Le Vendredi 06 Janvier 2017 par Samuel Massilia
Dans le cadre de l'entrée en lice, ce dimanche, de l'OM en coupe de France, OMP continue de vous conter ces matchs qui ont fait l'histoire de l'OM dans cette compétition.
En 1976, la campagne olympienne débute en 32ème de finale par une rencontre contre le voisin Avignon à Alès. L'OM se rend ensuite à Auxerre et obtient le nul (0-0). La roue tournera tardivement à l'avantage des hommes au maillot blanc (2-0).
Au tour suivant, l'Olympique de Marseille ramène le nul, un partout, de Reims. Ce sera à domicile, une nouvelle fois, que les Olympiens, prendront l'avantage. Le Stade Rémois plie sous les attaques Marseillaises. Nogues ouvre le bal après trois minutes de jeu. Simon égalise pour les Champenois mais, en deuxième période, un doublé de Georges Bereta sonne le glas des espoirs de Reims (3-1).
En quart de finale, l'OM élimine plus difficilement le SCO d'Angers (0-1 à l'aller, 2-0 au retour). La demi-finale se dispute au Parc des Princes entre l'OM et Nancy avec, dans son effectif, Olivier Rouyer et Michel Platini. Sarr Boubacar sonne la charge dès la dixième minute. Michel Platini égalise de la tête, mais sort K-O quelques minutes plus tard après un choc avec Marius Trésor. Pendant un court instant, Nancy joue à dix, Yazalde en profite et redonne l'avantage à l'OM. Sarr Boubacar enfonce le clou et Bereta conclut la belle victoire Phocéenne avec un quatrième but (4-1).
Marseille retrouve en finale Lyon qui l'avait éliminé en 1973 au stade des quarts de finale. La délégation Marseillaise rejoint la région parisienne 48 heures avant le jour J. Arrivé à l'heure au rendez-vous au stade pour prendre le car en direction de Marignane, Bereta a tout de même failli rater le départ. En effet, il était dans les couloirs du stade pour aller chercher son sac au moment où le car démarrait. Ni ses coéquipiers ni même son épouse qui agitait le bras au pied du car ne s'étaient aperçus de son absence. Heureusement, le coach Jules Zvunka eut la présence d'esprit de compter ses hommes et le triple vainqueur de la Coupe put rejoindre sa place.
Sur le chemin, le bus ne fit pas de détour pour allumer des cierges à Notre-Dame de la Garde. Les Marseillais l'avaient fait en 1972 avant d'aller à Amsterdam affronter l'Ajax. Peine perdue. À Marignane, les joueurs et le staff sont réunis dans un restaurant de l'aéroport pour un déjeuner avant de décoller pour Paris en début d'après-midi.
Côté Lyonnais, l'entraîneur Aimé Jacquet a des soucis. Deux de ses joueurs, et pas des moindres sont incertains : Yves Mariot et Raymond Domenech. En revanche, le futur patron des champions du monde 1998 récupère Cacchioni. Suspendu avec sursis, il avait écopé d'un avertissement contre l'ASSE, mais la commission de discipline, clémente, décidait de lever sa suspension.
Lyon entre mieux que l'OM dans cette finale au Parc des Princes. Malgré les occasions de Chiesa, Lacombe ou Ferrignon, Lyon ne trouve pas la faille. À la pause, le score est toujours nul et vierge. À la reprise, Nogues, d'un centre-tir lointain de la droite qui se loge dans la lucarne, débloque enfin la situation à l'heure de jeu. L'OM doublera la mise en fin de match par l'intermédiaire de Boubacar.
Dans la cité Phocéenne, où le match a été retransmis sur un écran géant au Palais des Sports du Parc Chanot, la foule, ivre de joie, se rend sur la Canebière et le Vieux-Port pour fêter le neuvième succès de l'OM en Coupe de France.
En 1976, la campagne olympienne débute en 32ème de finale par une rencontre contre le voisin Avignon à Alès. L'OM se rend ensuite à Auxerre et obtient le nul (0-0). La roue tournera tardivement à l'avantage des hommes au maillot blanc (2-0).
Au tour suivant, l'Olympique de Marseille ramène le nul, un partout, de Reims. Ce sera à domicile, une nouvelle fois, que les Olympiens, prendront l'avantage. Le Stade Rémois plie sous les attaques Marseillaises. Nogues ouvre le bal après trois minutes de jeu. Simon égalise pour les Champenois mais, en deuxième période, un doublé de Georges Bereta sonne le glas des espoirs de Reims (3-1).
En quart de finale, l'OM élimine plus difficilement le SCO d'Angers (0-1 à l'aller, 2-0 au retour). La demi-finale se dispute au Parc des Princes entre l'OM et Nancy avec, dans son effectif, Olivier Rouyer et Michel Platini. Sarr Boubacar sonne la charge dès la dixième minute. Michel Platini égalise de la tête, mais sort K-O quelques minutes plus tard après un choc avec Marius Trésor. Pendant un court instant, Nancy joue à dix, Yazalde en profite et redonne l'avantage à l'OM. Sarr Boubacar enfonce le clou et Bereta conclut la belle victoire Phocéenne avec un quatrième but (4-1).
Marseille retrouve en finale Lyon qui l'avait éliminé en 1973 au stade des quarts de finale. La délégation Marseillaise rejoint la région parisienne 48 heures avant le jour J. Arrivé à l'heure au rendez-vous au stade pour prendre le car en direction de Marignane, Bereta a tout de même failli rater le départ. En effet, il était dans les couloirs du stade pour aller chercher son sac au moment où le car démarrait. Ni ses coéquipiers ni même son épouse qui agitait le bras au pied du car ne s'étaient aperçus de son absence. Heureusement, le coach Jules Zvunka eut la présence d'esprit de compter ses hommes et le triple vainqueur de la Coupe put rejoindre sa place.
Sur le chemin, le bus ne fit pas de détour pour allumer des cierges à Notre-Dame de la Garde. Les Marseillais l'avaient fait en 1972 avant d'aller à Amsterdam affronter l'Ajax. Peine perdue. À Marignane, les joueurs et le staff sont réunis dans un restaurant de l'aéroport pour un déjeuner avant de décoller pour Paris en début d'après-midi.
Côté Lyonnais, l'entraîneur Aimé Jacquet a des soucis. Deux de ses joueurs, et pas des moindres sont incertains : Yves Mariot et Raymond Domenech. En revanche, le futur patron des champions du monde 1998 récupère Cacchioni. Suspendu avec sursis, il avait écopé d'un avertissement contre l'ASSE, mais la commission de discipline, clémente, décidait de lever sa suspension.
Lyon entre mieux que l'OM dans cette finale au Parc des Princes. Malgré les occasions de Chiesa, Lacombe ou Ferrignon, Lyon ne trouve pas la faille. À la pause, le score est toujours nul et vierge. À la reprise, Nogues, d'un centre-tir lointain de la droite qui se loge dans la lucarne, débloque enfin la situation à l'heure de jeu. L'OM doublera la mise en fin de match par l'intermédiaire de Boubacar.
Dans la cité Phocéenne, où le match a été retransmis sur un écran géant au Palais des Sports du Parc Chanot, la foule, ivre de joie, se rend sur la Canebière et le Vieux-Port pour fêter le neuvième succès de l'OM en Coupe de France.