme le fait hier soir de changer les deux latéraux, ou de laisser Amalfitano sur le banc tout en mettant Valbuena (ancien banni) au poste de milieu droit. Ainsi, hier l'OM n'avait besoin que d'un petit point pour passer le cap des huitièmes en Champion's League. Mission visiblement impossible pour des joueurs sans envie, défaits face aux modestes grecs (1 à 0).
Deschamps n'est pas le seul visé chez les dirigeants. Sa relation ultra tendue avec Anigo - seul régional de l'étape, mais qui semble doté d'un super-pouvoir pour rester quoi qu'il y ait au sein du club (souvenez-vous qu'il devait partir si Diouf quittait le navire ciel et blanc) - ne va pas dans le sens du renouveau olympien. On peut aussi reprocher au parisien Labrune le fait de n'être pas un président assez actif (comme l'était Diouf par exemple) tout comme son lieu de résidence. Les supporters marseillais aiment être proche du club. Ils sont servi que ce soit avec Labrune ou avec l'actionnaire (vivant en Suisse). Cette proximité fait aussi défaut aux joueurs, la plupart habitent vers Aix ou Cassis et ne partagent plus des moments privilégiés avec leurs fans comme c'était le cas il y a encore peu avec Djibril Cissé par exemple. Le joueur était en effet aux platines lors de la Fiesta des Suds faisant vibrer la bagatelle de 60 000 personnes. Enfin, les minots s'identifient de moins en moins à l'OM, ce club ne fait plus rêver. Et c'est ainsi que même dans les travées du Vél' on peut voir bon nombre de spectateurs avec des survet' du Milan AC ou du Réal Madrid.
Pour que le club de l'OM (et pas seulement l'équipe) retrouve de sa superbe, cela passera impérativement par des changements. Le club qui fait actuellement des économies en vue de la rénovation du stade et des places non vendues à cause des travaux devra remonter la pente au plus vite. L'OM est mort mais sa résurrection arrivera un jour, quand ? Il faut que ce soit le plus rapidement possible. La venue d'investisseurs du Golfe étant peut être la solution. Pour faire de nouveau rêver, vibrer, aimer l'OM : c'est impératif !
Mais avant toute chose, amis joueurs vous avez quelque chose de gros à vous faire pardonner. Alors portez ce que vous avez entre les jambes, pour commencer on se donne rendez-vous dimanche aux alentours de 21h, et surtout n'oubliez pas que la devise du club est "Droit au but" !
Depuis quelques années l'OM fait de moins en moins rêver, si bien que la notion de spectacle n'est qu'une douce utopie et que les travées du Vélodrome jusque là si prisées n'attirent plus grand monde. Les supporters marseillais et la cité phocéenne ont besoin de spectacle, de folie et l'OM ne procure plus pareille affaire. C'est simple, Marseille, considérée comme étant l'une des villes européennes qui vit le plus football, ne vibre plus pour l'OM.
L'ambiance au Vélodrome a donc baissé d'un cran. Adieu la ferveur de 60 000 personnes supportant leur club, le Vélodrome n'est que l'ombre de lui même désormais. Si bien qu'aujourd'hui de bons parquages visiteurs arrivent à prendre l'ascendant face aux supporters bleus et blancs. Consternant. Et pourtant, on ne peut leur en vouloir réellement. Quand une équipe endort, forcément le public ne va pas la soutenir démesurément ; quand à l'affluence à défaut du joueur, le supporter, lui paye sa place. On comprend alors aisément ce qui ne viennent pas pour dans tous les cas voir une purge de 90 minutes... L'ambiance semble donc en grande partie en berne à cause de l'équipe phocéenne.
Une équipe qui depuis 2010 joue mal, très mal et qui n'a, par le même coup, pas les résultats escomptés. Déjà que le titre arraché après la première saison de l'ère Deschamps n'avait pas été obtenu avec la manière escomptée ; depuis, le niveau de jeu de l'équipe ne cesse de chuter. L'équipe a aujourd'hui le niveau de jeu d'une DHR : "on se fait deux trois passes devant et on envoie Loîc en profondeur en espérant qu'il la mette au fond"... Les joueurs n'ont pas l'envie, pour la plupart ne mouillent pas le maillot, ne méritent pas de jouer pour un tel club. Seuls cinq ou six (Mandanda, Nkoulou, Diawara, Cheyrou, André Ayew et Rémy pour ne pas les citer) méritent de porter les couleurs de la cité provençale. Avec la saison précédente par exemple, là différence est là : aujourd'hui l'OM à défaut de produire du jeu n'arrive même plus a être comptablement performant. Aussi indigeste soit-il le jeu de la saison passée restait théoriquement efficace, ce n'est plus le cas. Associez jeu attroce et mauvais résultats et vous avez les ingrédients idoines pour une équipe qui possède tous les arguments pour se faire lincher sur la place publique. Des latéraux pour l'heure médiocres, un milieu de terrain peu créatif et qui prend l'eau et une attaque stérile. Metion spéciale à Lucho, dieu sait que j'aime pourtant ce joueur mais il me déçoit de plus en plus de jour en jour. "El Comandante" ne met plus un pied devant l'autre et ce n'est pas par méforme. Il souhaite simplement quitter le club, ce serait trop lui en demander d'honorer le club qui le paye un pont d'or, au moins jusque janvier ? Non trop c'est trop, qu'il se casse ! Concrètement, seule la défense semble réellement être à la hauteur, sans elle le club phocéen serait sans doute plus bas, bien plus bas... En fait les olympiens ne procurent plus ce plaisir de les voir jouer encore présent avec Gerets. On a la nostalgie de ces scènes de liesse entre joueurs et entraîneur. L'adéquation avec le public n'est plus qu'un lointain souvenir. Quand il y a de telles défaillances dans le jeu comme dans les résultats, le coach a également une grande part de reponsabilités.
Marre d'excuser Deschamps parce qu'il est une légende du club, ce dernier a bien évidemment une part forte dans le désastre actuel. Ceux qui me diront qu'il n'y est pour rien pêcheront une nouvelle fois, l'affectif vous emmène à être subjectif. C'est bien beau de dire qu'"on doit le titre de 2010 à Deschamps" et patin et coufin mais alors le cataclysme actuel, le basque n'aurait aucune repsonsabilités là-dedans ? Allons soyons réalistes, qui a façonné cette équipe ? Qui a par le même coup fait partir des joueurs comme Ziani, Koné ou Ben Arfa, dont on s'aperçoit aujourd'hui de l'impotance. Car l'équipe est tombée dans une sorte de stéréotysme, la soif de victoire passant avant la manière, au fil des matchs, au fil des mois, l'OM a perdu de sa superbe jusqu'à ne plus en posséder assez aujourd'hui pour espérer accrocher le bon wagon en championnat. Deschamps a besoin de grands joueurs pour faire de grandes choses, il n'a pas le même caryotype qu'un Gerets qui pousse le maximum de ses protégés. A l'OM, Deschamps ne peut se payer réellement de grands joueurs, on sait où on en est aujourd'hui... Les choix tactiques du coach peuvent également être critiqués. Comme le fait hier soir de changer les deux latéraux, ou de laisser Amalfitano sur le banc tout en mettant Valbuena (ancien banni) au poste de milieu droit. Ainsi, hier l'OM n'avait besoin que d'un petit point pour passer le cap des huitièmes en Champion's League. Mission visiblement impossible pour des joueurs sans envie, défaits face aux modestes grecs (1 à 0).
Deschamps n'est pas le seul visé chez les dirigeants. Sa relation ultra tendue avec Anigo - seul régional de l'étape, mais qui semble doté d'un super-pouvoir pour rester quoi qu'il y ait au sein du club (souvenez-vous qu'il devait partir si Diouf quittait le navire ciel et blanc) - ne va pas dans le sens du renouveau olympien. On peut aussi reprocher au parisien Labrune le fait de n'être pas un président assez actif (comme l'était Diouf par exemple) tout comme son lieu de résidence. Les supporters marseillais aiment être proche du club. Ils sont servi que ce soit avec Labrune ou avec l'actionnaire (vivant en Suisse). Cette proximité fait aussi défaut aux joueurs, la plupart habitent vers Aix ou Cassis et ne partagent plus des moments privilégiés avec leurs fans comme c'était le cas il y a encore peu avec Djibril Cissé par exemple. Le joueur était en effet aux platines lors de la Fiesta des Suds faisant vibrer la bagatelle de 60 000 personnes. Enfin, les minots s'identifient de moins en moins à l'OM, ce club ne fait plus rêver. Et c'est ainsi que même dans les travées du Vél' on peut voir bon nombre de spectateurs avec des survet' du Milan AC ou du Réal Madrid.
Pour que le club de l'OM (et pas seulement l'équipe) retrouve de sa superbe, cela passera impérativement par des changements. Le club qui fait actuellement des économies en vue de la rénovation du stade et des places non vendues à cause des travaux devra remonter la pente au plus vite. L'OM est mort mais sa résurrection arrivera un jour, quand ? Il faut que ce soit le plus rapidement possible. La venue d'investisseurs du Golfe étant peut être la solution. Pour faire de nouveau rêver, vibrer, aimer l'OM : c'est impératif !
Mais avant toute chose, amis joueurs vous avez quelque chose de gros à vous faire pardonner. Alors portez ce que vous avez entre les jambes, pour commencer on se donne rendez-vous dimanche aux alentours de 21h, et surtout n'oubliez pas que la devise du club est "Droit au but" !