Le Samedi 26 Janvier 2013 par Bab Joo
Certains esprits chagrins annonçaient (espéraient ?) un report du match en raison d'une météo hivernale. C'est sous un soleil printanier que les supporters de l'OM, torse-poil dans le parcage, investissent le stade de la route de Lorient.
Une ambiance chaud-bouillante à l'image d'une entame de match sur les chapeaux de roue.
Frédéric Antonetti avait prévenu, ses Bretons avaient mission de profiter de la réputation d'attentisme attachée à l'OM à l'extérieur pour "faire le jeu" : pas forcément une mauvaise nouvelle pour les Phocéens, qui n'aiment rien tant que jouer le contre.
Quoi qu'il en soit, le match démarre sur les chapeaux de roue, sans même un round d'observation : un engagement qui fait plaisir à voir de part et d'autre, tant on a pris la mauvaise habitude de s'ennuyer...
Alors que les Rennais semblent dominer, c'est pourtant la combativité d'un team habitué à ne rien lâcher qui fait la différence : sur l'unique contre abouti de la première période, Mathieu Valbuena et André Ayew s'offrent un une-deux qui permet au Ghanéen d'ouvrir le score pour les Olympiens.
SRFC 0-1 OM (37ème)
C'est sur ce score que les deux équipes prennent une pause bien méritée tandis que dans les tribunes, avec la fraîcheur nocturne, les supporters remettent leurs maillots : n'est pas Depé qui veut !
A la reprise, les protégés d'Antonetti, vexés, passent la vitesse supérieure et font subir un enfer aux Provençaux. Alors que l'hOMme qui a troqué sa casquette contre un bonnet bouffe son couvre-chef, les Olympiens concèdent un corner bien tiré par celui qui n'aurait jamais dû quitter l'OM. Son ballon trouve la tête de Théophile-Catherine qui fait mouche.
SRFC 1-1 OM (58ème)
Elie Baup, on le sait, n'aime pas être bousculé dans ses plans. mais face à la totale impuissance de ses garçons, le voilà bien obligé d'effectuer un changement avant les arrêts de jeu. l'entrée de Morgan Amalfitano à la 71ème à la place d'un Ben Cheyrou qui décidément, a du mal en ce moment, remet les Marseillais dans le bon sens.
Un instant plus tard, Tony Chapron qui a beaucoup sifflé mais peu sanctionné depuis le début d'un match plutôt fair-play, laisse peut-être passer une faute qui aurait pu changer le cours du jeu... ou pas : selon l'angle observé, y a péno, ou y a pas péno. (78ème)
Cette désillusion ne démoralise pas outre mesure des Olympiens à nouveau en jambes, qui concluent une belle action initiée par Valbuena, lequel démontre que même lorsqu'il est moins virevoltant, il demeure indispensable au collectif marseillais. C'est au nouvel entrant, Amalfitano, que revient le bénéfice de la passe décisive qui permet au second des frères Ayew de reprendre l'avantage. On ne remerciera jamais assez Kwesi Appiah, sélectionneur du Ghana, pour nous avoir laissé les deux frangins.
SRFC 1-2 OM (83ème)
C'est à l'incapacité chronique de l'OM à conserver le score et l'avantage, et à l'incompétence tout aussi chronique de notre cellule de recrutement que nous devons l'égalisation de Romain Alessandrini à quelques instants du coup de sifflet final.
SRFC 2-2 OM (88ème)
L'OM, ou l'art de se tirer une balle dans le pied...
Une ambiance chaud-bouillante à l'image d'une entame de match sur les chapeaux de roue.
Frédéric Antonetti avait prévenu, ses Bretons avaient mission de profiter de la réputation d'attentisme attachée à l'OM à l'extérieur pour "faire le jeu" : pas forcément une mauvaise nouvelle pour les Phocéens, qui n'aiment rien tant que jouer le contre.
Quoi qu'il en soit, le match démarre sur les chapeaux de roue, sans même un round d'observation : un engagement qui fait plaisir à voir de part et d'autre, tant on a pris la mauvaise habitude de s'ennuyer...
Alors que les Rennais semblent dominer, c'est pourtant la combativité d'un team habitué à ne rien lâcher qui fait la différence : sur l'unique contre abouti de la première période, Mathieu Valbuena et André Ayew s'offrent un une-deux qui permet au Ghanéen d'ouvrir le score pour les Olympiens.
SRFC 0-1 OM (37ème)
C'est sur ce score que les deux équipes prennent une pause bien méritée tandis que dans les tribunes, avec la fraîcheur nocturne, les supporters remettent leurs maillots : n'est pas Depé qui veut !
A la reprise, les protégés d'Antonetti, vexés, passent la vitesse supérieure et font subir un enfer aux Provençaux. Alors que l'hOMme qui a troqué sa casquette contre un bonnet bouffe son couvre-chef, les Olympiens concèdent un corner bien tiré par celui qui n'aurait jamais dû quitter l'OM. Son ballon trouve la tête de Théophile-Catherine qui fait mouche.
SRFC 1-1 OM (58ème)
Elie Baup, on le sait, n'aime pas être bousculé dans ses plans. mais face à la totale impuissance de ses garçons, le voilà bien obligé d'effectuer un changement avant les arrêts de jeu. l'entrée de Morgan Amalfitano à la 71ème à la place d'un Ben Cheyrou qui décidément, a du mal en ce moment, remet les Marseillais dans le bon sens.
Un instant plus tard, Tony Chapron qui a beaucoup sifflé mais peu sanctionné depuis le début d'un match plutôt fair-play, laisse peut-être passer une faute qui aurait pu changer le cours du jeu... ou pas : selon l'angle observé, y a péno, ou y a pas péno. (78ème)
Cette désillusion ne démoralise pas outre mesure des Olympiens à nouveau en jambes, qui concluent une belle action initiée par Valbuena, lequel démontre que même lorsqu'il est moins virevoltant, il demeure indispensable au collectif marseillais. C'est au nouvel entrant, Amalfitano, que revient le bénéfice de la passe décisive qui permet au second des frères Ayew de reprendre l'avantage. On ne remerciera jamais assez Kwesi Appiah, sélectionneur du Ghana, pour nous avoir laissé les deux frangins.
SRFC 1-2 OM (83ème)
C'est à l'incapacité chronique de l'OM à conserver le score et l'avantage, et à l'incompétence tout aussi chronique de notre cellule de recrutement que nous devons l'égalisation de Romain Alessandrini à quelques instants du coup de sifflet final.
SRFC 2-2 OM (88ème)
L'OM, ou l'art de se tirer une balle dans le pied...