Le Vendredi 20 Septembre 2013 par Lupin
Après un coup du sort comme celui que l'OM a subi mercredi face à Arsenal, deux attitudes sont possibles. On peut se lamenter sur la cruauté du scénario, l'injustice du résultat, la frustration face à la physionomie de la rencontre. Ou alors on peut se retrousser les manches, redoubler d'efforts à l'entrainement et se rappeler de l'essentiel. L'essentiel c'est que la vie de l'OM c'est le championnat, c'est le pain quotidien, la raison d'être du club, la compétition qui détermine si une saison est réussie ou pas. En championnat justement, les phocéens sont un peu rentrés dans le rang : après 3 matchs conclus par autant de victoires, Monaco s'est imposé au Vél puis Toulouse a accroché les hommes de Baup. Le sentiment de revanche est double et doit permettre aux Marseillais de prendre trois points en terre corse.
L'OM se déplace effectivement à Furiani pour affronter Bastia (coup d'envoi Samedi 21 Septembre à 17h). La simple évocation du nom de Furiani rappelle de terribles souvenirs, et permet accessoirement de relativiser les grands malheurs que constituent une défaite en ligue des champions ou un ballon qui rebondit du mauvais côté du poteau. Le 5 Mai 1992, Bastia (ligue 2) reçoit l'OM en demi finale de la Coupe de France. Une tribune provisoire s'écroule, le bilan, terrible, est de 18 morts et 2300 blessés. Que cet avant match soit l'occasion de dénoncer la scandaleuse indifférence des instances du football français : ces dernières refusent que la date du 5 Mai soit « sanctuarisée » pour qu'aucun match ne s'y déroule plus jamais. Cette demande des familles de victimes doit être trop compliquée à satisfaire. Honte à vous Messieurs les dirigeants...
21 ans plus tard du côté de la pelouse, Bastia présente un profil intéressant, celui d'une équipe appelée à finir dans la première moitié de tableau. Les départs de Thauvin, Modeste et Rothen ont été compensés : Boudebouz, Krasic, Romaric, Bruno, Keseru, Squillacci et Modesto ont signé au club. Raspentino a été prêté par l'OM mais il ne sera pas dans le groupe demain, non retenu par son coach Frédéric Hantz, de même qu'un autre ancien olympien, Maoulida. Bastia est en milieu de tableau mais pourrait récupérer trois points sur tapis vert, après sa défaite initiale à Nantes. Cette opération lui permettrait de revenir à la hauteur de l'Olympique de Marseille.
Les Marseillais feraient bien de se méfier de leur déplacement en Corse. Ils y ont encaissé quelques sévères raclées : deux fois 3-0 en 2000 et 4-1 en 2004, malgré un but de Drogba. Suite à la relégation de Bastia en L2, puis en National, les deux équipes ne se plus affronté entre 2005 et la saison dernière. Ces retrouvailles ont profité aux olympiens, vainqueurs à l'aller comme au retour sur le score de 2-1. A l'aller justement, à Furiani, les hommes de Baup s'étaient imposé à huis clos suite à un match bien maitrisé grâce à des buts de Valbuena (une jolie volée du droit) et André Ayew sur penalty. Barton, Abdullah et Amalfitano étaient titulaires, Rémy entrant en fin du match : une autre époque... il y a 8 mois seulement.
Pour ce déplacement, moins de 72 heures après la défaite face à Arsenal et trois jours avant de recevoir Saint-Etienne au Vélodrome, Elie Baup devrait faire tourner son effectif, chose qu'il n'aime pas beaucoup et pratique avec parcimonie habituellement. Les gagnants pourraient s'appeler Mendy (même si Morel a été l'auteur d'une jolie passe décisive mercredi), Cheyrou, Thauvin, Khalifa, Jordan Ayew en pointe (même si Gignac a marqué les esprits mercredi), peut-être Lemina. Ca serait une bonne occasion de juger le potentiel des uns et des autres, notamment des recrues. Avec eux ou avec d'autres, l'OM n'aura pas le choix et devra prendre 3 points pour se relever tout de suite. On dit bien que les grandes équipes ne perdent jamais deux matchs consécutifs...
L'OM se déplace effectivement à Furiani pour affronter Bastia (coup d'envoi Samedi 21 Septembre à 17h). La simple évocation du nom de Furiani rappelle de terribles souvenirs, et permet accessoirement de relativiser les grands malheurs que constituent une défaite en ligue des champions ou un ballon qui rebondit du mauvais côté du poteau. Le 5 Mai 1992, Bastia (ligue 2) reçoit l'OM en demi finale de la Coupe de France. Une tribune provisoire s'écroule, le bilan, terrible, est de 18 morts et 2300 blessés. Que cet avant match soit l'occasion de dénoncer la scandaleuse indifférence des instances du football français : ces dernières refusent que la date du 5 Mai soit « sanctuarisée » pour qu'aucun match ne s'y déroule plus jamais. Cette demande des familles de victimes doit être trop compliquée à satisfaire. Honte à vous Messieurs les dirigeants...
21 ans plus tard du côté de la pelouse, Bastia présente un profil intéressant, celui d'une équipe appelée à finir dans la première moitié de tableau. Les départs de Thauvin, Modeste et Rothen ont été compensés : Boudebouz, Krasic, Romaric, Bruno, Keseru, Squillacci et Modesto ont signé au club. Raspentino a été prêté par l'OM mais il ne sera pas dans le groupe demain, non retenu par son coach Frédéric Hantz, de même qu'un autre ancien olympien, Maoulida. Bastia est en milieu de tableau mais pourrait récupérer trois points sur tapis vert, après sa défaite initiale à Nantes. Cette opération lui permettrait de revenir à la hauteur de l'Olympique de Marseille.
Les Marseillais feraient bien de se méfier de leur déplacement en Corse. Ils y ont encaissé quelques sévères raclées : deux fois 3-0 en 2000 et 4-1 en 2004, malgré un but de Drogba. Suite à la relégation de Bastia en L2, puis en National, les deux équipes ne se plus affronté entre 2005 et la saison dernière. Ces retrouvailles ont profité aux olympiens, vainqueurs à l'aller comme au retour sur le score de 2-1. A l'aller justement, à Furiani, les hommes de Baup s'étaient imposé à huis clos suite à un match bien maitrisé grâce à des buts de Valbuena (une jolie volée du droit) et André Ayew sur penalty. Barton, Abdullah et Amalfitano étaient titulaires, Rémy entrant en fin du match : une autre époque... il y a 8 mois seulement.
Pour ce déplacement, moins de 72 heures après la défaite face à Arsenal et trois jours avant de recevoir Saint-Etienne au Vélodrome, Elie Baup devrait faire tourner son effectif, chose qu'il n'aime pas beaucoup et pratique avec parcimonie habituellement. Les gagnants pourraient s'appeler Mendy (même si Morel a été l'auteur d'une jolie passe décisive mercredi), Cheyrou, Thauvin, Khalifa, Jordan Ayew en pointe (même si Gignac a marqué les esprits mercredi), peut-être Lemina. Ca serait une bonne occasion de juger le potentiel des uns et des autres, notamment des recrues. Avec eux ou avec d'autres, l'OM n'aura pas le choix et devra prendre 3 points pour se relever tout de suite. On dit bien que les grandes équipes ne perdent jamais deux matchs consécutifs...