Le Dimanche 26 Août 2012 par pyrOMan
L'OM n'a pas la temps de souffler... A peine remis de sa victoire au fin fond de la Moldavie qu'un nouveau déplacement attend déjà le club Phocéen. On ne chôme pas donc, en témoigne le nombre de matchs qu'aura disputés l'OM en août : sept. Voyez plutôt, depuis le 9 août et la réception du club turc au nom imprononçable en Europa League, les joueurs du coach à la casquette le plus connu de l'Hexagone vont enchaîner leur cinquième match... en 17 jours !
Mais puisque telle est la vie désormais, tels sont surtout les calendriers des équipes sportives, pas le temps de s'apitoyer sur son sort même si avec un rythme aussi soutenu, on ne se plaindrait pas si l'OM avait un effectif un peu plus important. Mais ça aussi, c'est de saison : les mesures drastiques imposées par la direction ne vont pas dans le sens des achats, plus dans ceux d'une liquidation totale...
Ceci dit, comme je le disais précédemment, ne nous apitoyons pas sur notre sort. Nous aurons sans doute tout loisir de le faire ultérieurement, mais en ces jours heureux, tâchons de ne pas remuer le couteau dans la plaie.
Voilà donc l'OM là où on ne l'attendait pas : cinq matchs officiels et toujours pas la moindre défaite. Déjà quatre victoires et seulement deux buts encaissés. Alors profitons mes aïeux, profitons !
Les mauvaises langues diront que les adversaires de l'OM n'étaient que de faibles équipes, mais au vu de la saison passée et de la situation actuelle sur le marché, ne faisons pas la fine bouche. Profitons donc, profitons, là où l'an dernier on ne gagnait même pas, on y arrive et avec un jeu et une solidarité prometteurs pour la suite des événements.
En ce dimanche de fin août, voilà donc l'OM confronté à son premier gros adversaire : Montpellier.
Champion pour la première fois de son histoire, le club de Loulou peine à confirmer cette distinction. Même si c'est toujours plus difficile de confirmer parce qu'on est attendu, parce qu'on perd parfois ses meilleurs éléments parce que, parce que... on attendait sans doute un meilleur départ de la bande à Mapou. Mais méfions nous tout de même, car si le MHSC n'a pas encore connu les joies de la victoire cette saison, il en a été tout proche à plusieurs reprises et certains signes restent encourageants.
Ainsi lors du trophée des Champions, alors que le club héraultais avait une main sur la coupe, un poil de suffisance dans cet effectif jeune, faut-il le rappeler, a suffit pour voir ce trophée lui passer sous le nez. Idem le week-end dernier à Lorient où, malgré une belle maîtrise en première période, les Montpelliérains, en laissant le monopole du jeu à leur adversaire, ont fini par craquer dans le money time alors qu'ils menaient 1-0.
Pas loin donc, pas loin mais pour l'instant ça ne sourit pas. Cependant la première titularisation cette saison de Belhanda demain, ainsi que Herrera qui semble trouver ses marques sont des signes d'un redressement probable. L'ex-Olympien Bocaly, qui sort d'un heureux événement, reprendra quant à lui avec la CFA.
Entre ces deux rivaux d'un soir ou plutôt d'une fin d'après-midi (qui aurait pu être un début d'après-midi !), les trajectoires sont donc diamétralement opposées et peut-être pas dans le sens qu'on l'aurait imaginé. Avantage mental pour l'OM, même s'il est compensé par les deux défaites la saison passée face à la Paillade. Mais une bête blessée n'est que plus dangereuse, surtout quand on sait que les joueurs de Girard, accrochés lors de leur premier match face à Toulouse (1-1), auront à coeur d'inverser la tendance dans une Mosson pleine comme un oeuf pour l'occasion. Et puis, il en va quelque part de la suprématie sudiste également entre les deux derniers champions méditerranéens.
Du côté phocéen, dans une rencontre loin d'être évidente, le retour de Mbia de suspension ou les présences des incertains Dédé Ayew et Valbuena sont à voir d'un très bon oeil. Surtout quand on observe le tout petit effectif marseillais et encore plus après le départ d'Azpilicueta faisant suite à celui de Diarra.
J'en profite pour remercier Azpi des bons et loyaux services qu'il aura rendus au club, lui l'un des joueurs les plus prometteurs depuis peut être Drogba, vendu une bouchée de pain, il faut le dire, au champion d'Europe en titre.
A cette heure, Labrune doit jubiler derrière ce transfert qu'il doit sans doute qualifier de "très bien négocié", viendra le jour où il s'apercevra (enfin rien n'est moins sûr) de l'énorme connerie faite par la Direction et lui en tête dans un souci de précipitation. Le déluge s'abattra alors sur lui... Mais il sera déjà trop tard hélas, une pépite nous quitte, souhaitons lui la carrière qu'elle mérite !
Sans Azpi donc, c'est à deux ou trois éléments près l'équipe de Sheriff qui se présentera face aux Pailladins. En défense, rien ne devrait bouger ; le milieu verra sans doute Cheyrou en lieu et place du jeune Abdullah qui aura l'occasion de se montrer cette saison, à n'en pas douter. C'est en attaque que les interrogations sont les plus importantes. André Ayew un temps incertain sera-t-il laissé au repos sur le banc de touche ? Où jouera Rémy pour son grand retour ? A cette seconde interrogation on peut penser que l'ancien Aiglon, apprécié par Blanc en Equipe de France dans le couloir droit, occupera ce poste laissant ainsi la pointe à Dédé Gignac, affûté. Au jeu des chaises musicales Amalfitano pourrait ainsi passer à gauche.
Ce premier gros match pour l'OM cette saison permettra ainsi à l'effectif de Baup de s'étalonner face à une équipe encore en manque de résultat. Une victoire phocéenne pourrait plonger les élèves de Girard dans le doute. Pour l'OM il s'agira aussi d'un test mental, aussi bien dans la rencontre si l'adversaire ouvre le score (ce serait inédit cette saison) ou les jours qui suivront en cas de mauvais résultat. En cette fin d'été, l'OM aura bel et bien à faire à un examen de passage.
Mais puisque telle est la vie désormais, tels sont surtout les calendriers des équipes sportives, pas le temps de s'apitoyer sur son sort même si avec un rythme aussi soutenu, on ne se plaindrait pas si l'OM avait un effectif un peu plus important. Mais ça aussi, c'est de saison : les mesures drastiques imposées par la direction ne vont pas dans le sens des achats, plus dans ceux d'une liquidation totale...
Ceci dit, comme je le disais précédemment, ne nous apitoyons pas sur notre sort. Nous aurons sans doute tout loisir de le faire ultérieurement, mais en ces jours heureux, tâchons de ne pas remuer le couteau dans la plaie.
Voilà donc l'OM là où on ne l'attendait pas : cinq matchs officiels et toujours pas la moindre défaite. Déjà quatre victoires et seulement deux buts encaissés. Alors profitons mes aïeux, profitons !
Les mauvaises langues diront que les adversaires de l'OM n'étaient que de faibles équipes, mais au vu de la saison passée et de la situation actuelle sur le marché, ne faisons pas la fine bouche. Profitons donc, profitons, là où l'an dernier on ne gagnait même pas, on y arrive et avec un jeu et une solidarité prometteurs pour la suite des événements.
En ce dimanche de fin août, voilà donc l'OM confronté à son premier gros adversaire : Montpellier.
Champion pour la première fois de son histoire, le club de Loulou peine à confirmer cette distinction. Même si c'est toujours plus difficile de confirmer parce qu'on est attendu, parce qu'on perd parfois ses meilleurs éléments parce que, parce que... on attendait sans doute un meilleur départ de la bande à Mapou. Mais méfions nous tout de même, car si le MHSC n'a pas encore connu les joies de la victoire cette saison, il en a été tout proche à plusieurs reprises et certains signes restent encourageants.
Ainsi lors du trophée des Champions, alors que le club héraultais avait une main sur la coupe, un poil de suffisance dans cet effectif jeune, faut-il le rappeler, a suffit pour voir ce trophée lui passer sous le nez. Idem le week-end dernier à Lorient où, malgré une belle maîtrise en première période, les Montpelliérains, en laissant le monopole du jeu à leur adversaire, ont fini par craquer dans le money time alors qu'ils menaient 1-0.
Pas loin donc, pas loin mais pour l'instant ça ne sourit pas. Cependant la première titularisation cette saison de Belhanda demain, ainsi que Herrera qui semble trouver ses marques sont des signes d'un redressement probable. L'ex-Olympien Bocaly, qui sort d'un heureux événement, reprendra quant à lui avec la CFA.
Entre ces deux rivaux d'un soir ou plutôt d'une fin d'après-midi (qui aurait pu être un début d'après-midi !), les trajectoires sont donc diamétralement opposées et peut-être pas dans le sens qu'on l'aurait imaginé. Avantage mental pour l'OM, même s'il est compensé par les deux défaites la saison passée face à la Paillade. Mais une bête blessée n'est que plus dangereuse, surtout quand on sait que les joueurs de Girard, accrochés lors de leur premier match face à Toulouse (1-1), auront à coeur d'inverser la tendance dans une Mosson pleine comme un oeuf pour l'occasion. Et puis, il en va quelque part de la suprématie sudiste également entre les deux derniers champions méditerranéens.
Du côté phocéen, dans une rencontre loin d'être évidente, le retour de Mbia de suspension ou les présences des incertains Dédé Ayew et Valbuena sont à voir d'un très bon oeil. Surtout quand on observe le tout petit effectif marseillais et encore plus après le départ d'Azpilicueta faisant suite à celui de Diarra.
J'en profite pour remercier Azpi des bons et loyaux services qu'il aura rendus au club, lui l'un des joueurs les plus prometteurs depuis peut être Drogba, vendu une bouchée de pain, il faut le dire, au champion d'Europe en titre.
A cette heure, Labrune doit jubiler derrière ce transfert qu'il doit sans doute qualifier de "très bien négocié", viendra le jour où il s'apercevra (enfin rien n'est moins sûr) de l'énorme connerie faite par la Direction et lui en tête dans un souci de précipitation. Le déluge s'abattra alors sur lui... Mais il sera déjà trop tard hélas, une pépite nous quitte, souhaitons lui la carrière qu'elle mérite !
Sans Azpi donc, c'est à deux ou trois éléments près l'équipe de Sheriff qui se présentera face aux Pailladins. En défense, rien ne devrait bouger ; le milieu verra sans doute Cheyrou en lieu et place du jeune Abdullah qui aura l'occasion de se montrer cette saison, à n'en pas douter. C'est en attaque que les interrogations sont les plus importantes. André Ayew un temps incertain sera-t-il laissé au repos sur le banc de touche ? Où jouera Rémy pour son grand retour ? A cette seconde interrogation on peut penser que l'ancien Aiglon, apprécié par Blanc en Equipe de France dans le couloir droit, occupera ce poste laissant ainsi la pointe à Dédé Gignac, affûté. Au jeu des chaises musicales Amalfitano pourrait ainsi passer à gauche.
Ce premier gros match pour l'OM cette saison permettra ainsi à l'effectif de Baup de s'étalonner face à une équipe encore en manque de résultat. Une victoire phocéenne pourrait plonger les élèves de Girard dans le doute. Pour l'OM il s'agira aussi d'un test mental, aussi bien dans la rencontre si l'adversaire ouvre le score (ce serait inédit cette saison) ou les jours qui suivront en cas de mauvais résultat. En cette fin d'été, l'OM aura bel et bien à faire à un examen de passage.