Le Dimanche 27 Septembre 2015 par Bab Joo
Ça va mal à l'OM ! Et ce n'est la faute ni des supporters absents, ni du Président, ni du coach, ni du calendrier ! Les joueurs sont seuls responsables de leur absence totale d'investissement : un match se joue au taquet pendant 90 minutes, pas vaguement pendant quelques minutes ici ou là !
Alors qu'en dépit de ses travées latérales à moitié vides et ses deux virages fermés, le stade Vélodrome donne tout de même de la voix, les deux équipes engagent et l'OM prend les choses en main d'abord avec Bouna Sarr qui s'enferre dans la défense angevine (1ère), puis par De Ceglie qui adresse un centre parfait pour Zambo. Mais la reprise de celui-ci passe un chouïa au dessus (3ème).
Les olympiens se sont emparés si rapidement du ballon et de la moitié de terrain adverse qu'on se dit, observateurs lambda, que l'OM est parti pour marquer vite, et beaucoup.
Las, la première grosse occasion est angevine. Sur corner, Doré prolonge de la tête pour Traoré. Mandanda est battu mais De Cegle sort le ballon in extremis ! (6ème)
A partir de cet instant, l'OM n'existe plus vraiment. Malgré une possession de balle insolente, la domination reste stérile. Rappel à l'attention des joueurs : un ballon de foot n'est pas fait pour jouer à la passe à dix, mais pour aller marquer des buts !
Les provençaux parviennent toutefois à se créer quelques occasions sur CPA, que Barrada tire avec un évident talent, mais sans parvenir à transformer. L'alerte a pourtant été très chaude sur le but de Butelle ! (27ème)
Au petit jeu des coups de pieds arrêtés, c'est cependant le SCO qui donne une leçon de choses aux marseillais.
Auteur d'un crochet pernicieux sur Bouka Moutou dans la surface, Cabella écope d'une biscotte et concède un penalty, transformé par Mangani.
OM 0-1 SCO (36ème)
Les phocéens se sont faits balader par les petits poucets. Ils sonnent les trompettes de la révolte, mais trop mollement face à une défense angevine bien regroupée et déterminée à conserver son avance !
Le score en reste là à la pause.
De retour du vestiaire, l'OM reprend ped au plancher et met à plusieurs reprises le SCO en danger. Mais ça manque de précision dans le dernier geste, ça cafouille, c'est brouillon. Surtout, ça manque de conviction. D'envie ? Butelle n'est pas plus inquiété que ça malgré trois occasions franches en trois minutes et un coup-franc - qui file à gauche - quelques instants plus tard, puis encore deux nouvelles occasions et un corner, toujours aussi stériles, dans les minutes qui suivent.
A l'heure de jeu, Michy bouffe à son tour la feuille. Sur son coup-franc impeccablement tiré, on croyait le ballon dedans, on le voyait dedans, mais il frôle le poteau gauche du mauvais côté du cadre ! (60ème)
La stérilité dans la domination, encore et toujours, tandis qu'Angers, incapable de se créer une occasion, se saisit avec un réalisme déconcertant des rares qui lui sont offertes par des Olympiens beaucoup trop attentistes et surtout extraordinairement naïfs. Simplet-style !
C'est encore un CPA qui permet au SCO d'enfoncer le clou. Le coup franc est pourtant lointain, pas très bien placé, mais la tête de Ketkeophomphone, elle, l'est parfaitement. Mandanda est un poil court.
OM 0-2 SCO (70ème)
En cette seconde période, les marseillais se montrent plus agressifs qu'en première, mais ça ne suffit pas. Il leur faut l'aide de l'arbitre, qui accorde à Ocampos un penalty assez douteux pour que Michy trouve enfin le chemin des filets adverses !
OM 1-2 SCO (79ème)
Il reste un peu plus de dix minutes à jouer, un quart d'heure, même, avec le temps additionnel ; l'OM a donc largement la place de revenir au score et même, d'inverser la tendance. Mais l'OM ne s'en saisit pas. Mieux ou pire, il laisse des ouvertures en cette fin de match et concède la dernière occasion du match à l'adversaire : les phocéens sont sauvés par Mandanda ! (90ème+2)
Forcément, quand on ne veut pas...
Arrogance des titulaires qui se croient arrivés, égoïsme des individualités qui oublient que le football est un sport collectif, flemme d'aller au ballon ! Il est temps que et Michel, et Labrune, descendent pousser un gros coup de gueule dans les vestiaires, et recadrent tout ça, vite, très vite !
Alors qu'en dépit de ses travées latérales à moitié vides et ses deux virages fermés, le stade Vélodrome donne tout de même de la voix, les deux équipes engagent et l'OM prend les choses en main d'abord avec Bouna Sarr qui s'enferre dans la défense angevine (1ère), puis par De Ceglie qui adresse un centre parfait pour Zambo. Mais la reprise de celui-ci passe un chouïa au dessus (3ème).
Les olympiens se sont emparés si rapidement du ballon et de la moitié de terrain adverse qu'on se dit, observateurs lambda, que l'OM est parti pour marquer vite, et beaucoup.
Las, la première grosse occasion est angevine. Sur corner, Doré prolonge de la tête pour Traoré. Mandanda est battu mais De Cegle sort le ballon in extremis ! (6ème)
A partir de cet instant, l'OM n'existe plus vraiment. Malgré une possession de balle insolente, la domination reste stérile. Rappel à l'attention des joueurs : un ballon de foot n'est pas fait pour jouer à la passe à dix, mais pour aller marquer des buts !
Les provençaux parviennent toutefois à se créer quelques occasions sur CPA, que Barrada tire avec un évident talent, mais sans parvenir à transformer. L'alerte a pourtant été très chaude sur le but de Butelle ! (27ème)
Au petit jeu des coups de pieds arrêtés, c'est cependant le SCO qui donne une leçon de choses aux marseillais.
Auteur d'un crochet pernicieux sur Bouka Moutou dans la surface, Cabella écope d'une biscotte et concède un penalty, transformé par Mangani.
OM 0-1 SCO (36ème)
Les phocéens se sont faits balader par les petits poucets. Ils sonnent les trompettes de la révolte, mais trop mollement face à une défense angevine bien regroupée et déterminée à conserver son avance !
Le score en reste là à la pause.
De retour du vestiaire, l'OM reprend ped au plancher et met à plusieurs reprises le SCO en danger. Mais ça manque de précision dans le dernier geste, ça cafouille, c'est brouillon. Surtout, ça manque de conviction. D'envie ? Butelle n'est pas plus inquiété que ça malgré trois occasions franches en trois minutes et un coup-franc - qui file à gauche - quelques instants plus tard, puis encore deux nouvelles occasions et un corner, toujours aussi stériles, dans les minutes qui suivent.
A l'heure de jeu, Michy bouffe à son tour la feuille. Sur son coup-franc impeccablement tiré, on croyait le ballon dedans, on le voyait dedans, mais il frôle le poteau gauche du mauvais côté du cadre ! (60ème)
La stérilité dans la domination, encore et toujours, tandis qu'Angers, incapable de se créer une occasion, se saisit avec un réalisme déconcertant des rares qui lui sont offertes par des Olympiens beaucoup trop attentistes et surtout extraordinairement naïfs. Simplet-style !
C'est encore un CPA qui permet au SCO d'enfoncer le clou. Le coup franc est pourtant lointain, pas très bien placé, mais la tête de Ketkeophomphone, elle, l'est parfaitement. Mandanda est un poil court.
OM 0-2 SCO (70ème)
En cette seconde période, les marseillais se montrent plus agressifs qu'en première, mais ça ne suffit pas. Il leur faut l'aide de l'arbitre, qui accorde à Ocampos un penalty assez douteux pour que Michy trouve enfin le chemin des filets adverses !
OM 1-2 SCO (79ème)
Il reste un peu plus de dix minutes à jouer, un quart d'heure, même, avec le temps additionnel ; l'OM a donc largement la place de revenir au score et même, d'inverser la tendance. Mais l'OM ne s'en saisit pas. Mieux ou pire, il laisse des ouvertures en cette fin de match et concède la dernière occasion du match à l'adversaire : les phocéens sont sauvés par Mandanda ! (90ème+2)
Forcément, quand on ne veut pas...
Arrogance des titulaires qui se croient arrivés, égoïsme des individualités qui oublient que le football est un sport collectif, flemme d'aller au ballon ! Il est temps que et Michel, et Labrune, descendent pousser un gros coup de gueule dans les vestiaires, et recadrent tout ça, vite, très vite !