Ou plutôt aurais-je du dire, « qui ne s'en cogne pas ? ». C'est vrai quoi... 'y a tellement d'autres choses à faire comme ressasser cette défaite des Bleus en finale de l'Euro. Ou bien compter les moutons. Ou encore se demander pourquoi le nez des clowns est couleur rouge sang. Pourquoi les concombres ont-ils des poils ? Alors, à quoi ? A quoi bon suivre une rencontre qui ne devrait qu'accentuer nos inquiétudes quant à l'avenir, morose, de notre OM ?

Si toutefois vous avez encore ce courage. Si vous êtes un brin sado-maso ou que vous avez la flemme d'aller chercher des somnifères à la pharmacie, cet OM-Lausanne pourrait bien s'avérer utile.

Suite aux départs, nombreux, des anciens cadres ou joueurs confirmés (Mandanda, Lemina, Mendy, Batshuayi, Barrada, Ocampos, Nkoulou, Romao) ainsi qu'aux fins de prêts (Fletcher, Isla, Manquillo, Thauvin) ; c'est un OM en lambeaux qui va se présenter ce soir face à un adversaire promu en Super League (1ère division Suisse). Si Pelé devrait être titularisé dans les barres (il n'est pas à exclure que Samba rentre pour une mi-temps), c'est sans doute au milieu de terrain que Franck Passi devra le plus bricoler (seuls Cabella, Sarr et la recue Khaoui ont une réelle expérience du haut niveau). En ce sens, le stade Georges Pompidou pourrait bien se transformer en un laboratoire à ciel ouvert pour le staff et ce, à tous les niveaux. Va-t-on voir une paire défensive Sapragna-Rekik ? Quid de Rolando et Doria ? Offensivement si Cabella, Alessandrini, Nkoudou et Khaoui devraient avoir du temps de jeu, les jeunes du centre de formation ne devraient pas être en reste.

Bref, à l'heure de l'apéro, si votre ordi' se trouve entre les olives et la bouteille de jaune et qu'une folle envie vous prend de voir l'ancienne gloire de l'OM (ou pas) Fabio Celestini sur le banc de Lausanne, mettez OM.net. Sinon ma foi, passez un bon moment au son des cigales...