Le Mercredi 28 Mars 2012 par Bab Joo
Ou comment une erreur d'arbitrage à quelques secondes de la fin de la première mi-temps peut décider du sort de deux équipes en LdC...
Car ne rêvons pas, cette main, que dis-je, ce bras tout entier pourrait nous coûter aussi cher que la main de Vata en son temps.
Ne nous voilons pas la face, on redoutait tous cette rencontre : l'état de forme de l'OM ces dernières semaines n'inspirait guère confiance et la peur du ridicule en a effleuré plus d'un... d'ailleurs, la peur n'évite pas de manger, c'est pas Gignac qui dirait le contraire.
Cependant, et contre toutes les thèses les plus pessimistes, les hOMmes de Didier Deschamps montrent belle figure dans cette première période.
Mieux que faire jeu égal avec les bavarois, ils sont détendus, pas du tout paralysés par l'enjeu, et dominateurs comme on aimerait les voir plus souvent.
Un si bel OM, même, que pour un temps, les supporters-grévistes se muent en douzième hOMme, entonnant un "Aux Armes" qui cloue littéralement le bec aux deux mille allemands qui ont fait le déplacement. Quelques fumis qui nous coûteront sans doute un huis-clos plus tard et pas mal de sifflets contre les joueurs du Bayern qui se montrent un poil trop virils dans les duels, l'OM tout entier justifie cette entorse aux non-manifestations de mécontentement : si l'on fait abstraction de Morel, définitivement inquiétant, et directement responsable des deux occasions munichoises de cette première période, le team phocéen assure le boulot.
La défense est solide, et malgré le bon regroupement défensif des hommes en rouge, les filets de Manuel Neuer manquent trembler à plusieurs reprises.
On a même failli y croire, dès la 6ème minute et cette passe de Valbuena reprise de la tête par Fanni, suivie d'une frappe de Loïc Rémy que l'on croit dedans !
Las, il manque toujours un tout petit poil, pas grand-chose, juste assez pour que l'on s'achemine vers un 0-0 à la pause.
C'est alors que le ciel nous tombe sur la tête.
En plein élan, Valbuena est intercepté par Philip Lahm... qui remet de la main.
Une faute grossière, et d'autant plus évidente que l'arbitre jusque là irréprochable, placé juste à côté, n'a pas pu la manquer.
Pourtant, M. Carballo ne la siffle pas et, en dépit des protestations des Olympiens, laisse l'avantage au Bayern, qui profite de la confusion pour partir en contre.
Gomez, sur son unique ballon de la période, parvient à vaincre un Andrade qui s'en était jusque là bien sorti mais qui, pour le coup, avait peut-être enfilé ses gants en peau de zob.
OM 0-1 Bayern (44ème)
Prendre un but à 30 secondes de la fin de la première mi-temps, c'est jamais bien bon pour le moral. Quand de surcroît ce but est entaché d'une faute de main au départ de l'action et n'aurait par conséquent jamais dû être accordé, avouez qu'y a d' quoi s'la prendre et s'la mordre !
Forcément, cela se ressent au retour des vestiaires : les Olympiens ont pris un coup derrière la nuque, c'est évident. Du coup, ils se montrent plus frileux, moins sûrs d'eux sur le terrain, et laissent du coup plus de champ aux Bavarois qui en profitent : au terme d'une belle action conclue par un une-deux d'école entre Müller et Robben, ce dernier crucifie proprement l'OM.
OM 0-2 Bayern (69ème)
Un score qui abat un peu plus les Phocéens. Malgré le sang frais insufflé par DD et quelques tentatives malheureusement non couronnées de succès, les enfants de la Bonne-Mère, inscrite aux abonnés absents ce soir, ne s'en sortent pas.
On en restera là.
Ce n'est pas une humiliation. Ce soir, la défaite n'est pas indigne. Mais c'est quand-même une défaite, qui pèsera lourd au moment de faire les comptes, le 03 avril au coup de sifflet final du match retour.
Voilà une main qui risque de nous valoir bien des regrets...
Car ne rêvons pas, cette main, que dis-je, ce bras tout entier pourrait nous coûter aussi cher que la main de Vata en son temps.
Ne nous voilons pas la face, on redoutait tous cette rencontre : l'état de forme de l'OM ces dernières semaines n'inspirait guère confiance et la peur du ridicule en a effleuré plus d'un... d'ailleurs, la peur n'évite pas de manger, c'est pas Gignac qui dirait le contraire.
Cependant, et contre toutes les thèses les plus pessimistes, les hOMmes de Didier Deschamps montrent belle figure dans cette première période.
Mieux que faire jeu égal avec les bavarois, ils sont détendus, pas du tout paralysés par l'enjeu, et dominateurs comme on aimerait les voir plus souvent.
Un si bel OM, même, que pour un temps, les supporters-grévistes se muent en douzième hOMme, entonnant un "Aux Armes" qui cloue littéralement le bec aux deux mille allemands qui ont fait le déplacement. Quelques fumis qui nous coûteront sans doute un huis-clos plus tard et pas mal de sifflets contre les joueurs du Bayern qui se montrent un poil trop virils dans les duels, l'OM tout entier justifie cette entorse aux non-manifestations de mécontentement : si l'on fait abstraction de Morel, définitivement inquiétant, et directement responsable des deux occasions munichoises de cette première période, le team phocéen assure le boulot.
La défense est solide, et malgré le bon regroupement défensif des hommes en rouge, les filets de Manuel Neuer manquent trembler à plusieurs reprises.
On a même failli y croire, dès la 6ème minute et cette passe de Valbuena reprise de la tête par Fanni, suivie d'une frappe de Loïc Rémy que l'on croit dedans !
Las, il manque toujours un tout petit poil, pas grand-chose, juste assez pour que l'on s'achemine vers un 0-0 à la pause.
C'est alors que le ciel nous tombe sur la tête.
En plein élan, Valbuena est intercepté par Philip Lahm... qui remet de la main.
Une faute grossière, et d'autant plus évidente que l'arbitre jusque là irréprochable, placé juste à côté, n'a pas pu la manquer.
Pourtant, M. Carballo ne la siffle pas et, en dépit des protestations des Olympiens, laisse l'avantage au Bayern, qui profite de la confusion pour partir en contre.
Gomez, sur son unique ballon de la période, parvient à vaincre un Andrade qui s'en était jusque là bien sorti mais qui, pour le coup, avait peut-être enfilé ses gants en peau de zob.
OM 0-1 Bayern (44ème)
Prendre un but à 30 secondes de la fin de la première mi-temps, c'est jamais bien bon pour le moral. Quand de surcroît ce but est entaché d'une faute de main au départ de l'action et n'aurait par conséquent jamais dû être accordé, avouez qu'y a d' quoi s'la prendre et s'la mordre !
Forcément, cela se ressent au retour des vestiaires : les Olympiens ont pris un coup derrière la nuque, c'est évident. Du coup, ils se montrent plus frileux, moins sûrs d'eux sur le terrain, et laissent du coup plus de champ aux Bavarois qui en profitent : au terme d'une belle action conclue par un une-deux d'école entre Müller et Robben, ce dernier crucifie proprement l'OM.
OM 0-2 Bayern (69ème)
Un score qui abat un peu plus les Phocéens. Malgré le sang frais insufflé par DD et quelques tentatives malheureusement non couronnées de succès, les enfants de la Bonne-Mère, inscrite aux abonnés absents ce soir, ne s'en sortent pas.
On en restera là.
Ce n'est pas une humiliation. Ce soir, la défaite n'est pas indigne. Mais c'est quand-même une défaite, qui pèsera lourd au moment de faire les comptes, le 03 avril au coup de sifflet final du match retour.
Voilà une main qui risque de nous valoir bien des regrets...