Comme chaque lundi, notre rédacteur Lodimaster publie un edito sur le site News365.fr, nous vous dévoilons un extrait ci-dessous et vous pouvez lire cet article dans son intégralité sur le site ici, News365.fr.

L'OM a vécu une semaine sportivement mitigée. Une victoire et une défaite alors que les olympiens avaient la chance de recevoir deux fois.

Il y a 8 jours, alors qu'ils étaient à la fois invaincus en championnat et incapables de prendre des points en Ligue des Champions, si on m'avait dit que leur bilan serait mi-figue mi-raisin, j'aurais parié sur une défaite contre le Sporting Clube de Portugal et une victoire contre l'Athlétic Club Ajaccien...et, nous le savons maintenant, j'aurais perdu (moi-aussi).

Impossible n'est pas marseillais !

À 18 heures mardi dernier, l'OM comptait 0 point sur 6 possibles en Ligue des Champions après des défaites à Tottenham et contre Francfort. Tout le monde se souvient en particulier du match inquiétant des joueurs phocéens face à Francfort dans un stade Vélodrome pourtant plein à craquer et qui a joué pleinement son rôle de 12ème homme.

Alors, quand le car des joueurs portugais arrive, même avec retard, dans un Stade Vélodrome quasi vide en raison d'un huis clos imposé par l'UEFA, même si chaque supporter marseillais y croit, il n'est pas exagéré de penser que l'OM est en position d'outsider face un adversaire qui a battu les deux adversaires qui l'ont déjà défaits et qui est donc en tête du groupe.

Mais c'est sans compter sur l'un des charmes du football selon lequel rien n'est réellement joué d'avance. Chacun d'entre nous, au bureau, sur le chantier, dans notre boutique, ou dans l'amphithéâtre de notre université, nous avons connu ce jour sans, ou rien de ce que nous entreprenons ne se passe comme prévu. Un jour sans, c'est exactement ce que va vivre le gardien espagnol du Sporting Antonio Adán.

Ce dernier jouait à Marseille son 14ème match de Ligue des Champions. Mais combien de match avait-il joué à huis clos jusqu'à mardi ? Peut-être que cette atmosphère spéciale a pesé sur ses sensations, peut-être pas tant que cela, toujours est-il qu'à partir du moment où Alexis Sanchez est venu le presser avec la conviction d'un affamé devant le buffet d'un cocktail dînatoire, tel un renard crabe de Colombie, il a semblé dans une autre réalité et ses certitudes se sont évaporées.

Elles étaient pourtant solides puisqu'il avait gardé ses cages vierges après les deux premières journées de C1 contre Tottenham et Francfort. Face à l'OM et son Vélodrome vide, il a pourtant encaissé 2 buts et a été sanctionné d'un carton rouge en seulement 23 minutes. Un jour sans majuscule donc pour le portier espagnol !

Cela avait pourtant commencé comme un jour sans pour l'OM avec le but marqué par Trincao dans la première minute de ce match au terme d'une série de “air defence” pitoyable de Veretout et Balerdi notamment.

Il faut aussi rappeler que le gardien du Sporting aurait pu n'avoir aucune raison de se mettre en mode panique si Pau Lopez n'avait pas sauvé son équipe et tout un peuple olympien, nécessairement uni devant son écran, en remportant de manière magistrale son un contre un face à Pedro Gonçalves à la 10ème minute de jeu.

Devant tant de brio, le jour sans venait de décider de changer définitivement de camp. Les olympiens, en supériorité numérique donc à partir de la 23ème minute, ont su rapidement se mettre à l'abri par un coup de tête plein de détermination de Balerdi, puis parachever le score en 2ème mi-temps avec Mbemba. 4 buts à 1 donc contre le leader invaincu du groupe par l'équipe qui n'avait pas marqué de point.

Le football, et l'OM en particulier, nous rappelle encore que par moments les derniers de la classe peuvent renverser de manière spectaculaire les premiers !

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DROIT AU BUT ET ALLEZ L'OM!