Le Mercredi 01 Février 2012 par Ray Flex
L'Olympique de Marseille s'est donc offert ce soir son troisième ticket consécutif pour la finale de la Coupe de la Ligue en s'imposant 2-1 face à son voisin niçois, et sera donc de retour au Stade de France le 14 avril prochain. Double détenteur du titre après avoir remporté les éditions 2009/10 et 2010/11, le club phocéen défiera l'Olympique Lyonnais pour tenter de réaliser un triplé inédit dans cette compétition.
Cette demi-finale, disputée au Vélodrome dans un froid quasi polaire, ne restera finalement dans les annales que grâce à deux buts marseillais aux histoires savoureuses, mais aussi parce que l'arbitre de la rencontre a sérieusement buggé en seconde période. On n'sait pas encore si certains de ses câbles têtaux se sont touchés, les gars de "C'est Pas Sorcier" planchent dessus, mais il est carrément passé en mode "tu r'peins tout en rouge" le monsieur...
Commençons par ce qui fâche, comme ça on n'y revient plus. Tout du moins dans cet article, car à l'évidence une décision de Clément Turpin va faire débat. Nous sommes à la 63ème minute lorsque l'OM bénéficie d'un coup franc dans le camp niçois. L'arbitre signale à Benoît Cheyrou, qui pose le ballon au sol, d'attendre le coup de sifflet. Mathieu Valbuena, qui semble ne pas voir le geste de Clément Turpin, veut jouer le coup rapidement et décale Morel. Le sifflet de l'arbitre retentit à nouveau pour stopper l'action illicite de Valbuena, mais celui qui souffle dedans met la main à la poche et un jaune au Marseillais. Seul hic, "Petit Vélo" avait déjà été averti à la 47ème suite à un tacle appuyé sur Gomis. Expulsé, Mathieu Valbuena sera suspendu pour la réception de Lyon en Championnat dimanche prochain. Décision arbitrale plus que contestable, conséquences lourdes...
Au rayon des p'tits bonheurs, le bijou du Monsieur But de l'OM. Un éclair de génie de Loïc Rémy, au cours d'une bien terne première période. Morgan Amalfitano s'arrache sur la droite et centre en direction de Brandao. Le Brésilien est au combat dans la surface et le ballon revient sur Rémy. Arrêté sur la gauche du but, l'attaquant marseillais tente et réussit une merveille de frappe enroulée du droit qui va se déposer dans le petit filet opposé. Du très grand art, un régal, que dis-je : un délice ! L'OM mène alors 1-0 après 14 minutes de jeu. On s'achemine vers ce score à la pause, après avoir constaté que les Phocéens maîtrisaient un bien pâle adversaire niçois, lorsque sur leur première occasion, les hommes de René Marsiglia égalisent. Grandin récupère le ballon dans les pieds de Rémy, en commettant au passage une faute non signalée, le transmet à Dja Djédjé qui trouve Mounier dans la surface. Ce dernier ne se prive pas de reprendre le ballon pour mieux tromper un Steve Mandanda qui n'avait rien eu à faire jusque là (44ème). 1-1 à la pause, quel bien drôle de scénario...
Mais comme dans toute histoire marseillaise qui se respecte, il y a forcément un rebondissement signé d'un paria ou ex du même nom. Après avoir inscrit un doublé en demi-finale à Toulouse il y a deux ans, après avoir ouvert le score à Auxerre au même stade de la compétition l'an dernier, Brandao se devait d'écrire une nouvelle page de son histoire avec la Coupe de la Ligue. Dont acte : sur un nouveau centre d'Amalfitano, l'attaquant brésilien est trop court, mais le ballon rebondit sur la poitrine de François Clerc... et finir par revenir dans les pieds d'un Brandao qui n'hésite pas une seule seconde à le catapulter dans les buts niçois ! Alors que l'OM n'avait pas forcément bien entamé cette seconde période, Brandao remet la machine dans le bon sens (57ème). Quelques minutes plus tard, l'OM sera donc en infériorité numérique.
Un état de fait qui ne va finalement pas changer grand chose puisqu'à dix contre onze les Phocéens restent maîtres de la situation, mieux encore puisqu'à la 82ème minute Clément Turpin va mettre tout le monde d'équerre en expulsant le Niçois Dja Djédjé pour une faute qu'il n'a certainement jamais commise. La fin de match verra l'OM se créer trois grosses occasions de porter le score à 3-1 mais ni Morel (89ème), ni Kaboré (90ème), ou encore Rémy (91ème) n'arriveront à concrétiser. Peu importe, l'essentiel est assuré et l'OM plie ce match dans le temps réglementaire. Troisième finale consécutive pour Didier Deschamps et ses hommes, ce qui constitue une première dans l'histoire de la Coupe de la Ligue. De bon augure avant cette finale qui s'annonce explosive face à Lyon ?
Toujours est-il que le retour en Championnat dimanche va nous en donner un avant-goût, un OM-OL au Vélodrome qui aura déjà un parfum bien particulier...
Cette demi-finale, disputée au Vélodrome dans un froid quasi polaire, ne restera finalement dans les annales que grâce à deux buts marseillais aux histoires savoureuses, mais aussi parce que l'arbitre de la rencontre a sérieusement buggé en seconde période. On n'sait pas encore si certains de ses câbles têtaux se sont touchés, les gars de "C'est Pas Sorcier" planchent dessus, mais il est carrément passé en mode "tu r'peins tout en rouge" le monsieur...
Commençons par ce qui fâche, comme ça on n'y revient plus. Tout du moins dans cet article, car à l'évidence une décision de Clément Turpin va faire débat. Nous sommes à la 63ème minute lorsque l'OM bénéficie d'un coup franc dans le camp niçois. L'arbitre signale à Benoît Cheyrou, qui pose le ballon au sol, d'attendre le coup de sifflet. Mathieu Valbuena, qui semble ne pas voir le geste de Clément Turpin, veut jouer le coup rapidement et décale Morel. Le sifflet de l'arbitre retentit à nouveau pour stopper l'action illicite de Valbuena, mais celui qui souffle dedans met la main à la poche et un jaune au Marseillais. Seul hic, "Petit Vélo" avait déjà été averti à la 47ème suite à un tacle appuyé sur Gomis. Expulsé, Mathieu Valbuena sera suspendu pour la réception de Lyon en Championnat dimanche prochain. Décision arbitrale plus que contestable, conséquences lourdes...
Au rayon des p'tits bonheurs, le bijou du Monsieur But de l'OM. Un éclair de génie de Loïc Rémy, au cours d'une bien terne première période. Morgan Amalfitano s'arrache sur la droite et centre en direction de Brandao. Le Brésilien est au combat dans la surface et le ballon revient sur Rémy. Arrêté sur la gauche du but, l'attaquant marseillais tente et réussit une merveille de frappe enroulée du droit qui va se déposer dans le petit filet opposé. Du très grand art, un régal, que dis-je : un délice ! L'OM mène alors 1-0 après 14 minutes de jeu. On s'achemine vers ce score à la pause, après avoir constaté que les Phocéens maîtrisaient un bien pâle adversaire niçois, lorsque sur leur première occasion, les hommes de René Marsiglia égalisent. Grandin récupère le ballon dans les pieds de Rémy, en commettant au passage une faute non signalée, le transmet à Dja Djédjé qui trouve Mounier dans la surface. Ce dernier ne se prive pas de reprendre le ballon pour mieux tromper un Steve Mandanda qui n'avait rien eu à faire jusque là (44ème). 1-1 à la pause, quel bien drôle de scénario...
Mais comme dans toute histoire marseillaise qui se respecte, il y a forcément un rebondissement signé d'un paria ou ex du même nom. Après avoir inscrit un doublé en demi-finale à Toulouse il y a deux ans, après avoir ouvert le score à Auxerre au même stade de la compétition l'an dernier, Brandao se devait d'écrire une nouvelle page de son histoire avec la Coupe de la Ligue. Dont acte : sur un nouveau centre d'Amalfitano, l'attaquant brésilien est trop court, mais le ballon rebondit sur la poitrine de François Clerc... et finir par revenir dans les pieds d'un Brandao qui n'hésite pas une seule seconde à le catapulter dans les buts niçois ! Alors que l'OM n'avait pas forcément bien entamé cette seconde période, Brandao remet la machine dans le bon sens (57ème). Quelques minutes plus tard, l'OM sera donc en infériorité numérique.
Un état de fait qui ne va finalement pas changer grand chose puisqu'à dix contre onze les Phocéens restent maîtres de la situation, mieux encore puisqu'à la 82ème minute Clément Turpin va mettre tout le monde d'équerre en expulsant le Niçois Dja Djédjé pour une faute qu'il n'a certainement jamais commise. La fin de match verra l'OM se créer trois grosses occasions de porter le score à 3-1 mais ni Morel (89ème), ni Kaboré (90ème), ou encore Rémy (91ème) n'arriveront à concrétiser. Peu importe, l'essentiel est assuré et l'OM plie ce match dans le temps réglementaire. Troisième finale consécutive pour Didier Deschamps et ses hommes, ce qui constitue une première dans l'histoire de la Coupe de la Ligue. De bon augure avant cette finale qui s'annonce explosive face à Lyon ?
Toujours est-il que le retour en Championnat dimanche va nous en donner un avant-goût, un OM-OL au Vélodrome qui aura déjà un parfum bien particulier...