Le Lundi 07 Octobre 2013 par Bab Joo
Donc, résumons-nous : on mène au score, on est à 11 contre 10, on joue à domicile... et on recule. Bienvenue à l'OM !
On nous l'avait pourtant promis "avec le coeur", mais c'est à croire que cet OM n'a ni coeur, ni âme, ni c*** . Ou bien, c'est que les joueurs sont myopes. Z'ont pas dû voir la banderole déployée par le Commando Ultra : "La hargne marseillaise doit faire la différence" !
L'OM a quoi qu'il en soit déchu - et déçu - ce soir, devant son public, de la plus inacceptable des manières : sans jouer !
L'ambiance était électrique à Marseille, dans un Vel' chauffé à blanc et brillamment éclairé par la foudre. Les supporters attendaient énormément de ce "classico"... làs, il faudra attendre quasiment le quart d'heure de jeu pour commencer à en voir, du jeu, justement.
L'OM bénéficie d'un bon coup-franc. La frappe de Valbuena, à ras de terre, passe sous le mur parisien, et Sirigu doit s'arracher pour lire la trajectoire erratique du ballon. (12ème)
La rencontre est assez équilibrée mais les Olympiens prennent le jeu à leur compte et multiplient les percées dans le camp parisien. Sirigu, en grande forme, sauvera plus d'une fois ses coéquipiers. Il est notamment l'auteur d'un double arrêt sur une reprise de Jordan, puis sur la tentative enchaînée par Valbuena. (21ème)
Alors que l'attaque parisienne est transparente, les Marseillais continuent de se créer des occasions : Fanni double Maxwell et entre dans la surface. Son centre trouve André Ayew mais ce dernier manque le cadre d'un cheveu. (29ème)
Une minute plus tard, Thiago Motta se troue et Valbuena profite de l'occasion. Le Parisien laisse délibérément traîner ses crampons, dans la surface et sous le nez de Clément Turpin. Sanction immédiate, et justifiée : Motta écope d'un rouge sec, et l'OM bénéficie d'un tir de penalty.
Une demi-douzaine de joueurs du PSG agressent littéralement l'arbitre, lequel sort une biscotte à l'adresse de Verratti. Pour contestation, évidemment, mais probablement aussi pour l'ensemble de son oeuvre.
André Ayew assume ses responsabilités face à Sirigu, et ouvre le score pour l'OM.
OM 1-0 PSG (34ème)
Les Parisiens ne se laissent cependant pas abattre et semblent au contraire dopés par leur infortune. Ils tentent, par Verratti (36ème), et obtiennent un bon coup franc bien tiré par Ibra (41ème), mais Mandanda, impérial, repousse sans difficultés.
Et c'est évidemment au moment où je salue la sérénité d'Il Fenomeno que celui-ci tente une sortie un peu hasardeuse devant Maxwell...
OM 1-1 PSG (45ème)
On sent dès la reprise que les mouches ont changé de boeufs. Au point de se demander si, dans le vestiaire, coach Elie n'a pas sorti une absurdité du genre "c'est pas grave si vous perdez ce match, avec leurs millions ils sont plus forts que nous !" : l'OM s'endort, déjoue ; seules, quelques timides tentatives individuelles enflamment parfois momentanément le stade, mais les Parisiens, de leur côté, ne lâchent rien. Tandis que les Olympiens en supériorité numérique reculent, le PSG s'approprie le ballon et fait le jeu. Pour ne rien arranger, Sirigu, décidément royal ce soir, sort le grand jeu.
Il détourne notamment une grosse frappe de Payet qui aurait pu sensiblement modifier la donne. (62ème)
Quelques minutes plus tard, André Ayew, fébrile, commet une faute inutile sur Marquinhos. Dans la surface. M. Turpin désigne logiquement le point de penalty. Ibra transforme.
OM 1-2 PSG (66ème)
Baup décide alors de remplacer poste pour poste Jordan, absolument invisible ce soir, et Payet, au profit de Gignac et de Khalifa. Mais cet apport de sang frais ne donne pas davantage de jambes ou de mental à un OM clairement aux abois. Doté d'un but d'avance, le PSG, lui, n'a plus qu'à gérer, en dépit d'un Clément Turpin en grande forme, qui les biscotte à tour de bras.
Tentant le tout pour le tout, Elie Baup commet pour la première fois de sa carrière un choix clairement offensif, et fait sortir Imbula, remplacé par Thauvin. (81ème)
Mais malgré une certaine implication et une réelle application de ce dernier, il est déjà trop tard. L'OM a laissé passer sa chance, sans qu'on comprenne bien comment et pourquoi.
Cet OM montre clairement ses limites face aux cadors de la L1 comme en Ligue des Champions. Un constat d'autant plus inquiétant qu'il n'y a aucune raison objective à cet état de faits : c'est du côté du mental qu'il faut sans doute chercher une explication à ces échecs à répétition. Il n'est pas normal de se démobiliser de la sorte. Et personne n'a d'excuse !
On nous l'avait pourtant promis "avec le coeur", mais c'est à croire que cet OM n'a ni coeur, ni âme, ni c*** . Ou bien, c'est que les joueurs sont myopes. Z'ont pas dû voir la banderole déployée par le Commando Ultra : "La hargne marseillaise doit faire la différence" !
L'OM a quoi qu'il en soit déchu - et déçu - ce soir, devant son public, de la plus inacceptable des manières : sans jouer !
L'ambiance était électrique à Marseille, dans un Vel' chauffé à blanc et brillamment éclairé par la foudre. Les supporters attendaient énormément de ce "classico"... làs, il faudra attendre quasiment le quart d'heure de jeu pour commencer à en voir, du jeu, justement.
L'OM bénéficie d'un bon coup-franc. La frappe de Valbuena, à ras de terre, passe sous le mur parisien, et Sirigu doit s'arracher pour lire la trajectoire erratique du ballon. (12ème)
La rencontre est assez équilibrée mais les Olympiens prennent le jeu à leur compte et multiplient les percées dans le camp parisien. Sirigu, en grande forme, sauvera plus d'une fois ses coéquipiers. Il est notamment l'auteur d'un double arrêt sur une reprise de Jordan, puis sur la tentative enchaînée par Valbuena. (21ème)
Alors que l'attaque parisienne est transparente, les Marseillais continuent de se créer des occasions : Fanni double Maxwell et entre dans la surface. Son centre trouve André Ayew mais ce dernier manque le cadre d'un cheveu. (29ème)
Une minute plus tard, Thiago Motta se troue et Valbuena profite de l'occasion. Le Parisien laisse délibérément traîner ses crampons, dans la surface et sous le nez de Clément Turpin. Sanction immédiate, et justifiée : Motta écope d'un rouge sec, et l'OM bénéficie d'un tir de penalty.
Une demi-douzaine de joueurs du PSG agressent littéralement l'arbitre, lequel sort une biscotte à l'adresse de Verratti. Pour contestation, évidemment, mais probablement aussi pour l'ensemble de son oeuvre.
André Ayew assume ses responsabilités face à Sirigu, et ouvre le score pour l'OM.
OM 1-0 PSG (34ème)
Les Parisiens ne se laissent cependant pas abattre et semblent au contraire dopés par leur infortune. Ils tentent, par Verratti (36ème), et obtiennent un bon coup franc bien tiré par Ibra (41ème), mais Mandanda, impérial, repousse sans difficultés.
Et c'est évidemment au moment où je salue la sérénité d'Il Fenomeno que celui-ci tente une sortie un peu hasardeuse devant Maxwell...
OM 1-1 PSG (45ème)
On sent dès la reprise que les mouches ont changé de boeufs. Au point de se demander si, dans le vestiaire, coach Elie n'a pas sorti une absurdité du genre "c'est pas grave si vous perdez ce match, avec leurs millions ils sont plus forts que nous !" : l'OM s'endort, déjoue ; seules, quelques timides tentatives individuelles enflamment parfois momentanément le stade, mais les Parisiens, de leur côté, ne lâchent rien. Tandis que les Olympiens en supériorité numérique reculent, le PSG s'approprie le ballon et fait le jeu. Pour ne rien arranger, Sirigu, décidément royal ce soir, sort le grand jeu.
Il détourne notamment une grosse frappe de Payet qui aurait pu sensiblement modifier la donne. (62ème)
Quelques minutes plus tard, André Ayew, fébrile, commet une faute inutile sur Marquinhos. Dans la surface. M. Turpin désigne logiquement le point de penalty. Ibra transforme.
OM 1-2 PSG (66ème)
Baup décide alors de remplacer poste pour poste Jordan, absolument invisible ce soir, et Payet, au profit de Gignac et de Khalifa. Mais cet apport de sang frais ne donne pas davantage de jambes ou de mental à un OM clairement aux abois. Doté d'un but d'avance, le PSG, lui, n'a plus qu'à gérer, en dépit d'un Clément Turpin en grande forme, qui les biscotte à tour de bras.
Tentant le tout pour le tout, Elie Baup commet pour la première fois de sa carrière un choix clairement offensif, et fait sortir Imbula, remplacé par Thauvin. (81ème)
Mais malgré une certaine implication et une réelle application de ce dernier, il est déjà trop tard. L'OM a laissé passer sa chance, sans qu'on comprenne bien comment et pourquoi.
Cet OM montre clairement ses limites face aux cadors de la L1 comme en Ligue des Champions. Un constat d'autant plus inquiétant qu'il n'y a aucune raison objective à cet état de faits : c'est du côté du mental qu'il faut sans doute chercher une explication à ces échecs à répétition. Il n'est pas normal de se démobiliser de la sorte. Et personne n'a d'excuse !