Le Mercredi 17 Octobre 2012 par pyrOMan
C'était un samedi, précisément le 4 novembre 2006. Ce jour là l'OM accueille le FC Lorient pour ce qui va être mon baptême du feu au Vélodrome. Médiocre il faut bien se l'avouer l'OM se fait punir à la 48ème minute sur le but d'un Martégal âgé de 20 ans. L'homme qui ce jour là brisera mon rêve de victoire est depuis sorti de l'anonymat : il se nomme André-Pierre Gignac.
Loin d'être anecdotique, ce but va en effet lancer véritablement la carrière de l'avant-centre. De retour de prêt à Pau, Gignac inscrira 9 buts au total pour ce qui sera sa première saison pleine dans l'élite, une saison ponctuée par un triplé face au FC Nantes pour sa première titularisation en L1. L'exercice prometteur de 2006-2007 ne laisse pas insensible quelques écuries et c'est le LOSC qui semble tenir la corde, pré-contrat en poche. Finalement Gignac changera d'avis pour signer dans la ville rose. L'histoire ne nous dit pas si c'est Baup qui l'a convaincu, toujours est-il que c'est bien l'entraîneur à la casquette qui aura sous ses ordres le Martégal au détriment de Gourcuff ou Puel...
Cependant on est encore loin du Gignac aux Guignols. Sa première saison au TFC n'est pas simple, son temps de jeu est réduit à des entrées en cours de rencontre et Gignac ne trouve le chemin des filets qu'à deux reprises.
Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas, sous les ordres de Casanova cette fois, Gignac fait du Stadium son jardin et marque à 24 reprises en championnat avec en prime le titre de meilleur buteur de L1 et les premières sélections chez les Bleus.
Au détriment de quelques grosses écuries, Gignac dispute sa troisième saison au TFC, moins décisif (9 buts), ce dernier attire tout de même à l'été 2010 l'OM, son club de coeur. Refoulé par Luis Fabiano le club phocéen, champion de France, recrute Gignac et Rémy en catastrophe pour un montant de plus de 30M€...
La première saison d'APG - loin d'être nulle - a tout de même un goût d'inachevé. Tantôt titulaire, tantôt sur le banc Gignac attend octobre avant d'ouvrir son compteur avec les ciels et blancs. En novembre, premier coup d'éclat : il marque un triplé en ligue des Champions à Zilina avant d'observer une traversée du désert de plus de deux mois... Début d'année 2011 et Gignac semble repartir du bon pied : cinq buts en cinq matchs et une confiance retrouvée avant de sombrer à nouveau, pas aidé non plus par une pubalgie récurrente... Au final le n°9 inscrit 12 buts toutes compétitions confondues tout en ayant disputé 38 matchs.
La saison suivante est une saison à oublier pour lui, les blessures ne le lâchent pas et Didier Deschamps n'a plus confiance en lui. Si bien que Gignac et son salaire qui paraît disproportionné pour son apport est gentiment poussé vers la sortie. Le dernier jour du mercato d'hiver le verra partir pour Londres et le club de Fulham avant de revenir finalement à l'OM, les conditions n'étant pas réunies. On est alors bien loin du Gignac de niveau international, sans compter qu'il est aussi pris en grippe par le public phocéen.
Cet été Gignac a pu faire une préparation complète, ce dernier s'est accroché, a bossé dur à l'entraînement ce qui s'est ressenti dès les rencontres amicales. La rentrée des classes en Europa League confirmera tout ça avec un but à l'aller et au retour. Rapidement Gignac trouve le chemin des filets avec des buts décisifs pour la plupart. Depuis les 330 000 € perçus par Gignac ne sont plus décriés et le Vélodrome au lieu de lui réserver une bronca scande désormais son nom. Le doublé face au PSG a confirmé s'il y en avait besoin l'excellent début de saison d'un avant-centre à qui tout réussi actuellement. La réponse donnée à Ibrahimovic symbolise d'ailleurs la forme actuelle du n°9. Comble du sort c'est sous les ordres de Baup qui a cru en lui dès le début que la métamorphose a vu le jour. APG souvent comparé à JPP pour ses tentatives de frappes dans n'importe quelle position est aujourd'hui en confiance et ça se voit : celui qui ne marque presque qu'exclusivement du pied droit a une réussite d'une insolence rare actuellement.
Loin d'avoir eu un parcours linéaire, André-Pierre Gignac fait aujourd'hui le bonheur de l'OM avant de faire celui de l'équipe de France ?
Loin d'être anecdotique, ce but va en effet lancer véritablement la carrière de l'avant-centre. De retour de prêt à Pau, Gignac inscrira 9 buts au total pour ce qui sera sa première saison pleine dans l'élite, une saison ponctuée par un triplé face au FC Nantes pour sa première titularisation en L1. L'exercice prometteur de 2006-2007 ne laisse pas insensible quelques écuries et c'est le LOSC qui semble tenir la corde, pré-contrat en poche. Finalement Gignac changera d'avis pour signer dans la ville rose. L'histoire ne nous dit pas si c'est Baup qui l'a convaincu, toujours est-il que c'est bien l'entraîneur à la casquette qui aura sous ses ordres le Martégal au détriment de Gourcuff ou Puel...
Cependant on est encore loin du Gignac aux Guignols. Sa première saison au TFC n'est pas simple, son temps de jeu est réduit à des entrées en cours de rencontre et Gignac ne trouve le chemin des filets qu'à deux reprises.
Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas, sous les ordres de Casanova cette fois, Gignac fait du Stadium son jardin et marque à 24 reprises en championnat avec en prime le titre de meilleur buteur de L1 et les premières sélections chez les Bleus.
Au détriment de quelques grosses écuries, Gignac dispute sa troisième saison au TFC, moins décisif (9 buts), ce dernier attire tout de même à l'été 2010 l'OM, son club de coeur. Refoulé par Luis Fabiano le club phocéen, champion de France, recrute Gignac et Rémy en catastrophe pour un montant de plus de 30M€...
La première saison d'APG - loin d'être nulle - a tout de même un goût d'inachevé. Tantôt titulaire, tantôt sur le banc Gignac attend octobre avant d'ouvrir son compteur avec les ciels et blancs. En novembre, premier coup d'éclat : il marque un triplé en ligue des Champions à Zilina avant d'observer une traversée du désert de plus de deux mois... Début d'année 2011 et Gignac semble repartir du bon pied : cinq buts en cinq matchs et une confiance retrouvée avant de sombrer à nouveau, pas aidé non plus par une pubalgie récurrente... Au final le n°9 inscrit 12 buts toutes compétitions confondues tout en ayant disputé 38 matchs.
La saison suivante est une saison à oublier pour lui, les blessures ne le lâchent pas et Didier Deschamps n'a plus confiance en lui. Si bien que Gignac et son salaire qui paraît disproportionné pour son apport est gentiment poussé vers la sortie. Le dernier jour du mercato d'hiver le verra partir pour Londres et le club de Fulham avant de revenir finalement à l'OM, les conditions n'étant pas réunies. On est alors bien loin du Gignac de niveau international, sans compter qu'il est aussi pris en grippe par le public phocéen.
Cet été Gignac a pu faire une préparation complète, ce dernier s'est accroché, a bossé dur à l'entraînement ce qui s'est ressenti dès les rencontres amicales. La rentrée des classes en Europa League confirmera tout ça avec un but à l'aller et au retour. Rapidement Gignac trouve le chemin des filets avec des buts décisifs pour la plupart. Depuis les 330 000 € perçus par Gignac ne sont plus décriés et le Vélodrome au lieu de lui réserver une bronca scande désormais son nom. Le doublé face au PSG a confirmé s'il y en avait besoin l'excellent début de saison d'un avant-centre à qui tout réussi actuellement. La réponse donnée à Ibrahimovic symbolise d'ailleurs la forme actuelle du n°9. Comble du sort c'est sous les ordres de Baup qui a cru en lui dès le début que la métamorphose a vu le jour. APG souvent comparé à JPP pour ses tentatives de frappes dans n'importe quelle position est aujourd'hui en confiance et ça se voit : celui qui ne marque presque qu'exclusivement du pied droit a une réussite d'une insolence rare actuellement.
Loin d'avoir eu un parcours linéaire, André-Pierre Gignac fait aujourd'hui le bonheur de l'OM avant de faire celui de l'équipe de France ?