Le Jeudi 06 Décembre 2018 par Luiz Mouloud Obama
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L'OM, encore une fois, s'est pris à son propre piège : celui de ne pas respecter son histoire si glorieuse, si brillante. La faute à un Rudi Garcia qui doit prendre ses responsabilités et démissionner, lui et ce qui lui sert de président.
Il n'est plus question de poser des interrogations, mais de dire haut et fort à quel point Rudi Garcia est mauvais. Mauvais dans sa communication, mauvais dans son analyse, mauvais dans son schéma de jeu, mauvais dans ses choix de joueurs.
Contre Nantes, l'OM a réussi l'exploit d'aligner une nouvelle défaite dans un match qui, semble-t-il, démarrait sur les chapeaux de roues. Des fautifs sur le terrain, Florian Thauvin qui ne joue que pour lui, Luiz Gustavo qui n'est que l'ombre de lui-même depuis... trop longtemps. Bouna Sarr, quant à lui, avait la solidité d'une branche d'arbre à la fin de l'été.
L'auteur de ces lignes en a marre et du président de l'Olympique de Marseille, et de l'entraîneur, et des joueurs. C'est dit, c'est répété, c'est entendu, et c'est bien naturel. Mais on peut aussi se poser la question des révolutions étouffées. Alors que le cri des gilets jaunes monte dans le pays, et même en Europe, qu'en est-il de celui de nos travées ? Est-ce que la politique de séduction du « « « président » » » de l'OM à l'égard des influenceurs de Twitter porte peu à peu ses fruits ? Notre club devient-il un vulgaire collectif de gens issus de l'entresoi ?
Est-ce que club devient un faire-valoir du football français et de Canal +, après avoir été longtemps, dans ses heures glorieuses et forcément émouvantes, le parangon d'une certaine idée de la réussite, de la performance, du succès et plus largement du bonheur ?
C'est avec la force de sa conviction que l'auteur de ces lignes, se remémorant avec candeur et joie ses exultations dans les travées du virage Sud du Vélodrome, prie pour que ce club aille mieux, renaisse de ses cendres avec les éclats qui lui vont si bien.
DROIT AU BUT ET ALLEZ L'OM !