Le Mercredi 23 Octobre 2013 par Lupin
La cruelle défaite face à Arsenal avait entretenu un semblant d'illusion. Le net revers à Dortmund et l'échec de ce soir face à Naples nous mettent face à une douloureuse évidence : l'OM n'a pas les moyens de lutter dans ce groupe très relevé de ligue des champions. Les hommes de Baup affichent un zéro pointé au bout de 3 rencontres, comme la Real Sociedad, Anderlecht et Pizen qui eux n'ont disputé que deux rencontres.
Le 11 de départ olympien ne comporte qu'une surprise avec la titularisation de Cheyrou (!) : Mandanda- Fanni – Nkoulou – Diawara – Morel – Romao – Cheyrou – Valbuena – Payet – A. Ayew – Gignac.
Dès le début du match les Olympiens souffrent, énormément. Les Marseillais courent après le ballon, sont pressés et peinent à respirer ou à simplement exister dans cette rencontre. Hamsik, Callejon et Mertens font admirer leur technique et leur vitesse tandis que le duo Inler-Behrami règne au milieu. Les phocéens sont heureux de ne pas concéder trop d'occasions de but. On se contente de bien peu ces derniers temps...
Après 25 minutes de jeu, Naples a 60% de possession de balle et l'OM semble bien petit dans son costume de participant à la ligue des champions, surtout dans un groupe si relevé. Il faut quand même attendre la 35ème minute de jeu pour assister à la première grosse occasion de but. Elle est Napolitaine, sans surprise : sur un corner de Payet, Diawara place sa tête mais Reina capte facilement. Le contre Italien est ultra rapide, le placement olympien douteux, la naïveté des hommes de Baup confondante. Reina relance rapidement sur Callejon qui transmet à Mertens, lequel sert Higuain. L'Argentin est seul face à Mandanda (tous les olympiens étaient montés sur le corner, incroyable mais vrai !) mais croise trop son tir. Chaude alerte !
Cet avertissement n'est pas sans frais et Naples ouvre logiquement le score à 5 minutes de la mi-temps. Pas inquiété (mais alors pas du tout...) par la défense marseillaise, Higuain prend tout son temps pour centrer sur Callejon. L'ex joueur du Real élimine joliment Fanni puis trompe Mandanda. 1-0 pour les Italiens.
Enervés, Cheyrou et Payet prennent un jaune dans les dernières secondes pour excès d'engagement.
Mi-temps ! L'OM n'a pas été dangereux une seule fois en 45 minutes. Bien plus présents, techniques, rapides, les hommes de Benitez dominent assez nettement les débats. On espère ne pas assister à nouveau à 45 minutes d'impuissance en seconde période.
La première nouvelle de cette deuxième mi-temps est mauvaise : blessé, Fanni cède sa place à Abdallah. Plus ou moins poussé au départ cet été, l'ex Sedanais dispute ses premières minutes en pro cette saison. Le contexte aurait pu être meilleur (euphémisme).
A l'heure de jeu Baup, réorganise son équipe, délaissant son 4-2-3-1 fétiche : Ayew recule d'un cran pour épauler Romao et Cheyrou, qui en ont bien besoin. Payet passe à gauche, Valbuena à droite. L'OM semble un peu mieux en place dans cette organisation, même si ça n'inquiète pas plus que ça les Italiens.
Naples est tellement peu inquiété que le match est tué à la 67ème minute : Callejon et Mertens combinent au milieu d'une défense olympienne totalement dépassée. Zapata, entré à la place d'Higuain, profite de l'aubaine et récupère le ballon à l'entrée de la surface. Sa frappe enveloppée ne laisse aucune chance à Mandanda. OM 0-2 Naples.
Dans la foulée de ce coup d'assommoir Payet (sorti sous les sifflets) laisse sa place à Thauvin. L'ex Bastiais (on n'ose pas dire ex Lillois) s'installe à droite et Valbuena passe à gauche. Peu après Gignac (muet depuis 2 mois) sort, lui aussi sous les sifflets du Vélodrome. Jordan Ayew lui succède.
L'OM sauve l'honneur à 5 minutes de la fin, par l'intermédiaire de son meilleur joueur ce soir : André Ayew. Le Ghanéen s'arrache pour résister au pressing italien et expédie une jolie demi-volée du gauche de plus de 20 mètres, dans le petit filet de Reina. OM 1-2 Naples.
Malgré un dernier coup franc où tout le monde, y compris Mandanda, est massé dans la surface de réparation napolitaine, il ne passera plus rien et l'arbitre siffle la fin du match.
L'OM encaisse donc une 3ème défaite de suite en ligue des champions, une 4ème consécutive toutes compétitions confondues. Les phocéens sont condamnés à faire de la figuration en C1, dans un groupe trop compliqué pour eux. Elie Baup sera probablement la cible préférée de tous dès demain. Ses responsabilités sont réelles et fortes. Mais en faire le seul responsable serait un peu facile. On peut regarder du côté des joueurs (Fanni ou Payet par exemple sont à des années lumières de leur statut d'international) ou des dirigeants (Labrune a assez fanfaronné sur le recrutement qu'il a mené en personne pour qu'on se permette de lui faire remarquer, par exemple, qu'empiler les milieux offensifs sans avoir un seul avant centre de niveua suffisant n'est pas franchement une idée de génie... et pourtant quel grand président !). Après 72 heures de polémique (un peu moins en fait), l'OM recevra Reims samedi à 17 heures au Vél. Victoire impérative sous peine de plonger pour de bon dans la crise...
Le 11 de départ olympien ne comporte qu'une surprise avec la titularisation de Cheyrou (!) : Mandanda- Fanni – Nkoulou – Diawara – Morel – Romao – Cheyrou – Valbuena – Payet – A. Ayew – Gignac.
Dès le début du match les Olympiens souffrent, énormément. Les Marseillais courent après le ballon, sont pressés et peinent à respirer ou à simplement exister dans cette rencontre. Hamsik, Callejon et Mertens font admirer leur technique et leur vitesse tandis que le duo Inler-Behrami règne au milieu. Les phocéens sont heureux de ne pas concéder trop d'occasions de but. On se contente de bien peu ces derniers temps...
Après 25 minutes de jeu, Naples a 60% de possession de balle et l'OM semble bien petit dans son costume de participant à la ligue des champions, surtout dans un groupe si relevé. Il faut quand même attendre la 35ème minute de jeu pour assister à la première grosse occasion de but. Elle est Napolitaine, sans surprise : sur un corner de Payet, Diawara place sa tête mais Reina capte facilement. Le contre Italien est ultra rapide, le placement olympien douteux, la naïveté des hommes de Baup confondante. Reina relance rapidement sur Callejon qui transmet à Mertens, lequel sert Higuain. L'Argentin est seul face à Mandanda (tous les olympiens étaient montés sur le corner, incroyable mais vrai !) mais croise trop son tir. Chaude alerte !
Cet avertissement n'est pas sans frais et Naples ouvre logiquement le score à 5 minutes de la mi-temps. Pas inquiété (mais alors pas du tout...) par la défense marseillaise, Higuain prend tout son temps pour centrer sur Callejon. L'ex joueur du Real élimine joliment Fanni puis trompe Mandanda. 1-0 pour les Italiens.
Enervés, Cheyrou et Payet prennent un jaune dans les dernières secondes pour excès d'engagement.
Mi-temps ! L'OM n'a pas été dangereux une seule fois en 45 minutes. Bien plus présents, techniques, rapides, les hommes de Benitez dominent assez nettement les débats. On espère ne pas assister à nouveau à 45 minutes d'impuissance en seconde période.
La première nouvelle de cette deuxième mi-temps est mauvaise : blessé, Fanni cède sa place à Abdallah. Plus ou moins poussé au départ cet été, l'ex Sedanais dispute ses premières minutes en pro cette saison. Le contexte aurait pu être meilleur (euphémisme).
A l'heure de jeu Baup, réorganise son équipe, délaissant son 4-2-3-1 fétiche : Ayew recule d'un cran pour épauler Romao et Cheyrou, qui en ont bien besoin. Payet passe à gauche, Valbuena à droite. L'OM semble un peu mieux en place dans cette organisation, même si ça n'inquiète pas plus que ça les Italiens.
Naples est tellement peu inquiété que le match est tué à la 67ème minute : Callejon et Mertens combinent au milieu d'une défense olympienne totalement dépassée. Zapata, entré à la place d'Higuain, profite de l'aubaine et récupère le ballon à l'entrée de la surface. Sa frappe enveloppée ne laisse aucune chance à Mandanda. OM 0-2 Naples.
Dans la foulée de ce coup d'assommoir Payet (sorti sous les sifflets) laisse sa place à Thauvin. L'ex Bastiais (on n'ose pas dire ex Lillois) s'installe à droite et Valbuena passe à gauche. Peu après Gignac (muet depuis 2 mois) sort, lui aussi sous les sifflets du Vélodrome. Jordan Ayew lui succède.
L'OM sauve l'honneur à 5 minutes de la fin, par l'intermédiaire de son meilleur joueur ce soir : André Ayew. Le Ghanéen s'arrache pour résister au pressing italien et expédie une jolie demi-volée du gauche de plus de 20 mètres, dans le petit filet de Reina. OM 1-2 Naples.
Malgré un dernier coup franc où tout le monde, y compris Mandanda, est massé dans la surface de réparation napolitaine, il ne passera plus rien et l'arbitre siffle la fin du match.
L'OM encaisse donc une 3ème défaite de suite en ligue des champions, une 4ème consécutive toutes compétitions confondues. Les phocéens sont condamnés à faire de la figuration en C1, dans un groupe trop compliqué pour eux. Elie Baup sera probablement la cible préférée de tous dès demain. Ses responsabilités sont réelles et fortes. Mais en faire le seul responsable serait un peu facile. On peut regarder du côté des joueurs (Fanni ou Payet par exemple sont à des années lumières de leur statut d'international) ou des dirigeants (Labrune a assez fanfaronné sur le recrutement qu'il a mené en personne pour qu'on se permette de lui faire remarquer, par exemple, qu'empiler les milieux offensifs sans avoir un seul avant centre de niveua suffisant n'est pas franchement une idée de génie... et pourtant quel grand président !). Après 72 heures de polémique (un peu moins en fait), l'OM recevra Reims samedi à 17 heures au Vél. Victoire impérative sous peine de plonger pour de bon dans la crise...